Le voici enfin le premier album officel de Galderia. Forts d‘un premier EP „Rise, Legions of Free Men“ salué unanimement par la critique, les Marseillais se devaient de transformer l’essai en faisant au moins aussi bien. Intitulé The Universality, il est paru le 29 novembre sur le label Metalodic Records. Seb, grand manitou du combo, nous invite à travers 13 titres à voyager sur la planète Galderia, le Royaume de l’Universalité et à en découvrir le secret.
Cet album se veut être une expérience unique, musicale et métaphysique. L’accent a donc été mis autant sur les textes (que vous découvrirez en feuilletant le booklet du CD) que sur la musique afin que ce voyage vous transporte au-delà de notre réalité quotidienne, dans l’éternité.
Première étape donc, l’écoute. Après une intro instrumentale symphonique du plus belle effet, l’album débute par Children of the Earth, un morceau épic bien rythmé de presque 8 minutes au refrain inoubliable et agrémenté de choeurs masculins que nous reprendrons tous en live.
Le ton est donné et confirmé avec le second morceau Universality et son riff imparable. Ce titre issu de l'album-démo Royaume de l'Universalité revit une seconde jeunesse grâce à un lifting très réussi.
Le morceau suivant Raise the World confirmera une impression ressentie sur les deux premiers: le Gamma Ray, période Land of the Free/Somewhere Out In Space, semble avoir été un grosse inspiration pour l’écriture de cet opus. D’ailleurs, la voix de Seb présente pas mal de similarités avec celle de Kai Hansen.
La cinquième plage du brulot, Sundancers est un véritable hit en puissance. Sans doute grâce à son refrain des plus entrainants, mais surtout, grâce à la présence de deux invités: la chanteuse Pierrine et Val (chanteur du groupe Pryde) qui, donnant la réplique à Seb, insufflent à cette pièce une fraîcheur et un dynamisme proche de l'esprit des premiers Avantasia.
Farscape, quant à lui, est un titre de power pur jus avec des Oh-Oh à la Freedom Call et une rythmique restre-dedans bien pechue permettant de mettre en valeur la balade qui suit Galderians. Elle-même précéde Ocean of Light, second morceau épique de l’album, bourré d’énergie positive.
Beyond Cosmic Winds, et son riff d’intro à la Sonata Arctica, continue à captiver l’auditeur avec sa mélodie imprenable. Après un rapide Rising Soul assez conventionnel, les Galdériens (c’est ainsi que seront désormais surnommés les adeptes de la bande à Seb) redécouvrent One Million Dreams, l’un des hits qui avait contribué à faire connaître les Provencaux sur la toile.
C’est sur un magistral Call To The World que s’achève cet opus où les arrangements, la mélodie et les choeurs sont absolument grandioses. Ce morceau résume à lui seul le talent et le professionnalisme de Seb qui n'a pas à rougir devant ses pairs germano-scandinaves.
Une conclusion s'impose: nous avons affaire un bien bel album de power metal, où le speed, le happy et le symphonique se mélent avec bonheur. Les compotions sont solides et la production, que nous devons aux célèbres Finnvox Studios, est à la hauteur. Si le rapprochement avec Gamma Ray est à plusieurs moments une évidence, Galderia arrive aussi à se démarquer des Teutons grâce à une écriture plus spontanée et des morceaux plus légers et plus enjoués. The Universality est un album plein de bonne humeur qu’on aura envie de ré-écouter!
Ma Note: 8/10