Un bon coup de fusil ! Voilà ce qu’est le dernier E.P. des clermontois de Redlights.
Ca commence fort, avec "Storm & Fire" un morceau résolument punchy avec un son lourd à souhait, puis "Hard Puncher" qui continue dans la même voie, avec quelques bons vieux chœurs rock’n’roll en plus...
J'avoue que si vous n'accrochez pas immédiatement, c'est que vous n'aimez pas le rock. Si si, je suis sérieux. Il y a tous les ingrédients dans ces deux morceaux...
"Fisherman’s Blues" reste plus heavy que bluesy et j'oserais presque (pour faire plaisir à notre rédac chef) dire que c'est normal que ça ait la pêche du coup !
Je ne sais pas si c’est en raison d’une meilleure qualité de l’enregistrement studio du CD, en tout cas le son est puissant et le chant est parfaitement adapté à la musique. Ce n'est pas si simple à faire visiblement. Combien de groupes ai-je entendu avec une voix qui n'allait malheureusement pas avec le reste ? Certes, n'est pas Robert Plant qui veut, mais en tout cas Benoît s'en sort très honorablement !
(Photo: Redlights)
Reprenons notre conte de fée. C’est l’heure d’un peu de nostalgie avec "Fighting Spirit", qui a un petit quelque chose de Deep Purple et de Led Zeppelin.
"Blacklights" alterne un chant plus calme avec des rythmes syncopés. Pas de doute, nous sommes bien dans les années 70 ! Enfin, le bon côté des seventies, parce que j’avoue que la disco, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Ca tombe bien, visiblement ce n’est pas non plus le cas des gars de Redlights ni de "Wild Suzie", qui conclu ce bel opus.
Que dire de ce second E.P. de Redlights, si ce n’est que Seb, Johnny, Benoît et Nicolas ont réussi à ressusciter l’esprit des années 70 sans pour autant faire du plagiat. Ce ne sont pas des reprises, malgré l’impression récurrente d’avoir déjà entendu quelque part ces mélodies et ces rythmes, le groupe a su les imprégner de sa personnalité propre.
Du côté des critiques, à part le fait qu’il ne s’agit « que » d’un E.P. et que l’on regrette vite sa courte durée (28 minutes), j’avoue préférer les morceaux les plus heavy qui sont dans la première moitié du CD. C’est un peu comme si les trois premiers titres étaient plutôt « rock’n’roll » et que les trois derniers penchaient plus vers le « fairy tales ». Ceci dit, c'est aussi une affaire de goût musicaux tout ceci !
Quoiqu’il en soit, j’avoue qu’il me tarde de pouvoir les voir sur scène, car ce genre de musique s'écoute soit en moto soit un verre à la main devant une scène.
Je guette également avec une certaine impatience un véritable album longue durée, ne serait-ce que pour mes trajets en voiture de plus d'une demi-heure...
Remarque:
Si vous êtes par hasard à Clermont-Ferrand pour le nouvel an, sachez que vous pourrez les voir (avec le groupe de hard-rock Hellstripers) au Baraka Bar demain samedi 29 décembre 2012 à l'occasion de la sortie de l'EP.
"Rock'n'Roll & Fairy Tales", sortie prévue le 29 décembre 2012.
Thomas Orlanth