Alors, énervés les Timeout ? Oui, mais pas seulement, vu que le 2e titre, « break point », démarre sur un piano grandiloquent digne d’un cabaret déglingué, réhaussé par quelques bonnes baffes doublées à la gratte. Une sorte de croisement halluciné entre les DRESDEN DOLLS et, plus proche de nous, BLUE PARANOIA. Le chant se fait très théâtral, on s’y croirait. « By myself » est peut-être plus convenue, mais s’avère plutôt efficace avec ses alternances entre un riff robotico-bizarroïde et des refrains plus punk, et le solo de clavier, avec encore une fois un son pas possible, entre électro furieux et DEEP PURPLE.
Tiens d’ailleurs, le gros rock fumé influencé 70s, stoner et tout ça, vous aimez bien ? Bam, vlà le fucking riff de « be someone else », réhaussé d’un orgue excellent, au chant plus mélodique, qui se finit encore une fois sur une montée en puissance impressionnante (plus peut-être quelques influences prog’ pour le clavier ?). La dernière, « no time », plus planante, n’en oublie pas d’envoyer des refrains plus péchus très grunge, bien qu’un peu convenus. En même temps, c’est un bonus track !
Une vraie bonne découverte donc, malgré un son un peu limite. C’est sûr que le son garage c’est rigolo et que ça colle à leur délire, mais bon quand même, un ptit effort les gars ! Ne reste plus qu’à voir ce qu’un enregistrement grand format avec une bonne production pourrait donner, car il y a ici un potentiel certain ! Vous pourrez d’ailleurs vous en rendre compte samedi (LE 26/01) à la scène bastille, où le groupe joue en compagnie de HIGH HOPES (grunge) et FAHORO MEI (métal fusion). Une belle affiche et un groupe à suivre !