Rien qu’à la lecture du nom du combo dont je vais vous parler dans ces lignes, une épidémie de gastro vient de se répandre … Et oui, Bullet For My Valentine, le quatuor anglais le plus détesté au monde (malgré les 7 millions de « likes » dépassés sur le célèbre réseau social FaceBook) revient en ce début d’année pour le bonheur des métalleux purs et durs que nous sommes. Temper Temper, quatrième album des anglais, fait donc suite à Fever, dont je vous avais parlé il y a quelques années déjà. Qu’attendre donc, d’un groupe tel que BFMV, alors que le Metalcore revient sur le devant de la scène ?
Et bien, moi qui avait loué les mérites du groupe d’aller vers des compositions plus soft, et encore plus radio-friendly alors que la tendance affichait un Metalcore plus brut, est révolue. Sans pour autant servir un album brutal, les anglais reviennent quelque peu sur leurs pas en faisant remonter à la surface des passages plus pêchus, notamment des vocalises hurlées (certes sous mixées, mais tout de même présentes); présents sur leur première livraison, The Poison, sorti il y a déjà 8 ans.
Et il n’y a pas que ça, l’influence Heavy Metal quelque peu délaissée sur le précédent album fait ici son retour en grande pompe, avec des solis forts bien construits, très traditionnels dans l’esprit du Heavy des années 80. Et c’est d’ailleurs ce qui sauvera certains titres peinant à décoller, tel que l’opener de l’album, « Breaking Point », qui, malgré ses riffs plombés très Metalcore dans l’esprit, se révèle au final assez plat.
C’est d’ailleurs sur des titres aux ambiances plus Heavy que le groupe tire son épingle du jeu, en proposant des compos qui tiennent la route, telles que « Temper Temper », premier single, et également la chanson donnant son nom à l’album, ou encore sur des titres plus ambiancés, « Dirty Little Secret » et « Dead To The World » étant les titres lesplus forts de ce Temper Temper, et auraient pu, sans doute, figurer sur The Poison …
Retour aux sources également renforcé par « Tears Don’t Fall «(Part. 2) », qui, comme son nom l’indique, est la suite de « Tears Don’t Fall », sorti sur vous savez quel album. Cependant, ce titre, tout sympathique qu’il est n’arrive pas à la cheville de son ainé.
Don Gilmore (Linkin Park, Avril Lavigne) étant également aux manettes de ce brûlot, pas de doute, le son est puissant, et très clair.
Tiens donc, on arrive à la fin de cette chronique et pas de défauts réels en vue … A croire que je ne vais pas démonter cet album avec une note négative … Et non, car cet album est tout à fait correct dans le genre, et aura garder les défauts des précédents albums, à savoir une durée de vie limitée, privilégiant un plaisir d’écoute instantané. A ce titre, Bullet For My Valentine s’en sort bien, et ceux qui aimaient le combo continueront à aimer, tandis que les autres … Haters gonna hate.
Axel
