Gloomball est une nouvelle formation tout droit venue d’Allemagne, et signe avec The Distance son premier album, à paraitre fin Avril via le label allemand SPV. Fort d’une première démo qui leur permit de se faire une place dans le prestigieux label, le quintet de Mannheim nous dévoile son premier effort placé sous le signe de l’énergie …
Ce qui frappe dès les premiers instants de ce brulot, c’est cette forte influence américaine qui se fera ressentir tout le long des 52 minutes de cet album. Dès les premiers instants des noms tels que Drowning Pool, Sevendust, Disturbed, Adrenaline Mob ou encore The New Black (oui ils sont teutons je vous l’accorde) pour le petit côté Southern présent sur quelques pistes, viennent en tête, le tout en y incorporant une touche plus européenne dans le travail sur les guitares.
Vous l’aurez compris, Gloomball ne cherche donc pas midi à quatorze heures, et mise sur l’efficacité de ses compos. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe fait mouche, pour peu que l’on ne soit réfractaire au style proposé par ce jeune combo allemand. Et c’est donc ainsi que l’écoute de cet album débute sur « Overcome », et la messe est dite. Gros riffs, rythmiques efficaces et simples, basse ronflante , voix puissante, refrain entêtant et taillé pour le live …
Et il en sera de même pour la quasi-totalité de l’album. Que ce soit du plus Southern « Burning Gasoline », du heavy « Blown Away & Gone » … Cependant, quelques titres montreront des nuances bienvenues, avec les power ballade « The Distance » (premier single de l’album) ou encore l’excellent « Bitter Place », oscillant entre couplets mélodieux, et riffs plombés.
Côté production, rien à dire, ça sent le professionnalisme à plein nez, et rien a été fait au hasard. Tour est parfaitement audible, et le son est suffisamment gonflé pour pouvoir séduire les amerloques.
Même si ce The Distance possède des qualités indéniables telles qu’une efficacité et un savoir faire à toutes épreuves, ce brulot ne possède pas sa place dans le Panthéon du Metal … Soit, on passe tout de même un bon moment lors de l'écoute, et le principal est bel et bien là. Gloomball a de biens belles cartes en mains ...
Axel
