Le pur son hard rock ou encore heavy metal s’essouffle un peu depuis les années 2000s à cause d’un style plus extrême mais beaucoup moins musical. Oui, mais je vous réponds : « les voies du rock sont impénétrables ». Le rock pur et dur revient en force, le very bad trip s’éloigne et on repart sur les routes. On note depuis quelques années un come back du bon gros son bien blues avec des jeunes fous furieux comme Bullet, The Scams, les Sticky Boys ou encore Hardbone. Comme le chante si bien Joel O' Keeffe « Rock’N’Roll will never die », et ouep ! On n’arrête pas de vous le répéter !
Tout d’abord, il est temps de leur rendre justice, car J’ACCUSE : avant Airbourne, certains se plaignaient de ne pas entendre assez de jeunes rockers. Ces mêmes personnes sont les premières à critiquer la bande des frères O' Keeffe jugeant qu’ils plagient AC/DC.
C’est vrai, les deux frangins sont australiens, comme les Young, et ont décidé de monter un groupe de hard rock. Airbourne, c’est du vrai rock’n’roll, un digne fils d’AC/DC, de Rose Tattoo, voire de Kiss grâce à leurs chœurs. Joel O’Keeffe a aussi beaucoup plus de caractère que Bon Scott ou Brian Johnson avec une fuckin’ attitude et une agitation bien personnelle. Son frère, Ryan O’Keeffe (il ressemble à Tom Cruise avec les cheveux longs non ?), possède un touché plus appuyé, plus puissant… en gros, bien plus metal.
Avouons-le, depuis Runnin’ Wild et No Guts. No Glory, on sait que les Australiens ne nous sortiront pas tout de suite une ballade mais nous attendons avec panache leur retour. Souhait exaucé car leur quatrième album (si on compte l’EP aujourd’hui introuvable) est enfin là avec un titre bien accrocheur : Black Dog Barking. À l’inverse des pochettes précédentes où le groupe se mettait en scène, apparaît seulement la mâchoire baveuse d’un gros chien. Un chien enragé ? Non, plutôt un chien purement excité. Dès le départ, la bande de fous furieux nous crie que nous devons être prêts avec une version sur-vitaminée d’une de leur première compos qui était présente sur leur EP : « Ready To Rock ». Avec leur deuxième titre « Animalize », on se demande si cette grosse mâchoire est celle d’un animal, ou au final une comparaison avec leurs fans ! Deux chansons et toujours le même remède : de gros riffs bluesy, des chorus puissants, un Joel hyper actif…
Après avoir analysé les deux premiers titres, je ne peux vraiment vous décrire les autres, tant ils se ressemblent sur la composition. C’est agressif, impulsif, énergique. Chaque note claque et touchera votre âme un une seconde !
Airbourne, c’est un véritable défouloir. Voilà pourquoi on les aime. Il suffit de comprendre que nous devons lâcher-prise avec leur « Firepower », et bien évidemment de faire la nouba avec leur fameux single : « Live It Up ». Les femmes sont toujours au centre de leur univers, ici avec « Woman Like That » (et oui, on sait ce qu’elles aiment hein ?!). Airbourne propose deux compos plus posée, parfaites pour la route avec « Back In The Game » et « Cradle to the Grave ».
Avec ce nouvel album, Airbourne montre qu’il n’a pas changé son fusil d’épaule mais qu’il s’est toujours aussi bien le magner. Voilà un album qui s’écoute à fond. Les amateurs de son bien Rock, qui portent la barbe, des santiags, du cuir et du jean seront parfaitement satisfaits.
Black Dog Barking propose les mêmes recettes que ses deux prédécesseurs. Vous en auriez douté ? Mais franchement, avouez qu’au fond de vous, votre cœur adore ! Si Airbourne a su toucher autant de fans avec leur musique, c’est grâce a leur passion. Cette même magie qui nous a fait aimer AC/DC, Guns N’ Roses, Metallica ou encore Black Sabbath…
Allez, dites-le… j’entends pas… Airbourne, c’est le groupe de notre génération ! Voilà, merci !