Une scène deathcore française en pleine explosion, surgissent alors une horde de jeunes criards s’imposant ou s’éloignant des premiers rangs d’un style tant discuté : Le métalcore.
Darkness Dynamite, formés en 2007 le jeune combo revient avec un deuxième opus Under The Painted Sky signé chez at(h)ome.
Les parisiens nous offrent, du haut des douze titres de l’album, un rock’n’core enragé et captivant, s’ouvrant à un registre musical allant des seventies au mathcore comme "Silent wait of careless streets" ou encore "Give them ropes", dont les vibrations des guitares ondulant sur une batterie scintillante nous entrainent dans le nouvel univers de Darkness Dynamite, plus mûr et approfondi.
Dès le premier titre "I’m seeking at six," le groupe nous envoie une méchante vague d’agressivité mélodique, à coup de breaks explosifs et rythmiques saccadés.
Certains titres, comme "Dead Ends", se rapprochent d’un hardcore chaotique similaire à celui des américains de Converge. Riffs bourrins, batterie rapide, qui donneraient à peine le temps à l’auditeur de respirer.
Le souffle mélodique de "Breathe", un jeu de toms mêlé aux guitares plus aériennes, nous dépeint une atmosphère à la limite de la mélancolie.
Les solos de guitares sur des titres comme "On cloud 9 "ou encore "Vipers of a greater cold" font partie de ces perles mélodiques de l’album qui contrastent avec la brutalité du reste et nous emportent dans leurs envolées.
Quant à la voix, elle semble définitivement s’éloigner des égorgements du début et vient soulever l’instrumentation.
Qu’elle soit chuchotée, claire ou hurlée, elle reste parfaitement maîtrisée.
L’envolée vocale est similaire à celle de Sam Carter, frontman d’Architects.
Les featurings comme sur "Vanished Gravity", viennent renforcer la puissance vocale de Junior Rodriguez par des timbres plus caverneux.
Grace a Under the painted sky, les parisiens de Darkness Dynamite s'éloignent d'un deathcore simpliste, et nous invitent à les suivre de très près.