Il est 13h le samedi 8 juin, la tension se fait intense au Snowhall Park d'Amnéville, la troisième édition du Sonisphere France est sur le point de commencer.
Les balances de Dagoba résonnent encore quand les premières personnes se dirigent vers la scène Apollo pour accueillir Headcharger qui ouvre le bal. Les tous premiers décibels de ce week end seront ceux de « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band » issu de leur deuxième album Watch the Sun. Les musiciens ont un grand sourire et une énergie débordante, ça saute et ça bouge dans tous les sens sur scène. Côté public les fans se rassemblent devant l'Apollo et les poings cognent en rythme l'air chaud de ce début d'après midi.
Le son est puissant et accrocheur, comme toujours chez Headcharger. On note que la voix de Seb a gagné en maturité depuis leur passage au Divan du Monde, ce qui ravit le public. Les mecs enchaînent avec « All Night Long » le "tube" de leur dernier album Slow Motion Disease dont le refrain est repris par plusieurs personnes en fosse. Petit bémol sur le solo d'Anthony dont on n'entend que quelques bribes. Mais on ne leur en tiendra pas rigueur vu que le groupe enchaîne à la perfection avec un "énorme bordel" selon Seb et les premiers riffs de "Using People As One Of The Fine Arts" font même pousser les premiers moshpits du festival.
Sur scène les Caennais sont sans répit et dans le public ça hoche la tête et ça tape des mains sur le morceau "Dusty Dreams". Le chanteur demande à l'audience si les années 70 lui parle ainsi que Led Zeppelin et au grand plaisir de tout le monde Headcharger envoie la sauce avec un "Communication Breakdown" bien énervé ce qui rameute encore plus de gens devant la scène. Les Caennais ont bien peaufiné ce morceau mythique qu'ils reprennent depuis quelques années. Le son est vraiment adéquate et l'ambiance aussi!
Seb nous rappelle que leur set ne dure qu'une demi heure et que ça fait pas beaucoup de titres. D'ailleurs il est déjà l'heure pour le groupe de jouer leur dernier morceau : "Intoxicated" ; une petite bombe hard rock/ sludge bien trempée comme les dos et les fronts qui se débattent en fosse. Titre judicieux de leur troisième opus The End Starts Here, il laisse le public en haleine et prêt à en découdre pour la suite de la journée. Il n'est pas évident de bien choisir la set list quand on ne joue que 30 minutes pourtant les titres choisis sont "catchy", pleins d'énergie et sans répit! Pour le premier concert de cette troisième édition du Sonisphere France, Headcharger nous a offert une prestation digne d'un grand groupe, avec une set list intelligemment ficelée qui a réussie à motiver le public ainsi qu' un show dynamique et enjoué.
Setlist:
1- You Wanna Dance You Gotta Pay The Band (Watch The Sun)
2- All Night Long (Slow Motion Disease)
3- Using People As One Of The Fine Arts (Slow Motion Disease)
4- Dusty Dreams (Slow Motion Disease)
5- Communication Breakdown (Led Zeppelin cover)
6- Intoxicated (The End Starts Here)
Crédit photos : Page Facebok officielle Headcharger