Samedi 8 juin, 20h05, Scène Saturn...
Bon, pour moi assister à un concert d’In Flames c’est comme aller à celui d’At the Gates : je ne suis pas très réceptif à ce style de musique. Je reconnais que les musiciens sont talentueux mais franchement j’ai du mal. Mais là, il faut savoir reconnaître que les suédois ont du tallent à revendre, communicatifs, précis, remplis de talent ; ils sont ici pour nous faire partager un très bon moment. Et les fans sont présents dans les premiers rangs, totalement en osmose avec la musique jouée ce soir.
D’emblée, on sent une grosse qualité dans le son. La voix d’Anders Fridén est parfaite et les musiciens sont contents, gros sourires et un light minimaliste, (peut-être parce qu’il ne fait pas encore nuit), eux qui nous avaient habitué à des feux de lumières impressionnants qui parfois faisaient passer la musique au second plan.
Le public déchaîné part dans des circle-pits tourbillonnants. L’énergie dégagée par les suédois fait plaisir à voir d’autant plus que le set est ultra-carré, le son de la batterie est percutant et très efficace.
Quand à Anders Fridén, imperturbable et classe il sait se mettre le public dans la poche sans artifice ni frime. Son chant est parfait et sa gestuelle communicative plait aux festivaliers.
Le Death mélodique d’In Flames bénéficie enfin d’un très bon traitement sur la scène du haut, la Saturn. Un set efficace et très professionnel, parfait pour ce qui va suivre sur la scène principale où l’on commence à ressentir une certaine excitation …Slayer va jouer juste après…
Lionel /Born 666
Setlist :
Sounds of a Playground Fading
Where the Dead Ships Dwell
Trigger
Cloud Connected
Ropes
Fear Is the Weakness
The Quiet Place
The Mirror's Truth
System
Deliver Us
Take This Life
My Sweet Shadow
Photos : © 2013 Nidhal Marzouk / Yog Photography
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