Un quart de siècle. On était déjà présents pour les dernières festivités cinq ans plus tôt, et vu l'affiche exceptionnelle prévue pour ce nouvel anniversaire, il était inconcevable que l'on ne revienne pas. Garmonbozia a vu les choses en grand, très grand pour ses 25 ans, avec d'abord la réquisition des deux salles du complexe rennais. Étage et Liberté cette fois, et enfin, avec une affiche historique, encore plus monumentale que les précédentes, déjà remarquables.
Récit du deuxième jour, avec son co-headline electro transformant le Liberté en boîte de nuit metal.
Pestifer
On attaque le samedi consacré à l'anniversaire de Garmonbozia avec le death du groupe belge Pestifer. Après une assez courte introduction sur bande, le groupe ouvre sur "Defeat Of The Nemesis", issu du dernier EP, éponyme. Le son du quatuor est lourd mais précis, on est dans du death technique, voire prog par moments (sur "Subterranean" notamment, également issu de Defeat Of The Nemesis). Les rythmiques de guitares sont agressives, mais les solos (parfois en tapping) sont mélodiques et bien en avant. On apprend rapidement que Jérôme Bernard (le chanteur) est atteint d'une belle laryngite. Le growl reste bien puissant, et le groupe exécute honorablement son concert malgré ces conditions non optimales. Le headbang est permanent, dans la fosse comme sur scène.
La setlist s'articule autour des deux dernières sorties du groupe : l'EP mentionné précédemment, joué presque dans son intégralité, et le dernier album, Expanding Oblivion, sorti en mars 2020, au tout début de la pandémie. On en adore notamment "Grey Hosts", avec ses riffs d'intro très lourds, presque groove, et qui font tanguer les nuques. Les sections de chaque titre s'enchaînent et sont assez différentes les unes des autres. On est en présence d'un groupe aux compositions plutôt bien variées, et le set nous semble passer vite. Pestifer invite le public à bien faire du bruit pour Garmonbozia et lance le dernier titre, "Draconian Daemon". Les guitares lancinantes résonnent, on s'adonne à une dernière session de headbang sur le death tech du groupe. Le combo suivant dans le running order est dans un tout autre style, précurseur (d'une certaine façon) des têtes d'affiche.
Setlist Pestifer
Intro (sur bande)
Defeat of the Nemesis
Silent Spheres
Ominous Wanderers
Elysium
Grey Hosts
Subterranean
Draconian Daemon
Ho99o9
C'est un radical changement d'ambiance, certainement pas le dernier, qui nous attend en descendant au Liberté. On abandonne le death technique de Pestifer pour retrouver le hip-hop/punk/horrorcore de Ho99o9, prêt à enflammer la foule. Si on n'est pas encore en configuration boîte de nuit (ce sera pour plus tard), on est déjà en présence d'un set fort entraînant. Il faut dire qu'entre les instrus qui claquent et le jeu de scène déjanté, difficile de rester de marbre. Eaddy est impressionnant, il bouge dans tous les sens entre ses lignes de chant punk, saute et part en stagedive. TheOGM, plus discret car occupé aux claviers pendant l'essentiel du set, en impose avec sa tenue toute jaune et son énorme chapeau, qui lui donne un peu des airs de Cthulhu. Le lendemain du ciné-concert de The Great Old Ones, l'image peut se faire dans les esprits. Le batteur, Billy Rimer, est lui plus en retrait, mais sa frappe puissante sert la nervosité du concert.
Car si le show est plus qu'assuré sur scène, les titres sont également souvent de purs concentrés de rage. Les "Got It, Oh Fuck You Got It" du refrain de "BITE MY FACE" (un titre sur lequel Corey Taylor donne de la voix en studio) en sont un des premiers clinquants exemples. Interprétés un peu plus loin dans le set, "Street Power", "BATTERY NOT INCLUDED", "LOWER THAN SCUM" ou encore "PROTECT MY BITCH PT.2" sont autant de brûlots. C'est le chaos, tout est réuni pour ce premier concert dans la grande salle pour dynamiter la foule. Et elle ne se fait pas prier, le changement d'ambiance avec les concerts de la veille est total ! C'est aussi dû au public, partiellement renouvelé.
Intercalés entre les titres punks, plusieurs samples constituent des respirations bienvenues. Un bout du "My Way" de Sinatra, notamment, mais aussi le début du "Mr. Sandman" des Chordettes. L'enchaînement est royal quand ces samples sont coupés pour revenir au titres nerveux du combo ! Sur la fin du set, TheOGM abandonne plus souvent ses claviers pour venir vociférer en duo avec Eaddy. C'est notamment le cas sur "Knuckle Up", avec son refrain addictif et ses "No shit, we don't take no shit". Alors que le set devait se terminer dessus, Ho99o9 nous offre un peu de rab et termine par "F.O.G. (Error)". Ho99o9 mélange les styles, combinant rap, headbang, metal et samples électro, tout en restant résolument punk et vindicatif. Après avoir apprécié leurs sets dans les festivals en plein air, cette impression est clairement confirmée en salle.
Setlist Ho99o9
BITE MY FACE
Street Power
BATTERY NOT INCLUDED
Mr. Sandman (The Chordettes, interlude sur bande)
PROTECT MY BITCH PT.2
LOWER THAN SCUM
My Way (Frank Sinatra)
Sub-Zer0
Knuckle Up
F.O.G (Error)
Sépulcre
Alors que l'on se remet tout juste du set assez maboule de Ho99o9, on file à l'Etage retrouver Sépulcre. Deuxième (et déjà dernier) groupe de death du jour, style moins représenté qu'il y a cinq ans, Sépulcre est un groupe très jeune et local. Les bretons sont accueillis par une salle très remplie. Le quatuor du frontman Kevin Desecrator a beau être jeune, ses membres ont déjà de la bouteille dans d'autres formations de renommée : on trouve des anciens de Venefixion, Skelethal ou encore Cadaveric Fumes. Cela se ressent dans le style. Sépulcre, qui porte bien son nom, délivre un gros death old-school, lourd et caverneux à souhait ! Et malgré sa jeune existence, le combo a déjà un rendu super propre. Ses deux seuls courts EP sont défendus ce soir, l'attaque se faisant sur le plus récent : Cursed Ways Of Sheol. Les titres s'enchaînent bien, mais le style reste répétitif et on finit par quitter la salle après 30 minutes. Le temps avant le prochain set nous permet d'aller faire un tour aux nombreux stands de merch, et de nous attarder sur les affiches des dates Garmonbozia placardées au rez-de-chaussée du complexe, sorte de Hall Of Fame. En 25 ans, l'équipe rennaise a programmé de sacrés pointures, et pas uniquement du metal. Même les Doors (Ray Manzarek et Robby Krieger du moins), qui ont foulé les planches du Liberté 11 ans auparavant !
Setlist Sépulcre:
Cursed Ways Of Sheol
Morbid Transcendence
Aethyr Emanations
Four Divinity Enthronation
Relics From Unearthly Cult
Drowned in Impure Semen
Orange Goblin
Avant de transformer le Liberté en dancefloor géant avec les pontes du metal synthwave, il reste Orange Goblin. Ovni par rapport aux autres concerts de la salle rennaise, la bande à Ben Ward (chant) vient jouer du rock et asséner du riff. Le public le sait, et il est chaud ! "It's A Long Way To The Top (If You Wanna Rock N Roll)" résonne dans les haut-parleurs, la tension monte, ça commence déjà à chanter à tue-tête et taper du pied dans la foule. Quand le quatuor arrive sur scène, la musique s’interrompt et le groupe ouvre avec "Scorpionica". Le stoner metal des Anglais prend tout de suite, la foule est déjà bien dynamique. Ben est très communicatif et harangue la foule pendant les solos de Joe Hoare (guitare). Les sourires se lisent déjà sur les visages, ceux du public comme sur scène ! Le bassiste, Harry Armstrong, est le seul membre récemment arrivé dans la formation (depuis 2021). Il n'est clairement pas en reste question charisme, et se montre aussi présent scéniquement que les autres.
On peut le dire, le stoner n'est pas vraiment à l'honneur cette année. Si le vingtième anniversaire avait vu la programmation de quatre groupes du genre, de Somali Yacht Club à My Sleeping Karma en passant par The Vintage Caravan et Stoned Jesus, les amateurs du genre n'ont qu'Orange Goblin pour se satisfaire cette année. L'attente est donc haute, et le groupe s'en montre tout à fait à la hauteur. Le son de guitare n'a jamais été aussi bluesy depuis deux jours. Particulièrement sur l'intro de "Saruman's Wish", seul extrait du premier album, et dont les influences heavy 70's sont évidentes. Sur d'autres titres ("Made Of Rats") c'est un son encore plus gras que l'on retrouve. Tout en puissance !
En bon leader, Ben multiplie les interventions auprès du public. D'abord en invitation la salle à faire le max de bruit et se donner à fond pour Garmonbozia et ces 25 ans de concerts, puis pour Lemmy. Il demande aussi un gros wall of death sur "They Come Back (Harvest Of Skulls)", obtenu avec entrain ! Enfin, pour annoncer à la foule survoltée que ce show est le dernier du groupe cette année, qui reprend la route du studio pour travailler sur le prochain album. On a hâte de voir ce que ça va donner, ce sera le premier avec Harry !
Après le brûlot bien speed "The Devil's Whip", Ben s'affuble d'un chapeau conique d'anniversaire (qu'il retirera vite) avant le final. "Quincy The Pigboy", puis "Red Tide Rising" pour clore ce concert bien chaud !
Setlist Orange Goblin:
It's A Long Way To The Top (If You Wanna Rock 'N' Roll) (AC/DC, sur bande)
Scorpionica
Sons Of Salem
Saruman's Wish
Made Of Rats
The Filthy & The Few
Some You Win, Some You Lose
Acid Trial
Renegade
They Come Back (Harvest of Skulls)
The Devil's Whip
Quincy The Pigboy
Red Tide Rising
Ved Buens Ende...
Le changement d'ambiance promet d'être drastique une fois encore. Si quasiment tous ont été regroupés la première journée, Garmonbozia a encore un peu de black metal à proposer. Et concernant le groupe qui s'apprête à jouer à l'Etage, c'est une occasion exceptionnelle ! Ved Buens Ende... est l'un des groupes norvégiens les plus uniques et appréciés du black metal avant-garde, auteur d'un album qui a fait référence dans le style (Written In Waters, sorti en 1995) et dont les membres ont ensuite continué dans d'autres poids lourds (Aura Noir, Arcturus ou encore Dodheimsgard). Malgré le statut culte du groupe, sa très longue période de split fait de ce soir sa première date en France. Programmer Emperor en salle pour la première fois depuis le début du millénaire était une prouesse, mais avoir Ved Buens Ende... en première française c'est remarquable aussi. Cinq ans après Master's Hammer et Tormentor, on retrouve ce plaisir de la découverte en live.
Au tout début du set sur "Coiled In Wings", le son est un peu en défaut. Assez rapidement amélioré, le son est nickel lorsqu'arrivent les premières lignes de chant de Carl-Michael Eide (également guitariste, initialement batteur). Sur un micro plein d'écho, le chant clair d'Eide est tout de suite envoûtant. Il se dégage de la composition quelque chose de très particulier. L'association entre ce chant mystique, les riffs et rythmiques black et cette écriture alambiquée et complexe semble unique. La fin du titre voit l'apparition des premiers vocaux hurlé, assurés par Vicotnik (également guitariste). Contrastant drastiquement avec celui d'Eide, son chant est âpre et caverneux, et contribue à ce mélange d'ambiances caractéristique du groupe. À la richesse et à la profondeur des titres également.
Après "I Sang For The Swans", qui reste dans la même veine des compositions très complexes, Eide annonce que le groupe va maintenant jouer un titre de la démo. Par rapport à Written In Waters, la démo de 1994 Those Who Caress the Pale est un plus concise. L'attaque de "A Mask In The Mirror" est effectivement beaucoup plus nerveuse, suivie d'un break beaucoup plus mid-tempo. Le riff qui groove entraine le public jusqu'à la fin abrupte du titre, une remarque régulière du set. C'est presque surprenant vu la richesse et la complexité des compositions, mais Ved Buens Ende... finit souvent ainsi ses morceaux.
On se laisse volontiers emporter dans l'univers étrange du groupe, avec ces compositions qui marient black et structures jazz. On s'amuse d'entendre Eide présenter "It's Magic" et "Den Saakaldte" comme leurs titres les plus pop (!). Mais surtout on savoure l'instant présent, au vu des épreuves que le groupe et ses membres ont eu à traverser. Le tabouret à roulettes sur lequel Eide reste assis pour l'ensemble du set en est un rappel...
Setlist Ved Buens Ende...:
Coiled in Wings
I Sang for the Swans
A Mask in the Mirror
Carrier of Wounds
It's Magic
Den Saakaldte
Autumn Leaves
The Plunderer
Carpenter Brut
On y est, on arrive aux deux têtes d'affiche de cette seconde journée. Le Liberté s'apprête à passer des guitares lourdes d'Orange Goblin aux nappes de synthés de Carpenter Brut. Clairement, à en voir le pic d'affluence à ce moment, l'artiste poitevin est très attendu, comme Perturbator après ! Et il faut reconnaître qu'on comprend pourquoi, en plus du côté addictif/dancefloor de leur musique, un gros jeu scénique à base de pléthore de spots d'éclairage s'apprête à nous en faire voir (littéralement) de toutes les couleurs.
Comme on s'y attendait, c'est la fête, la salle s'est transformée en une boîte de nuit metal géante. Sur scène, Carpenter Brut est accompagné de deux musiciens, assurant un minimum constant de spectacle scénique. Adrien Grousset aux guitares, avec ses riffs, poses ou solos, et Florent Marcadet à la batterie, s'offrant également un solo. Le pupitre de DJ de Carpenter Brut est mobile et se tourne vers Florent pour ses solos. Les lights convergent alors, amplifiant cette sensation de mise en valeur. À d'autres occasions, le pupitre se déplace du centre vers un côté de scène pour laisser Adrien en prendre le centre. C'est cool, le leader sait s'effacer, même si c'est son projet.
Le show reste en revanche très millimétré, enchaînant les titres à l'identique d'un soir à l'autre. La setlist de la tournée est largement centrée sur le dernier album Leather Terror, avec sept titres. Si le public est bien à fond, on reste trop marqués par le précédent pour s'y abandonner complètement.
Setlist Carpenter Brut:
Opening Title (sur bande)
Straight Outta Hell
The Widow Maker
Roller Mobster
Beware the Beast
Day Stalker
Night Prowler
Disco Zombi Italia
Imaginary Fire
Color Me Blood
Monday Hunt
Hairspray Hurricane
Leather Terror
Turbo Killer
5 118 574
Le Perv
Maniac (Michael Sembello)
Rotting Christ
Intercalés entre les deux têtes d'affiches de la journée qui ont déjà fait du Liberté une piste de dance, le dernier groupe de metal est programmé à l'Etage. Il s'agit de Rotting Christ, référence du metal extrême grec, déjà passé ici il y a dix ans. Avec leur réputation de bêtes de scène, on a de quoi se réveiller un grand coup et se défouler une dernière fois avant de retourner danser. On ne va pas être déçus ! L'ouverture sur les chœurs religieux de "ΧΞΣ" (666) fait bien monter la pression. Et dès l'arrivée des premières guitares, la foule se donne déjà à fond, reprenant en chœur. Le quatuor enchaîne avec "Κατά τον Δαίμονα Εαυτού" (Kata Ton Daimona Eaytoy), un second titre en langue hellénique, issu comme le premier de l'album éponyme, sorti en 2013. C'est très épique et il y a un côté folk metal, avec les enregistrements de cornemuse. Puis "Fire, God And Fear", issu du dernier album en date, The Heretics (2019).
L'énergie dégagée par Rotting Christ (et en particulier son chanteur Sakis) est phénoménale. Le reste du groupe n'est pas en reste et chacun se donne à fond. Les bassistes et guitaristes en poste depuis 2019 (respectivement Spades et Kostis Foukarakis) ont déjà bien pris leurs marques. "Dub-Saĝ-Ta-Ke", issu d'Aealo, retourne le public avec ses rythmiques explosives. La pression retombe avec le plus mélodique "Demonon Vrosis" avant de retrouver l'énergie primale du gros brûlot "Societas Satanas". Puissant ! La setlist est bien équilibrée, distillant beaucoup d'énergie avec assez de pauses bien placées. Les nuques se déchainent, le public de l'Etage bouge comme jamais, la réputation de Rotting Christ n'est pas usurpée. C'est une machine !
On retourne vers du mystique avec l'intro monastique de "In Yumen-Xibalba". L'épique final de l'ouverture de Κατά τον Δαίμονα Εαυτού est chaleureusement repris en chœur dans le public, et on continue ensuite sur cet album (décidément bien représenté ce soir) avec "Grandis Spiritus Diavolos". La fin revient et reste dans le registre épique, avec "The Raven"puis "Noctis Era". Les rythmes épiques font taper du pied, le public se dépense une dernière fois avant de ranger les armes. Merci, c'était l'un des meilleurs concerts du festival !
Setlist Rotting Christ:
666
Kata Ton Daimona Eaytoy
Fire, God and Fear
dub-sag-ta-ke
Demonon Vrosis
Societas Satanas
Non Serviam
In Yumen-Xibalba
Grandis Spiritus Diavolos
The Raven
Noctis Era
Perturbator
Concert final de l'évènement (il restera bien le DJ Set Künmaster ensuite, mais c'est différent), le duo Perturbator prend place sur la scène du Liberté. À l'instar de l'alternance Ved Buens Ende.../Carpenter Brut, le changement avec Rotting Christ est total. Comme tout à l'heure, on sort d'un set si bon qu'il va nous falloir un certain temps pour nous adapter. La fatigue commence également à se pointer, même si logiquement le set rythmé du duo devrait nous aider à tenir.
On trouvait déjà le jeu scénique de Carpenter Brut bon avec toutes ses lights, là c'est un cran au-dessus. La scène est très équilibrée, avec Perturbator alias James Kent sur la gauche, entre ses synthétiseurs et sa guitare électrique, et son batteur live (Dylan Hyard) sur la droite, les deux plateformes étant reliées par un mur doté d'un pentagramme et couverts de leds. Le visuel est magnifique, et d'un titre à l'autre les leds alternent, révélant des motifs différents. C'est classe et pratique, ça fait un backdrop dynamique. Comme pour Carpenter Brut, les spots balancent moult rayons de lumière dans la fosse. On a quand même l'impression qu'il y en a moins que tout à l'heure, ou alors les couleurs sont plus tamisées.
Les titres s'enchaînent largement sans interruptions, et étrangement, peu du dernier album (Lustful Sacraments) sont à l'honneur. On apprécie "Death Of The Soul", et globalement l'ambiance plus sombre des compos que pour Carpenter Brut. Si l'impression de boîte de nuit metal est toujours présente, c'est au final moins dansant et plus ambiant. Plus sombre aussi, clairement. On se donne mais la fatigue finit par s'installer, on partira donc avant la fin du set. Et sans la carotte d'un dernier concert metal ensuite, une partie du public également. Sans doute celui qui était plus venu pour la programmation de l'Etage que pour l'ambiance darkwave du Liberté.
Setlist Perturbator:
Intro
Excess
She Is Young, She Is Beautiful, She Is Next
Neo Tokyo
Future Club
Death of the Soul
She Moves Like a Knife
Diabolus Ex Machina
Humans Are Such Easy Prey
Messalina, Messalina
Venger
Tactical Precision Disarray
Beaucoup plus hétérogène que le premier jour, très orienté black metal, ce samedi a réservé son lot de surprises. Il y en avait pour tous les goûts, du gros death old-school à la darkwave, en passant par du stoner et du black avant-garde. À de rares exceptions près à l'Etage, le son était très bien calibré pour ce second jour. Comme il y a cinq ans et même encore plus, le festival d'anniversaire est un grand évènement ! Merci Garmonbozia, et à dans cinq ans ! Enfin, on se reverra bien avant vu la qualité de la programmation que le roi lézard propose.
Crédits photos : Arnaud Dionisio. Toute reproduction interdite sans l'autorisation du photographe.