Stille Volk au Hellfest 2013


Vendredi 21 juin - Temple - 11h40

Alors que les australiens de Captain Cleanoff viennent à peine de ranger leurs instruments sur la scène voisine de l’Altar, nous voilà prêts pour un tout autre style.

Le quatuor de Stille Volk monte sur scène et les instruments traditionnels commencent à résonner.

Je suis sûr que certains fans de musique extrême qui ne sont pas encore partis après la prestation du grind australien ont dû se demander ce qu’il se passait.

 

Le set débute de manière classique, mais avec la néanmoins toujours aussi belle Danse de la corne. Les fans sont là, et prennent vite le rythme endiablé de cet hommage à Pan.

Le passé resurgit encore davantage avec Ait vist lo lop, un grand classique de tous les groupes à influence médiévale, tant ce morceau est magnifique.

Vient ensuite encore un grand classique, le Roi des Animaux. Ô combien il a dû être difficile pour Patrick, Patrice, Sarg et Yan de choisir seulement si peu de titres pour un spectacle d’une demi-heure seulement, parmi les très nombreux grands morceaux du groupe.

 



 


Au fil des concerts que j’ai pu voir de Stille Volk, j’avais toujours un regret : qu’ils ne jouaient que rarement l’adaptation d’un des meilleurs morceaux d’Iron Maiden To Tame a Land. Mais en ce glorieux jour d’été 2013 (du moins du point de vue calendaire, car la météo était encore quelque peu récalcitrante), voilà que résonne enfin à mes oreilles ébahies Adoumestica una Terro ! En passant, je me dis que l’occitan, ça doit pas être si dur que ça à apprendre…

 

Il est temps ensuite de rendre hommage à l’esprit festif qui caractérise également Stille Volk, et ce n’est pas le poète Pierre de Nesson qui me contredira, à travers le très joyeux Banquet, qui résonne à travers le Temple, jusqu’à la lie…

Aucun doute, Stille Volk compte toujours des adeptes parmi les métalleux purs et durs et le public festoyait avec eux.

On aurait même pu croire par moment à une invasion normande, avec des drapeaux aux léopards dorés qui s’agitaient pendant que les cors de brume sonnaient au loin…

En tout cas, ma première matinée au Hellfest s’achève en beauté, dans la joie et dans la bonne humeur…

 

Thomas Orlanth

Photos : © 2013 Thomas Orlanth
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

 



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