Dimanche 23 juin - 12h15 - Mainstage 2
Welcome Home, young rockers!
Après la superbe prestation rafraîchante de Waltari, j'avais le choix en ce dimanche "matin" : prolonger un petit repos près du Bar à Vin, aller me perdre sous les tentes, ou revenir assister à du bon hard rock sur les MS. Car oui, j'avais coché Heaven's Basement, formatiion dont j'avais bien aimé le single qu'ils avaient offert à leur fan en vidéo mais que je n'avais pas eu le temps d'approfondir. Ma foi pourquoi pas ? Vers midi c'est une heure propice au bon son old school de jeunôts qui en ont plein les baloches. Alors je m'attendais à une sorte de Airboune anglais, mais en fait... non !
Vous vous rappelez de The Darkness ? Groupe hard rock glam anglais devenu culte très vite au début des années 2000 puis quasi disparu (avant un retour récent plutôt quelconque) ? Et bien Heaven's Basement c'est une sorte de V2, mais avec des compos plus modernes et typées US. Il est vrai que le parallèle vocal entre Aaron Buchanan et Justin Hawkins, le sulfureux frontman de The Darkness, est parfois frappant... mais sur scène, c'est autre chose, Aaron n'étant pas affublé d'une guitare et semblant encore un peu en retrait au niveau du charisme.
Cela n'empêche pas les jeunôts de nous offrir un show plutôt correct, assez conventionnel avec un public interpelé de façon (trop ?) classique, manquant peut-être de répondant mais bien huilé et rock 'n' roll à souhait. Faut dire qu'après les délurés de Waltari il fallait s'attendre à une certaine retombée, mais Heaven's Basement fait le boulot et assure avec professionnalisme.
Au niveau des morceaux joués, tous isssus du premier et unique album Filthy Empire sorti il y a quelques semaines, ils font plus ou moins mouches. Le "Fire, Fire" que je connaissais déjà est excellent et remue un public jusque là assez réservé. "Welcome Home" en ouverture a également ce bon potentiel hymnesque qui fait plaisir, tout comme le bouillant "I Am Electric" qui voit Buchanan s'énerver un peu !! C'est bien, et ça fait du bien, c'est déjà ça.
Alors certes, le jeune combo britannique signé chez Red Bull Records ne manquait pas d'entrain ni d'énergie en ce début de journée, mais encore un peu tendre et timide pour prétendre à plus haut dans l'affiche à mon avis. Cela viendra certainement au fil des années et un second album attendu au tournant, tant le premier semble avoir été apprécié.
Setlist :
Welcome Home
Can't Let Go
Fire, Fire
Nothing Left to Lose
I Am Electric
Heartbreaking Son of a Bitch
Executioner's Day
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http://www.yog-photography.com
Photos : © 2013 Nidhal Marzouk / Yog Photography
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