Heavy Week-End 2024 – Jour 3 (23.06.24)

Dernier jour pour le Heavy Week-End. Le soleil est enfin revenu, mais ce n'est pas le cas d'une partie du public puisqu'environ 10 000 spectateurs (sur 25 000) ont fait le déplacement. Les absents ont toujours tort : le Zénith de Nancy est loin d'être sold out mais les conditions sont très agréables pour cette dernière journée qui s'avère être la meilleure du week-end avec une affiche prometteuse réunissant Ayron Jones, Tom Morello, Alice Cooper et Judas Priest.

Ayron Jones - 17h20

Comme d'habitude, planning respecté : Ayron Jones s'empare de la scène à 17h30 pétantes. La scène est très épurée avec uniquement la batterie de Malachi Zachariah au centre, et pourtant le groupe semble remplir l'espace aisément. Dès leur entrée, les musiciens semblent ravis d'être là, surtout Matthew Jacquette (guitare) qui ne cesse de sourire. Le riff bien gras de "Boys from the Puget Sound" ouvre le set et déjà le son chaud et gras de la basse de Tyrone Lovelace fait plaisir à entendre. Ayron Jones distille son rock venu de Seattle avec un côté pop à la Lenny Kravitz. Sans plus tarder, il passe à "Emily" avec son riff stoner. Le son est parfait, tout est audible et sur scène il se passe vraiment quelque chose. Pas besoin d'animations, de gadgets, de flammes, la musique parle d'elle même. Matthew se déhanche de façon sensuelle et va constamment chercher des yeux le public. Quant à Tyrone, il bouge de partout et fait participer la foule, un vrai régal. Ayron quant à lui est posé au centre de la scène en patron, avec des riffs et une voix sublime. C'est le moment de sortir "Supercharged" qui conquiert la foule, même les gradins tapent dans les mains. Attirés par le son réconfortant du groupe, les promeneurs  dans la forêt qui jouxte le Zénith s'arrêtent pour en profiter. Ayron parle à tout le monde et c'est tant mieux. Le soleil brille, les flammes réchauffent, on est bien.

"On Two Feet I Stand" offre un riff sexy porté par Malachi toujours aussi carré et subtil dans son jeu au charley. Une belle communion s'installe entre le groupe et le public. Pour preuve, Matthew s'adresse aux spectateurs en français pendant qu'Ayron accorde sa guitare. Mais Ayron Jones ce n'est pas que du rock groovy, un peu stoner, le chanteur puise dans des influences plus modernes comme le hip-hip avec "Otherside" et revient vite au rock grunge avec une petite reprise de "Smells Like Teen Spirit" de Nirvana. Après tout entre Seattle et Aberdeen, dans l'état de Washington, il n'y a même pas deux heures de route. L'ambiance se calme avec la ballade "Blood in the Water", plus bluesy. Matthew s'efface pour laisser Tyrone et Ayron en totale communion. La foule commence à arriver et c'est tant mieux : il ne fallait pas louper ce qui se passe sur scène. Le bassiste gratifie le public d'un petit solo et joue avec lui en demandant à quel point il peut aller dans les graves avec sa basse. Puis Ayron ordonne aux spectateurs de lever les mains pour démarrer "Mercy". Pour finir, le groupe prend possession de l'avant-scène qui a fait son grand retour. Un peu compliqué de se mouvoir avec un câble à l'ancienne. "Take Me Away" est un peu plus speed, Matthew headbangue, Tyler court partout, les flammes jaillissent et laissent les spectateurs ravis. Le groupe, tellement généreux, est le seul à déborder un peu de son temps de jeu - et personne ne s'en plaindra !

Encore une première partie de qualité pour ce troisième jour de festival. La palme du groupe le plus sympathique du weekend revient aisément à Ayron Jones et ses comparses, décidément bien partis pour une belle et longue carrière.

Setlist Ayron Jones :

Boys From the Puget Sound
Emily
Supercharged
On Two Feet I Stand
Otherside (avec un extrait de Smells Like Teen Spirit)
Blood in the Water
Mercy
Take Me Away

Tom Morello - 18h25

18h23, la bande originale de La Guerre des Mondes retentit dans l'amphithéâtre. Toujours assez peu de monde en gradins mais une belle foule s'est agglutinée devant les barrières et s'apprête à vivre un énorme set. Tom Morello arrive simplement, bien accueilli par les fans, et commence par son nouveau single "Soldier in the Army of Love". Son guitariste assure le chant clair mais Tom rappe. Alors bien sûr il n'a pas le flow de son ex-collègue Zach de La Rocha (iconique chanteur de Rage Against The Machine) mais il s'en sort bien. S'ensuit le très indus "Vigilante Nocturno" et la masterclass commence : Tom Morello s'emploie à utiliser l'intégralité des techniques possibles à la guitare et c'est un bonheur de le voir maîtriser avec autant de facilité son instrument. Le guitariste a l'air vraiment heureux d'être là. D'ailleurs il restera jusqu'à la fin de la soirée pour assister à la prestation de Judas Priest et même essayer la Harley, puis la veste de Rob Halford.

Dès les premières notes du premier medley reprenant les riffs de Rage Against the Machine, le public s'active. Dommage que les morceaux s'enchaînent, on aurait aimé plus en profiter, mais le gros avantage d'un concert de Tom Morello est l'éclectisme musical. Alors certes, certains peuvent penser que le guitariste est plus un cover band qu'un projet solo mais cela permet de passer d'un univers à un autre. Et voici que démarre le très disco "GOSSIP" fait en collaboration avec Måneskin. Tom remercie les groupes de cette troisième journée et confesse que c'est un honneur d'être avec ses héros. Sur le plus punk "Let's Get this Party Started", l'artiste engagé joue avec son micro de guitare comme pour scratcher avec un vinyl. Durant tout le set, des images fortes et portraits d'activistes sont diffusés en backdrop. Le riff sexy de "Hold the Line" est hyper efficace et Tom Morello décide d'investir l'avant-scène pour nous montrer sa technique avec sa tige vibrato.

Comme The Last Internationale dont il a toujours dit du bien, il reprend le très punk "Kick Out the Jams". Ca saute un peu plus dans le public et sur les écrans apparaît un homme masqué avec des pin's "Fuck Trump". Histoire de réveiller encore plus la fosse, le groupe entonne un deuxième medley Rage Against the Machine. Pour calmer les ardeurs et préparer à une fin de set dantesque, la photo du chanteur défunt Chris Cornell apparaît et les notes de "Like a Stone" d'Audioslave, le groupe qui a réuni Cornell et Morello, résonnent. On est dans le domaine du mythique et il est très émouvant de voir le portrait de Chris affiché en grand. Autre reprise bien connue des fans du guitariste et de Rage Against the Machine : "The Ghost of Tom Joad" de Bruce Springsteen dans une version un peu moins musclée. Tom joue avec les dents et révèle l'inscription "Cease Fire" (en référence aux bombardements de Gaza par Israël) au dos de sa guitare. Il est temps de passer à l'un des grands moments du week-end : "Killing in the Name" de Rage Against The Machine. Pour des questions de droits d'auteur, le guitariste n'a pas le droit de chanter ce morceau. Aucun problème : le public se déchaîne. Ca slame, ça pogote, ça saute. Le chanteur s'avance pour faire des doigts d'honneur repris en chœur par le public. Un pur bonheur ! Et pour achever la foule, il demande à la fosse de sauter le plus fort possible pour déclencher un tremblement de terre sur la reprise "Power to the People" de John Lennon. Il n'a jamais fait aussi chaud ! Le groupe quitte la scène sur la bande son "Don't Worry Be Happy" qui résume bien notre sentiment après ce concert. La sécurité distribue des bouteilles d'eau aux premiers rangs car après un tel set, il faut s'hydrater, c'est sûr. Tom Morello a tout emporté avec lui. On aurait certes aimé un set plus long avec des morceaux de son autre projet The Nightwatchman ou d'autres titres de sa discographie en solo, mais quel bonheur de voir un tel artiste à l'énergie communicative !

Setlist Tom Morello :

Soldier in the Army of Love
Vigilante Nocturno
Testify / Take the Power Back / Freedom (Medley Rage Against the Machine)
GOSSIP
Let's Get this Party Started
Hold the Line
Bombtrack / Know Your Enemy / Bulls on Parade / Guerilla Radio / Sleep Now in the Fire / Bullet in the Head (Medley Rage Against the Machine)
Like a Stone
The Ghost of Tom Joad (reprise Bruce Springsteen)
Killing in the Name
Power to the People (reprise John Lennon)

Alice Cooper - 20h00

35 minutes de pause ne sont pas de trop pour reprendre ses esprits et pour installer la scène. Les gradins des côtés sont bien vides et la fosse à moitié remplie. A l'heure pile, des figurants déguisés en médecin de peste sonnent la cloche et tirent sur le rideau pour dévoiler la couverture d'une gazette annonçant le bannissement d'Alice Cooper. L'artiste fend la page vêtu d'un costume élaboré. D'ailleurs il changera plusieurs fois de vestes pendant le concert. Le public réagit directement à "Lock Me Up" et continue avec "Welcome to the Show". Tout le monde reprend le refrain, la guitariste Nita Strauss harangue la foule et offre un solo ainsi que ses collègues Ryan Roxie et Tommy Henriksen. Le son est excellent, les musiciens en pleine forme, le public chante, Alice est en voix, que demander de plus ? Des classiques avec "No More Mr. Nice Guy" et "I'm Eighteen". Le chanteur n'a plus 18 ans mais fait preuve d'une énergie imparable. Le tout soutenu par la basse de Chuck Garric, tout sourire, et Glen Sobel, impérial avec des parties de batterie variées. On revient au bon vieux temps du rock 'n roll avec "Under My Wheels" (sorti en 1971) et un très beau solo de Nita qui joue de l'autre côté du manche. Dommage que l'avant-scène ne serve à rien.

"Bed of Nails" répond à nos attentes : quel plaisir de voir Alice prendre possession des lieux et chanter les yeux dans les yeux avec les fans. Il se passe tant de choses, entre Alice Cooper et sa présence indéniable, le groupe en arrière plan qui  délivre solo sur solo, le public qui chante. Un vrai show complet. Le chanteur enfonce le clou, enfin l'épée, avec le classique "Billion Dollar Babies" et son pistolet à faux billets. Tommy Henriksen prend possession de l'avant scène : difficile d'imaginer que le guitariste qui bouge comme un jeune homme a eu 60 ans il y a quelques mois. Puis c'est au tour de Ryan, brandissant un drapeau français, de se "battre" manche de guitare contre épée avec le maître. Nous ne sommes même pas à la moitié du show que le budget accessoires est explosé. "Snakebite" est l'occasion pour Alice Cooper de montrer son serpent, non pas en plastique mais bien vivant. Le reste du groupe assure les chœurs sauf Nita qui délivre une prestation énergique et proche du public.

Devant ce spectacle bien réglé qui fourmille, "Be My Lover" est bienvenu pour se poser. Chuck Garric chante avec Alice et confirme l'impression de ce début de concert : c'est une des meilleures prestations du festival. C'est toujours un bonheur de voir le chanteur dénoncer les travers de l'Amérique, ("Lost in America"). Sur "Hey Stoopid", le public reprend les "Hey Hey Hey" pendant qu'Alice Cooper affiche une belle complicité avec Ryan Roxie avant d'aller planter son aiguille dans le paparazzi qui s'est introduit sur scène. Quelques slams se lancent même du côté droit du public.

Glen Sobel entame alors un solo et amuse la galerie pour permettre aux roadies de bouger les meubles. C'est l'heure de la partie "concept" du concert qui va nous mener jusqu'à la fin du spectacle. Car Alice Cooper a préparé une narration aux petits oignons. Le chanteur, en haut des escaliers, nous accueille dans son cauchemar avec "Welcome to my Nightmare". Au pied des marches, les musiciens répondent à la baguette. Le temps pour Alice de maltraiter sa poupée avec "Cold Ethyl", avant qu'un petit vent frais ne vienne rafraîchir la fosse qui brule de ferveur. Pris de folie, le chanteur va en enfer avec un "Go to Hell" qui mélange un riff stoner et de la samba, le tout souligné par Alice Cooper aux maracas. Derrière lui les squelettes dansent sur les écrans, et une succube munie d'un fouet se déhanche sur scène. Le chanteur chasse ses démons métaphoriquement et physiquement, et enlève la perruque de la danseuse avant de l'expulser de la scène. Cette dernière n'est autre que Calico Cooper, la fille du chanteur qui reprend le rôle de sa mère.

Toujours dans son rôle de chef d'orchestre, le chanteur mène le public à la baguette, ou plutôt à la cravache avec le classique "Poison" et la fosse répond en chœur. En fond, les quatre musiciens prennent des poses de guitar heroes ce qui permet de décerner la palme de la photogénie à ce concert de folie. La setlist best-of continue avec "Feed My Frankenstein" et l'apparition de la créature du docteur. Nita et Ryan reviennent vers les fans pour un déluge de soli. La démonstration technique et mélodique ne s'arrête pas là."Black Widow Jam" met en valeur les talents de Nita avec à la fois un solo néo-classique et du tapping. Vient la fin du show et celle de l'histoire : Alice Cooper arrive en camisole et se fait taser. Il est absolument habité dans le rôle de fou à lier en interprétant "Ballad of Dwight Fry". La suite du spectacle va être encore plus grand guignolesque : des démons s'emparent du chanteur pour le guillotiner. Le 14 juillet n'est pas loin. "I Love the Dead" se fait sans Alice, enfin sans son corps du moins car la succube trimballe la fausse tête du chanteur sur toute la scène pendant que le public chante.

Heureusement, Alice Cooper revient. En cette année présidentielle aux Etats-Unis et chaotique en France, il veut être "Elected". Il monte sur les escaliers pour délivrer son discours et des rubans sont jetés dans la foule. Le show se termine par le classique "School's Out". Le chanteur change encore de tenue, des ballons sont lancés dans la foule pendant que le groupe joue une partie de "Another Brick in the Wall pt 2" de Pink FloydAlice introduit les membres du groupe et finit "modestement" par lui-même.

Bien sûr, les fans d'Alice Cooper n'ont rien découvert : comme dans un concert de KISS, toute la mise en scène est connue. Mais l'artiste a embarqué tout le monde, et malgré les années qui passent, il est toujours en forme et emmène avec lui des musiciens toujours aussi généreux et ravis d'être ici. Le public a été exemplaire, chantant, slammant et ravi du spectacle proposé. Chapeau l'artiste !

Setlist Alice Cooper :

Lock Me Up
Welcome to the Show
No More Mr. Nice Guy
I'm Eighteen
Under My Wheels
Bed of Nails
Billion Dollar Babies
Snakebite
Be My Lover
Lost in America
Hey Stoopid
Welcome to My Nightmare
Cold Ethyl
Go to Hell
Poison
Feed My Frankenstein
Black Widow Jam
Ballad of Dwight Fry
I Love the Dead
Elected
School's Out

Judas Priest - 22h15

45 minutes bien nécessaires pour reprendre des forces après le TGV Tom Morello/Alice Cooper et surtout pour mettre en scène le dernier show du week-end. Là encore les gradins et la fosse se vident (demain, c'est lundi). Dommage car Judas Priest va dérouler un spectacle efficace. Deux minutes avant l'heure, l'intro démarre et déjà le public chante. "Panic Attack" issu du dernier album donne le tempo : Rob Halford monte déjà dans les aigus et ne donne aucun signe de fatigue. La production est bien plus grande avec des écrans supplémentaires, un énorme lightshow soutenu par le symbole du groupe. Le son est au top notamment la basse de Ian Hill : un plaisir à écouter. "You've Got Another Thing Comin'" permet à Rob de retirer ses lunettes et à Richie Faulkner de nous montrer l'étendue de son talent à la guitare. Le guitar hero joue même avec ses dents pendant que Scott Travis bourrine comme un malade à la batterie. Le groupe termine en rallongeant la chanson, les musiciens se donnent à fond et il reste encore une grosse heure !

Le très speed "Rapid Fire" n'est pas tendre niveau ligne de chant pour Rob et pourtant tout lui réussit et il se permet de terminer avec une note stratosphérique. Rien à voir avec Klaus Meine plus limité deux jours plus tôt, malgré trois ans d'écart à peine. Il est temps de chanter "Breaking the Law" que le public reprend jusqu'aux mélodies. On se croirait en plein concert d'Iron Maiden. Toujours dans la difficulté "Riding on the Wind" passe comme une lettre à la poste avec un solo stratosphérique de RichieRob communique bien avec le public mais malheureusement le groupe reste statique à l'image de Ian Hill qui passera l'intégralité du concert à côté des escaliers menant au promontoire de Scott. Soulignons également la beauté du lightshow avec des couleurs un peu moins "metal" dont le rose et le jaune. "Devil's Child" aussi imparable avec Richie et le guitariste Andy Sneap au centre pour ce riff de malade. Scott est bluffant de subtilité.

Richie s'avance ensuite un peu pour démarrer "Sinner". Ce morceau épique permet à chaque membre de briller et la fin est épique, voire même prog. Les flammes apparaissent pour brûler les moustiques et réchauffer la foule dans les gradins dans la nuit fraîche. Les premiers slams apparaissent et la foule réagit pour le riff de "Turbo Lover". Ca chante sur le refrain classique. Petit cours d'histoire du rock et de la discographie de Judas Priest avant de revenir vers l'album le plus récent et la chanson éponyme "Invincible Shield". Ce titre speed metal dégomme tout et le symbole du groupe descend. Encore une fois Richie est magistral et fait preuve d'une belle complicité avec Andy Sneap qui remplace Glenn Tipton. Ils restent ensemble pour introduire "Victim of Changes". Richie Faulkner essaye encore une fois de réveiller la fosse mais c'est un peu plus dur. Tant pis, Rob s'en charge avec un cri de folie. Encore une très belle exécution. La couleur verte annonce "The Green Manalishi (With the Two Prong Crown)". La basse de Ian ronronne et Andy s'amuse avec ScottRob inspecte ses camarades tel un maître d'école et on est loin du zéro pointé. Le batteur nous dit qu'il reste du temps pour deux ou trois chansons et demande ce que le public veut entendre. Ce dernier répond en chœur : "Painkiller". Ce classique déchaîne et la fosse et les flammes. Même Tom Morello prend son pied.

Le groupe repart mais revient rapidement sur "The Hellion" pour entamer "Electric Eye". Le morceau tiré du célèbre Screaming for Vengeance avec son riff iconique et ses "oh oh oh" enchantent les fans avant que Judas Priest ne joue le sublime "Hell Bent for Leather". Rob fait sa traditionnelle arrivée en Harley Davidson et Richie est en délire. Mais le public déserte en nombre et les gradins sont vraiment clairsemés. Fin du spectacle avec "Living after Midnight", les fans ne sont pas fatigués, slamment et pogotent toujours. Un dernier "oh yeah", un dernier riff, on vide les bonbonnes de napalm et c'est fini. Un show solide avec un très bonne setlist. Malheureusement le groupe est resté un peu statique mais a compensé par une prestation de qualité que ce soit de la part des musiciens et de Rob Halford sur qui l'âge n'a pas de prise.

Clap de fin pour cette première édition du Heavy Week-End. Tout n'était pas parfait (notamment les temps d'attente en dehors des concerts, le manque de toilettes) mais côté presse, ce fut un plaisir d'assister à cette édition, tout le staff a été très agréable (notamment la sécu aux barrières qui aide les slammeurs et distribue les médiators tombés), aucun couac au niveau des horaires. Même si ce n'était pas sold out, cela a convaincu GDP qui a déjà réservé le Zénith pour l'année prochaine, sans communiquer de date. Nul doute que la programmation sera à la hauteur. Si vous avez participé à cette édition, parlez-en autour de vous et si ce n'est pas le cas, guettez les annonces car vous ne voudrez pas rater la prochaine.

Setlist Judas Priest :

Panic Attack
You've Got Another Thing Comin'
Rapid Fire
Breaking the Law
Riding on the Wind
Devil's Child
Sinner
Turbo Lover
Invincible Shield
Victim of Changes
The Green Manalishi (With the Two Prong Crown)
Painkiller

Rappel:
Electric Eye
Hell Bent for Leather
Living After Midnight

Crédit photos : Lil'Goth Live Picture. Toute reproduction interdite sans l'autorisation de la photographe. 

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