"Scorpion Child est capable d’aller dans n’importe quelle direction"
A l'occasion de la sortie du premier album de Scorpion Child, Shawn Paul Alvear, batteur du groupe, a accordé quelques minutes à La Grosse Radio pour évoquer le contenu de l'album, les influences du groupe, la direction artistique et d'éventuels projets de tournée, en se défendant bien d'être uniquement influencé par les années 70.
Le premier album de Scorpion Child semble influencé par le rock des années 70. Quels sont les groupes qui vous influencent le plus ?
Je ne dirais pas que nous sommes seulement influencés par les années 70. C’est facile pour le monde extérieur de nous coller une étiquette de "rétro". Je pense que c’est lié à notre look et à notre son. Les influences du groupe s’étendent du passé jusqu’au présent, avec du R&B, du jazz, du metal, du hard rock, de la country et de la musique progressive. La liste des groupes est trop longue pour la mettre ici !
Que penses-tu de l’influence des années 70 sur la musique d’aujourd’hui ?
Il y a toujours eu des groupes qui ont joué du rock dans sa forme la plus pure. Je ne pense pas que cela se soit arrêté à un moment. C’est juste que cela passait sous les radars médiatiques, parce que cela n’était plus très populaire. Je pense que l’intérêt et le soutien revient au genre. Les gens disent qu’ils veulent de la musique qui reflète l’époque où le rock se faisait sous sa forme la plus pure. Je pense que c’est pour ça qu’on donne l’étiquette "rétro" ou "vintage" à ces groupes.
De quoi parles-tu dans les paroles ?
Mes paroles traitent de différents sujets auxquels nous sommes confrontés et je pense que c’est le cas pour les paroles des autres membres. Chacun a sa propre interprétation des paroles dans l’album. On espère que les fans se feront eux aussi leur propre interprétation quand ils écouteront les chansons.
Le chant d’Aryn Jonathan Black semble influencé par celui de Robert Plant. Qu’en penses-tu ?
Nous sommes tous des fans de Led Zeppelin, qui ne l’est pas ? Aryn a une de ces voix qui rappelle celle des grands frontmen, une voix intemporelle comme celles de Robert Plant, Ronnie James Dio, Ian Gillian, Chris Cornell et bien d’autres. Je pense que c’est pour cela qu’il est comparé à de telles légendes. C’est une bonne chose que d’être comparé à des chanteurs de ce calibre.
Votre album propose des atmosphères assez variées. Est-ce le but recherché ?
Il n’y a pas de but recherché à la base dans ce que fait Scorpion Child. Si on le sent, on le fait. Parfois, tu n’es pas conscient de la manière dont les influences de chacun sortent naturellement et façonnent chaque chanson de manière différente. Le groupe est capable d’aller dans n’importe quelle direction, sans vouloir être prétentieux. En écrivant, il y a des jours où nous voulons nous tirer les compos au maximum et d’autres où nous voulons conserver une certaine simplicité. Le plus important est de toujours faire ressortir les bonnes mélodies sans jamais perdre le groove.
Parlons de la pochette de l’album. L’avez-vous choisie ? En quoi reflète-t-elle la musique du groupe ?
Oui, nous avons créé le concept de la pochette. Le miroir appartient à Chris Cowart [guitariste], son grand-père lui a donné. Aryn l’a pris et a trouvé que le miroir peut faire référence à la manière dont la vie passe à travers nous. Chaque membre du groupe a sa propre interprétation de ce que l’image symbolise à travers notre musique. Nous espérons qu’il en sera de même pour les fans.
Avez-vous prévu de faire une tournée en Europe ?
Le projet est actuellement dans les cartons, vous en saurez plus prochainement. Certains d’entre nous ont déjà tourné en Europe et en gardent une très bonne expérience. Scorpion Child a hâte d’y tourner !
Un dernier mot pour vos fans français ?
Nous espérons vous y voir bientôt! Merci. [en français]
