Entretien avec Nick Oliveri and The Mondo Generator au Motocultor 2013

C’est sous la tente dédiée aux interviews, juste après leur show que nous accueillent Nick Oliveri (ex-Queens of the Stone Age) et une partie du Mondo Generator.

L’entretien se fait d’une façon décontractée avec Julien de Radio Metal, votre humble serviteur Lionel / Born 666, ainsi qu’un autre journaliste dont j’ai oublié le nom et le webzine mais que je n’oublierai pas de mentionner dès qu’il se sera manifesté bien sûr !

Bon tout d’abord, êtes-vous satisfait de voter prestation de ce soir ?

Nike Oliveri : Oui, beaucoup !

Bon, ça fait maintenant plus d’un an que votre album est sorti. Avec le recul quelle vision portez-vous sur Hell Comes To Your Heart ?

Tu sais, on est déjà prêts pour en enregistrer un autre en rentrant à la maison. On est prêts pour faire quelque chose de nouveau, de mieux…

 

Nick Oliveri

Et vous les gars cela vous fait quoi de travailler avec quelqu’un qui s’occupe principalement de tout écrire ?

Ian Flannon Taylor & Mike Pygmie : Non, ça va, tu sais un bon titre est un bon titre, cela importe peu.

Nike : On prépare un nouvel album. On a déjà une vingtaine de titres.

Comment écris-tu un titre. Comment dois-tu te sentir pour trouver l’inspiration ?

Nike : Parfois oui, parfois non. Parfois je dois travailler dur pour que ça sorte, parfois ça coule de source. Parfois tu es dans un bon état d’esprit et ça sort tout simplement. Ça peut arriver n’importe quand. Tu es dans un état positif et ça vient.

Vous étiez au Hellfest il y a deux ans ?

Oui super festival et on espère y retourner l’année prochaine. Pour nous c’est un festival incroyable. On adore la France.

Lionel : Ah bon ! Vraiment ? (rire)

Nike : Oui bien sûr, tu sais depuis les Queens Of The Stone Age je suis venu souvent ici. Et c’était il y a longtemps, il devait y avoir une vingtaine de personnes.

Lionel : Petite salle qui devait être l’Arapaho dans le 13ème arrondissement de Paris.

Nike : On aime jouer en France, passer du bon temps et rencontrer des gens. Et on fait en sorte de rencontrer les gens qu’on aime lorsqu’on vient en France, sans oublier la nourriture et l’alcool.

Lionel : Je me souviens que tu avais joué nu. Qu’est ce que cela te faisait de jouer nu ?

Nike : (rire) tu rigoles, oui ça fait longtemps et j’étais plus jeune à l’époque.

Lionel : Tu avais choqué les gens !

Nike : Oui c’est vrai tu as raison…

Lionel : Ahahaha, Sauf les filles bien sûr…

Je ne le ferai plus parce que j’en ai assez fait et je n’ai plus rien à prouver. J’étais un jeune et maintenant je suis un homme. Et des enfants pourraient dire mais c’est quoi ce mec avec le sexe à l’air et donc j’arrête de faire ça pour ces raisons. Mais maintenant j’aimerais bien voir un groupe à poil sur scène, jeune de préférence, …

Des filles de préférence ?

Nike : Oui des jeunes filles, belles de préférence (rire)

 

Nick Oliveri and The Mondo Generator

Lionel : Bon, est-ce difficile de travailler avec Nick ?

Mike : C’est terrible ! (rire)

Ian : C’est beaucoup plus « fun » que ce à quoi je m’attendais.

Nike : Surtout depuis que je ne joue plus à poil…

Tu veux dire que c’était plus difficile de jouer avec d’autres musiciens ?

Ian : Non pas obligatoirement mais avec Nick on rigole tout le temps et on passe du bon temps.

Nike : On est les meilleurs amis, on est des frères, on passe du bon moment, on se vanne, on se charie, on rigole, on se moque de notre batteur (Hoss Wright qui n’est pas présent lors de l’interview d’où un rire général) on s’aime comme des frères…

Lionel : Et à propos de ta voiture, tu as eu un gros accident récemment…

Ian : Oui il devrait être mort !

Mike : Mais bon, c’était une grosse voiture allemande.

 

Nick Oliveri and The Mondo Generator

Nike : J’étais en train de faire un disque à Palm Spring (Californie) (tout en cherchant des photos de sa voiture sur son Smartphone, il nous montre où il a été blessé à la tête), une grosse voiture et je me suis endormi.

Après l’accident je me suis levé, j’avais mal à la tête du sang partout, je ne savais plus ce qui s’était passé, des morceaux de verre partout enfoncés dans ma tête…

(Effectivement il nous montre les photos de sa voiture complètement écrasée de partout : un coupé Mercedes transformé en machine à laver).

Les airbags ne se sont pas ouverts.

Lionel : Tu étais seul dans la voiture ?

Nike : Oui et heureusement que la voiture n’a pas été impliquée dans l’accident avec d’autres personnes et ça c’est à quoi ressemblait ma tête…

(Nick nous montre les croutes et ecchymoses qu’il avait sur le derrière de la tête)

Très moche ! Avec de nombreuses cicatrices, j’allais trop vite.

 

Nick Oliveri

(En passant les photos sur son Smartphone on tombe sur une femme nue)

Nike : Bon ça c’était à Bristol en Angleterre !
(Rire général)

C’était la party juste après le show ?

Nike : Je suis content d’être en vie.

Lionel : Tu as un T-shirt de Turbonegro, vous avez joué ensemble… ?

Oui on a même tournée avec eux aux USA, ils sont assez dingues, très rock, un groupe hallucinant, des mecs en or, c’était avec Tony mais il faut reconnaître de Hank était un chanteur assez spécial. Tony est un mec assez fantastique.

Quand vous êtes en tournée comme ça, comment faites vous pour choisir les morceaux ?

Nike Oliveri : On choisi celle qu’on aime jouer et celle que l’on pense que les gens veulent entendre. Tu sais, j’aime Motörhead, c’est mon groupe préféré au monde et si je vais les voir en concert et qu’ils jouent seulement leur dernier album et qu’il n’y ai pas « Ace of Spades », « Metropolis », « Stay Clean » je serai déçu. Donc on joue de vieux titres de Queens of the Stone Age, des vieux Kyuss, c’est mon passé et on en fait de bonnes versions et les gens ont l’air d’apprécier, ainsi que des titres de Mondo Generator. Les nouveaux titres seront très bons et on va faire en sorte de faire le meilleur album possible.

On revient très fort, et je ne pourrais pas être dans un groupe où il n’y a que des leaders. Ici c’est un vrai groupe et c’est important de ne pas ce dire ok on a fait un single et puis maintenant pour le label on va faire tel style de musique on n’a pas envie de s’ennuyer.

Vous avez joué un nouveau titre ce soir appelé « Dead Silence », avec un feeling Stoner. Pouvons-nous nous attendre à ce que votre nouvel album soit dans ce style ?

Nike : Oui, c’est un bon album et je pense qu’on a fait un bon boulot, on était à la maison, on l’a fait dans le Studio de Josh Homme qui s’appelle le Duck.

Vous vous entendez à nouveau ?

Nike : Ce serait dur de dire le contraire. On a fait le meilleur de ce qu’on pouvait faire.

Est-ce que tu sais qui va le produire ?

Nike : On va peut-être le faire nous même ou peut-être Josh s’il le peut.

A-t-il joué un rôle sur cet album ?

Nike : Bien sûr d’autant plus qu’on l’enregistrait dans son studio et qu’il prenait part d’une certaine manière à la conception du disque.

 

Nick Oliveri and The Mondo Generator

Comment avez-vous vécu cela (s’adressant aux autres musiciens) ?

Ian : C’était excitant, on a grandi avec lui, c’est un vieil ami. C’est génial de voir ce qu’il a fait en partant de notre petite ville.

Nike : Tu sais j’ai joué de la basse avec lui et j’en suis sorti plus fort et quand tu es ami tu as envie que ton pote fasse du mieux possible. Il peut tout faire, il n’a besoin de personne pour jouer de la musique. C’est « Monsieur Chance ». Il peut prendre qui il veut s’il en a besoin.

Tu as une idée quand le disque va sortir ?

Surement l’année prochaine en Mars 2014.

Quel label ?

Nike : On travaille avec ce Suburban Noize Records qui se trouve en Hollande je l’ai produit moi-même comme pour le dernier et puis je ne suis pas un homme d’affaire. Du coup on a travaillé avec Josh pour qu’il puisse élever le niveau. Et on repartira en tournée pour le promouvoir. On y croit et il faut qu’il soit bien distribué.

Beaucoup de boulot pour l’avenir ?

Nike Oliveri : Oui quand on rentre à la maison on sait qu’on ne va pas chaumer. On joue tous dans différents groupes, on a tous nos projets, nos propres vies. Et on va se concentrer sur notre musique pour qu’elle soit forte, dur et lourde et ça va déchirer !

Vous avez le temps de tout faire, créer, jouer, vendre la musique ?

Nike Oliveri : Oui mec ! On adore ça et on va bien le faire !

 

Nick Oliveri

Lionel : Et quand tu es dans un festival, es-tu intéressé d’aller écouter d’autre type de musique ?

Nike Oliveri : Oui ! J’aime tout écouter. Si c’est bon cela ne me dérange pas d’écouter n’importe quel genre de musique. J’aime la musique, du Motown à Björk en passant par Black Sabbath, Mayhem, Slayer, The Exploited, GBH, Black Flag, Eyehategod,… on a l’esprit ouvert. Tu sais la mauvaise musique est dans tous les genres, tout comme la bonne !

Et hier, le concert à Paris était ahurissant, explosif, ça bottait le cul !!

Photo : Lionel / Born 666 / © 2013 
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

 



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