Cult Of Luna vient donner suite à son dernier opus, sorti un peu plus tôt dans l’année, avec l’E.P. Vertikal II.
Dans la continuité du prédécesseur, le combo s’inspire de la société dystopique de Metropolis (Fritz Lang), on retrouve dès le premier titre "Oro" les sonorités electro-core futuristes.
A l’inverse de son aîné, l’E.P semble délaisser les situations d’urgences, que nous offraient des titres comme "I :The Weapon" , ou encore les guitares stridentes et hypnotiques de "Synchronicity" pour explorer et approfondir une atmosphère plus aérienne confrontée à des percussions plus lourdes comme dévoile "Light Chaser" et sa rythmique quasi tribale.
Ce procédé nous renvoie encore un peu plus à l’opposition des classes sociales dans Metropolis.
La ville haute où vivent confortablement les familles dirigeantes, en contradiction direct avec la ville basse, là où se trouvent les ouvriers.
Avec la nouvelle direction que semble avoir pris Cult Of Luna, Vertikal II nous proposera pourtant un morceau similaire aux anciens albums, "Shun the Mask "qui, part sa brutalité pourrait être aisément comparé à un titre d’Eternal Kingdom.
Enfin, l’E.P. s’achève par un remix de "Vicarious Redemption", remix stratosphérique offrant un côté très mélancolique par Justin K Broadrick (Godflesh, Jesu).
Ce dernier titre est très représentatif du travail effectué par les Suédois. Surprenant et nouveau, il viendra sublimer le reste de l’E.P :
Vertikal ne semblait manquer de rien et pourtant la petite deuxième lui sonne maintenant indispensable.