Quelques semaines après la sortie du premier opus de Guilt Machine, "On This Perfect Day", chez Mascot Records, j'ai eu l'honneur de pouvoir discuter au téléphone avec le maître à penser néerlandais Arjen Lucassen, créateur du projet, pendant plus de 30mn. Outre Guilt Machine, nous avons également évoqué Ayreon, Star One ainsi que d'autres sujets divers et variés. Voici pour vous la retranscription de cet entretien qui s'est déroulé le vendredi 13 novembre 2009...
Ju de Melon : Bonsoir Arjen, tout d'abord comment vas-tu et qu'as-tu fait ces derniers jours ?
Arjen Lucassen : Bonsoir Julien ! Je vais très bien, merci beaucoup. Et là je commence à travailler sur un nouveau projet... J'ai fini d'écrire l'album de Guilt Machine il y a 5 mois, je me suis dit qu'il était temps que je m'y remette (rires) !
Ju de Melon : Et ce sera un tout nouveau projet avec un nouveau nom ?
Arjen Lucassen : Oh non, pas cette fois, je n'ai pas d'ajouter encore plus confusion dans la tête des gens avec un énième projet (rires). Non, ce sera très certainement un nouvel album de Star One. Il sera très axé metal, plutôt heavy...
Ju de Melon : C'est une très bonne nouvelle, on en reparlera plus tard dans l'interview alors ! Première question, l'album "On This Perfect Day" de Guilt Machine est sorti il y a pratiquement deux mois, a-t-il satisfait tes attentes personnelles par rapport aux différentes réactions de fans ou des media ?
Arjen Lucassen : Tu sais, ça va te paraître étrange, mais je n'avais pas beaucoup d'attentes concernant Guilt Machine. Je n'espérais pas grand chose niveau réactions, disons que ce n'était pas le but de la manoeuvre. Contrairement à Ayreon où forcément les fans attendent toujours beaucoup, ce qui implique plus de pression et de commentaires. Guilt Machine est un projet différent, déjà il n'a pas les mêmes "grosses histoires" qu'on peut retrouver dans Ayreon, ni même ce nombre incalculable de guests qui figuraient dans chaque album. Guilt Machine est donc plus "humble" à ce niveau... mais pas sur le plan de la composition par contre ! "On This Perfect Day" n'est pas un album facile, il nécessite plusieurs écoutes avant de pouvoir être totalement appréhendé. J'ai essayé d'éviter au maximum les clichés afin de créer quelque chose de nouveau et d'original, du coup il s'avère assez difficile et complexe, et certains commentaires m'ont conforté dans ce sens. Cependant, je suis plutôt satisfait des réactions qu'il a obtenu. Nous avons eu de bons retours sur notre site, de très bonnes chroniques ici et là, et je suis heureux que les gens aient perçu l'essence même de ce projet : il est tout sauf commercial, étant bien plus complexe et profond que ce que j'ai pu faire jusque là.
Ju de Melon : A propos du nom Guilt Machine, comment a-t-il été choisi et est-il en direct rapport avec les paroles ?
Arjen Lucassen : Il faut déjà savoir que c'est Lori Linstruth qui a écrit les paroles. Nous recherchions un nom de groupe assez rare et original... et c'est horriblement compliqué d'en trouver un aujourd'hui, c'est comme si tous les noms possibles et inimaginables étaient déjà pris (rires) ! Du coup, on s'est directement penché sur les paroles, et dans la chanson "Twisted Coil" très vite est venue l'idée de Guilt Machine ; je me suis de suite dit que ça pourrait faire un excellent nom de groupe. De plus le concept de l'album colle parfaitement, puisqu'il parle de culpabilité et de dépression. J'adore ce nom, même si j'ai eu un moment de doute sachant qu'énormément de groupes ont déjà le mot "Machine" dans leur nom, comme Machine Head ou Rage Against the Machine... Mais finalement on a conservé Guilt Machine, un peu grâce à Jasper Steverlinck notre chanteur qui a lui aussi beaucoup aimé ce nom et qui donc a effacé mes derniers doutes. Par ailleurs, il faut savoir que Guilt Machine représente en quelque sorte une métaphore du cerveau humain...
Ju de Melon : Certaines personnes prétendent que Guilt Machine est très proche de Ayreon, musicalement parlant. Outre l'histoire et le concept, quelles sont les différences majeures entre ces deux projets ?
Arjen Lucassen : Le gros point commun reste avant tout le son, puisque j'ai mon propre style en tant que producteur. De plus, je joue les claviers, de la guitare et aussi la basse donc bon... (rires)... Forcément j'ai mon propre son, Ayreon et Guilt Machine se ressemblent donc fatalement un peu. Cependant, il y a beaucoup de différences... Par exemple, Ayreon est un opera rock avec une histoire, des constructions musicales ou personnages spécifiques qui en dépendent, alors que Guilt Machine est plus sobre à ce niveau, avec des histoires différentes et un seul chanteur. De plus, Ayreon couvre plus de styles musicaux, entre rock et metal, variant d'album en album ou de chanson en chanson... contrairement à Guilt Machine qui est plus "constant" et compact.
Ju de Melon : D'ailleurs, corrige-moi si je me trompe, mais on sent un certain feeling à la Pink Floyd dans Guilt Machine...
Arjen Lucassen : Tu ne te trompes pas (rires) ! Pink Floyd est mon groupe préféré, toutes périodes confondues. Cependant ce n'est pas volontairement que ma musique ressemble parfois à Pink Floyd, je pense que c'est en moi. J'ai grandi avec ce groupe, leur musique coule dans mon sang et je ne vais pas chercher à me battre contre ce sentiment là !
Ju de Melon : Parlons un peu de la conception de l'album. Combien de temps ça t'a pris d'écrire et d'enregistrer toutes les chansons ?
Arjen Lucassen : L'ensemble de la production a pris environ une année entière. J'ai composé et enregistré en studio pendant que Lori s'occupait des paroles, ça lui a pris deux mois pour les écrires. Pour le chant, c'était plus facile cette fois-ci car je n'avais qu'un seul chanteur habitant en Belgique, donc à une heure d'ici. Il est venu une dizaine de fois pour travailler et enregistrer ses parties. En tout cas, l'ambiance était plutôt tranquille et relax, ça a été un véritable plaisir de mettre en place cet album. Sans pression, avec pas mal de temps, ce qui renforce cette impression de fluidité que procure l'écoute de "On This Perfect Day"...
Ju de Melon : Dans cet album, on entend plusieurs commentaires et phrases pré-enregistrées dans différentes langues. Cela a pris combien de temps à mettre en place ?
Arjen Lucassen : Nous voulions à tout prix impliquer les fans dans ce projet. Surtout que nous ne jouons plus en live, il fallait un peu compenser. Vu le concept de l'album, cela n'a pas été trop compliqué à décider. Lori a mis en place une sorte de répondeur sur lequel n'importe qui pouvait laisser un message. A notre grand surprise, plus de 200 personnes ont répondu à l'invitation, et au final nous en avons choisi 20 - chacun dans une langue différente. Au début, on se demandait si ça allait marcher, on avait un peu peur je l'avoue... Mais au final, associés aux sons de "machines" et à la musique, je pense que la mayonnaise a très bien pris.
Ju de Melon : Comment as-tu choisi ton chanteur (Jasper Steverlinck) et où l'as-tu trouvé ?
Arjen Lucassen : Comme je te l'ai dit tout à l'heure, je voulais une certaine rupture avec Ayreon. Du coup, je ne voulais qu'un seul chanteur et quelqu'un de pas trop connu, extérieur à la scène metal ou progressive. J'ai fait ce choix dans le but de créer une sorte de nouveau style. J'ai cherché ce chanteur pendant des mois et des mois, parcourant Myspace et des forums, voire même des messages de fans me suggérant de nouveaux chanteurs. C'est ce qui s'est passé ici, des fans belges m'ont parlé du groupe Arid et de Jasper, c'est ainsi que j'ai découvert celui qui est devenu chanteur de Guilt Machine. J'ai de suite beaucoup aimé son style, à mi-chemin entre Freddie Mercury et Thom Yorke de Radiohead. Je suis allé confirmer mon impression en allant le voir en live où j'ai été encore plus bluffé par sa voix. Il n'a pas été évident de le convaincre au début car pour certains le monde du metal n'est pas connoté très positivement, cependant nous avons eu la chance d'avoir pas mal d'influences en commun (notamment Pink Floyd) et ça a beaucoup aidé quand je lui ai fait écouter quelques une de mes chansons. C'est comme ça qu'il a accepté d'incorporer Guilt Machine.
Ju de Melon : Aurons-nous la chance un jour de voir Guilt Machine se produire en concert ?
Arjen Lucassen : Nous avons décidé de ne faire aucun show live. Et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que j'ai beaucoup joué en live pendant plus de 15 ans avec différents groupes de metal, je pense avoir fait le tour pour l'instant. De plus, je ne suis pas certain que Guilt Machine puisse être un groupe fait pour le live, vu le style... Par ailleurs, il serait très difficile de réunir tout le monde. Jasper est très occupé avec Arid qui est un groupe très populaire en Belgique, notre batteur Chris Maitland est aussi un homme très occupé avec plusieurs projets. Pour être franc, faire des live ce n'est plus vraiment ma passion, je me vois plus désormais comme un compositeur et un producteur.
Ju de Melon : Et y aura-t-il un nouvel album de Guilt Machine à l'avenir ou est-ce juste un "one shot" ?
Arjen Lucassen : Oh j'espère vraiment qu'il y en aura un autre. J'ai tellement pris de plaisir à le faire que ce serait dommage d'en rester là. Tous les membres du groupe ont également adoré faire partie de cette aventure. Je suis très fier de Guilt Machine, je pense que c'est mon projet personnel préféré avec Ayreon, je suis certain que nous ferons une suite mais par contre je ne sais pas du tout quand...
Ju de Melon : Question toujours très difficile pour un artiste... Quelle est la chanson que tu préfères et celle dont tu es le plus fier sur cet opus de Guilt Machine ?
Arjen Lucassen : Disons que ça change souvent... Mais je reviens toujours à "Perfection?", chanson très versatile et variée, la composition de ce morceau m'est venue très naturellement ce qui est souvent un très bon signe. J'aime aussi beaucoup la partie médiane de "Season of Denial", l'introduction de "Leland Street"... Il y a juste une chanson que j'aime un peu moins : "Over". Peut-être parce qu'elle est moins fluide et un peu "décalée" par rapport au reste de l'album... C'est d'ailleurs la seule chanson que je pouvais éditer pour les radios sans regret, c'est pour cette raison qu'elle s'est retrouvée en single un peu malgré elle (rires) !
Ju de Melon : Encore plus dur, laquelle de tes chansons préfères-tu... tous projets confondus ?
Arjen Lucassen : Je pense définitivement que c'est une chanson d'Ayreon, car je suis très fier de ce projet. Mon album préféré actuellement est "Into the Electric Castle", et la chanson disons... "Isis and Osiris", car elle a tout pour elle, à la fois heavy, aérienne et prog. J'aime aussi beaucoup "The Human Equation", notamment la chanson "Loser" qui est à la fois heavy, entraînante et drôle.
Ju de Melon : On parlait de Star One plus tôt, les rumeurs quant à un retour de ce projet étaient donc correctes et désormais confirmées. Tu penses que l'album prendra du temps dans sa conception ?
Arjen Lucassen : Normalement ça devrait aller plutôt vite. J'ai commencé le processus d'écriture il y a 3 jours, et j'ai déjà écrit et enregistré une chanson. Tu sais, faire du metal comme dans Star One, c'est plus facile pour moi. Je me laisse guider sans trop me demander si je vais tomber dans les clichés ou pas, je laisse aller mon inspiration sans crainte du résultat. Rien à voir avec Guilt Machine où j'ai pris plus de temps en essayant de faire le plus original possible. J'ai commencé à jouer du metal à la fin des années 70, dans ma jeunesse, et depuis composer des riffs dans le genre ne me pose pas forcément trop de problèmes donc je vais plutôt vite. Je pense que ce Star One va prendre 2 ou 3 mois pour l'écriture, il faudra ensuite que je choisisse différents guests et il devrait sortir au cours de l'année 2010. Avant fin 2010 en tout cas, c'est certain !
Ju de Melon : C'est une excellente nouvelle pour les fans ! Et parlons un peu d'Ayreon... Est-ce terminé pour de bon ?
Arjen Lucassen : Beaucoup de choses ont été dites à ce sujet, je me suis parfois fait mal comprendre mais... Disons que l'histoire que j'ai développée à travers les différents albums d'Ayreon est terminée. Donc à partir de là, je considère cette épopée comme finie... Cependant, si un jour je dois repartir avec Ayreon, ce serait avec une toute nouvelle histoire. Et tout ce que cela implique ! Peut-être même une nouvelle approche et un style un peu différent... Mais je ne sais pas du tout pour le moment, je n'y ai pas encore vraiment réfléchi. En tout cas je veux absolument éviter de me répéter avec Ayreon...
Ju de Melon : Et dans tous les cas, tu conserverais le nom d'Ayreon en cas de "nouveau départ" ?
Arjen Lucassen : Oui, bien sûr, je garderai le même nom... Après tout c'est ce nom qui rapporte de l'argent (rires) ! Non mais plus sérieusement, si je dois ressortir un nouvel Ayreon, ce sera vraiment un très gros évènement qui nécessitera beaucoup de promotion, ce serait donc bête de ma part de changer le nom et de reconstruire toutes les bases ainsi que les points de repère des fans de la première heure. En tout cas, si nouveau Ayreon il y a, la qualité se devra d'être optimale et ça me prendra pas mal de temps à mettre en place... Puis désormais, avec tout ce qui touche au téléchargement illégal etc, il est de plus en plus dur d'investir de l'argent dans un album et forcément plus compliqué d'inviter de grands noms. Ce qui est un problème pour Ayreon...
Ju de Melon : En parlant d'artistes invités, avec qui as-tu pris le plus de plaisir à travailler... Certains d'entre eux sont-ils devenus des amis par la suite ?
Arjen Lucassen : Oh tu sais, je vis un peu comme un ermite. Je n'ai pas vraiment beaucoup d'amis... Mais bon, c'est mon choix, je préfère vivre paisiblement dans mon studio. Je reste tranquille chez moi, je ne sors que rarement voir des concerts... Je ne socialise pas trop avec les gens en général. Cependant, oui bien sûr je reste en contact avec certains artistes venus participer à Ayreon, notamment par mail ou par téléphone. Je pense par exemple au casting de "The Human Equation" qui fut vraiment un bon cru, je garde de bonnes relations avec Mikael Åkerfeldt (Opeth) ou James LaBrie (Dream Theater). En tout cas difficile de dire avec qui j'ai pris le plus de plaisir à travailler... J'ai dû cotoyer une bonne centaine d'artistes dans Ayreon et j'ai quand même eu beaucoup de bons moments avec eux. C'est une chance d'avoir travaillé avec toutes ces stars du metal comme Bruce Dickinson par exemple, mais c'est tout aussi génial de découvrir de nouveaux talents.
Ju de Melon : Connais-tu et apprécies-tu certains artistes ou groupes français ?
Arjen Lucassen : Pas vraiment... En fait le problème c'est que j'écoute beaucoup de musique mais que je ne sais pas toujours leur provenance, donc j'ai du écouter pas mal de metal français par exemple mais de là à citer des noms... (après concertation ensemble et quelques exemples, Arjen me cite finalement un groupe)... Ah oui, Adagio je connais, ils avaient un chanteur anglais je crois au début, David Readman il me semble, mais je n'ai jamais su qu'ils étaient français (rires). Je me souviens aussi d'un groupe de hard rock français à chanteuse dans les années 70-80... Shakin' Street, je me souviens à l'instant du nom !
Ju de Melon : Si tu devais citer une personne, une sorte de héros personnel, qui aurait influencé ta vie ou ta carrière... Qui nommerais-tu ?
Arjen Lucassen : En tant que musicien, je pense que je chercherais dans ce domaine... Mais bon dur d'en choisir un seul. Je pense que je vais opter pour John Lennon... Tout est parti de là pour moi ! Je peux également citer David Gilmour, Richie Blackmore, Robert Plant... la liste est sans fin... Alice Cooper aussi bien sûr, c'est vraiment quelqu'un de très cool qui écrit toujours de très bonnes paroles et à l'attitude très théâtrale...
Ju de Melon : Peut-être un jour tu lui demanderas de participer à un de tes projets...
Arjen Lucassen : Ca fait des années que j'essaye mais c'est si difficile de l'approcher, c'est un homme très sollicité donc ce n'est pas simple de lui proposer des guests.
Ju de Melon : Tobias Sammet est arrivé à l'avoir pour son projet Avantasia...
Arjen Lucassen : Oui, je sais... d'ailleurs je déteste Tobias (rires) !! Mais ce qui est drôle c'est qu'il était très jaloux que je travaille avec Bruce Dickinson dont il est très fan donc... bon... un partout, balle au centre (rires) !
Ju de Melon : (rires) ... Et vous avez fait un duo sur du Alice Cooper en plus !
Arjen Lucassen : Oui, une reprise de "Elected", c'était d'ailleurs un peu l'histoire de ce duo, une blague entre nous sur ces histoires de guests !
Ju de Melon : En tout cas merci beaucoup Arjen, non seulement pour ta disponibilité et ta gentillesse mais aussi personnellement pour avoir inspiré la création du groupe dans lequel je chante en amateur, sans toi il n'aurait sûrement jamais existé et je pense que pas mal de jeunes artistes te doivent également beaucoup aujourd'hui !
Arjen Lucassen : Oh merci beaucoup à toi de me dire ça, c'est toujours un plaisir d'entendre de telles choses !
Ju de Melon : Quelques derniers mots pour les fans français et les auditeurs de La Grosse Radio Metal ?
Arjen Lucassen : Malheureusement comme je te l'ai dit nous ne ferons pas de tournée avec Guilt Machine. Par contre, avec Star One, il n'est pas impossible que nous fassions quelques concerts dans le futur, et dans ce cas j'espère que nous passerons par la France. C'est un de mes pays préférés, j'y passe toutes mes vacances sur la Côte d'Azur, St Tropez etc. !
Ju de Melon : Tu dois donc savoir parler un peu français ?
Arjen Lucassen : (en français dans le texte) Bien sûr, je peux parler français, c'est pas un problème... Mais pas beaucoup, juste un petit peu (rires) !
Ju de Melon : Wow, en effet, tu parles quand même mieux français que je ne parles hollandais (rires) !
Arjen Lucassen : Tu parles hollandais ?
Ju de Melon : Non non, pas du tout, c'est pour ça (rires) !
Arjen Lucassen : (rires) D'accord, je comprends mieux !
Ju de Melon : En tout cas merci beaucoup pour cette interview vraiment très conviviale. Je te souhaite le meilleur pour la suite, en espérant que le prochain album de Star One soit une véritable réussite et que le Guilt Machine continue à gagner en popularité !
Arjen Lucassen : En tout cas pour le Star One on en reparlera quand il sortira, je te le promets !
Ju de Melon : Merci ! A très bientôt et continue à être aussi inspiré !
Arjen Lucassen : Merci à toi, bonne chance pour ton groupe et la radio ! Au revoir (en français) !
Ju de Melon : Bye !
Une bien belle interview avec qui plus est une exclu pour La Grosse Radio Metal. Il y aura donc bel et bien un nouveau Star One en 2010, la première chanson de ce nouvel album venant tout juste d'être composée... De quoi promettre une actualité riche pour Arjen l'année prochaine !