Lundi 8 février 2010, 16h15, devant l’Élysée-Montmartre, comme pour le concert de Stratovarius, me direz vous.
Oui, à une différence près, qui est que pour la même heure, il y a environ trois fois plus de monde, nos finlandais de Sonata sont donc attendus de pied ferme par le public parisien.
En effet, après une annulation pure et simple en novembre (pour cause d’infection des cordes vocales de Tony), ils ont remis une seule date française (désolé Bordeaux) pour se rattraper !
Il fait froid dehors, le ciel menace de pleuvoir mais l’humeur est malgré tout positive, et les discussions portent généralement sur la probable set-list de ce soir !
18h, On entre !
Il fait bien plus chaud à l’intérieur, et il nous faudra désormais attendre 1h encore avant le début de la première partie, Winterborn.
Ce dernier saura nous chauffer la salle comme il faut, avec des titres percutants, le tout emmené par un chanteur et surtout un guitariste hors pair !
20h, le noir se fait, les cris se font entendre : SONATA ! SONATA ! SONATA ! peut-on entendre !
Les premières notes de "Everything Fades To Grays", l’intro du dernier album, retentissent et on en peut plus d’attendre l’entrée du groupe !
L’intro arrive à sa fin, un par un les membre entrent, tout sourire, visiblement heureux d’être parmi nous ! Tony arrive enfin, nous balance un « Bonsoir Paris ! » en français plus que correct, et ça part direct sur "Flag In The Ground", le morceau single du dernier album. Ce que l’on peut dire c’est qu’il est carré, efficace, du bon Sonata pour débuter !
On passera par une bonne représentation de la carrière du groupe, de Ecliptica (The 8th Commandment, Fullmoon) à Unia (Paid In Full, In Black And White), en passant par Winterheart’s Guild (The Cage) et Silence (Black Sheep). Bref un vrai pot pourri de leur plus grand succès, avec bien sûr plusieurs morceaux du dernier album, qui passent tous très bien en live, notamment "Juliet", que je n’aurais pas cru si envoûtante et entrainante !
Tony et le reste de la bande nous ont fait le show, c’est le cas de le dire, entrecoupant chaque chanson de véritables mini-sketch : Tony parlant beaucoup (trop ?), ses acolytes étant déchaînés, Henrik Klingenberg (calviers) en tête, nous jouant des airs de ‘La Panthère Rose’, ‘Eye Of The Tiger’, faisant soupirer Tony, bref on le sentait, on pouvait palper la bonne humeur !
On aura eu droit à un morceau de Queen, à capella pratiquement, au moment du rappel, Tony nous ayant fait taper deux fois du pied et une fois des mains : un bon moment !
Le jeu de scène était tout à fait correct, les musiciens ont tous su occuper l’espace à leur façon, petit bémol quand même pour Marko Paasikoski (basse) qui n’avait pas l’air en forme, au vu du reste du groupe en tout cas. Il s’est contenté de jouer sans fioriture, peut être n’était-il pas dans le même trip ce soir là !
Le nouveau guitariste, Elias Viljanen, n’a pas démenti à sa réputation, s’appropriant les morceaux du groupe sans les dénaturer. On a même eu droit à un petit solo en règle, en duo avec Henrik, mémorable !
On oubliera les lourdeaux qui ne viennent que pour « pogoter », ne cessant de sauter dans tous les sens même sur des titres ne le nécessitant pas (« As If The World Wasn’t Ending » est-elle faite pour sauter partout ?)
Bref, en conclusion, un excellent moment, un bon concert, pour une première fois je ne suis absolument pas déçu du voyage. De plus le groupe a su être très disponible envers ses fans (ceux qui auront attendus 1h10 dans le froid devant l’Élysée-Montmartre) pour leur signer autographes et réaliser des photos.
Setlist :
Everything Fades To Gray
Flag In The Ground
Paid In Full
Fullmoon
8th Commandmant
As If The World Wasn't Ending
Last Amazing Grays
Juliet
Dokata & Huutaa (Soli de Keytar puis de Guitare)
Replica
Black Sheep
The Cage
Rappel :
We Will Rock You (Tony Kakko + public)
In Black And White
Don't Say A Word
Vodka/Everything Fades To Gray (Part 2 )
Outro
