Sinbreed – When Worlds Collide

Le renouveau est une chose qui se fait rare ces derniers temps, mais il faut dire que certaines sorties ne m’ont pas déçu (le dernier Freedom Call), et d’autres sont très attendues (Avantasia entre autres). Et ici, c’est au tour du jeune groupe allemand Sinbreed de passer entre mes mains (et mes oreilles), grâce au bon conseil de notre ami Ju.

Sinbreed a été formé par le guitariste Flo Laurin, qui s’est entouré de très bons éléments pour ce premier album qui ne demande qu’à s’imposer à nous, sur cette scène métal internationale.
Alors oui, encore du power métal (touche bite ?), et je vous entends d’ici dire que c’est saturé, que rien de nouveau ne se fera. Rassurez vous je vous entends, et nos chers germains menés par Herbie Langhans (chant) l’ont compris !

Et attention accrochez vos ceintures, parce que ce When Worlds Collide va vous faire parcourir ses  dix pistes le pied constamment au plancher, le seul repos possible étant les premières secondes de la très directe Newborn Tomorrow. Cette dernière débute à la guitare sèche pour ensuite partir en speed à grands renforts de double pédales, mais aussi de riffs bruts et accrocheurs, et surtout la voix de ce diable de chanteur, quelle puissance mes amis ! Tout dans ce titre nous encourage à continuer, le refrain étant absolument transcendant, pas de fausses notes ici !

L’album est globalement du même acabit, je retiendrais quand même la speed Infinity’s Call, avec ses chœurs bien placés, son refrain à tomber, son rythme sans temps mort et son solo qui en fait un classique du power ! Book Of Life nous permet d’écouter le chanteur moduler sa voix entre grave et aigus, avant un solo dantesque, mais un peu court.
Un changement de rythme s’opère pour Enemy Lines, la batterie (animée par le batteur de Blind Guardian Frederik Ehmke) abandonne un peu son doublé fédérateur pour gagner un peu de complexité.
Car c’est ce que je reproche à plusieurs des pistes ici, leur similarité.

J’ai une attention particulière pour la chanson Salvation, sublime, où l’on peut enfin entendre ce clavier mentionné sur le site, mais présent que sur cette piste (et sur le morceau When Worlds Collide). Un début stylé musique classique (où les samples nous jouent du violon) avant d’être repris par les guitares et d’entamer la mélodie de base qui ne vous quitte plus une fois entendu. Le chant est bon, encore une fois, et le refrain doublé des chœurs est mémorisable immédiatement. La guitare y est très convaincante, c’est un bon morceau, mais que je met à part de l’album tant il diverge du reste, peut être une ouverture pour un prochain album, mais vu la qualité, c’est tout le mal que je leur souhaite.

En conclusion, une excellente découverte, un bon album de power que vous pouvez acheter les yeux fermés, ne pêchant que par la trop grande linéarité des titres entre eux ( speed-double pédale- riffs percutants), il faudra essayer de varier les plaisirs pour le prochain album ! Mention spéciale au chanteur, quelle voix !

Tib'
ma note: 8/10


Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :