Generation Wild est la troisième galette du combo de Hard Rock/Glam suédois Crashdïet. Troisième galette, avec un troisième chanteur différent, belle performance pour le groupe qui a toujours été maudit avec ses chanteurs, jusqu'à présent ...
En effet, leur premier chanteur et fondateur du groupe, Dave Leppard s'est suicidé peu de temps après la sortie du premier album du groupe Rest In Sleaze en 2006. Ce fut ensuite au tour d'Olliver Twisted (qui chante désormais dans Reckless Love) d'offrir ses services au groupe en tant que vocaliste et nouveau front man. Ce dernier n'a pas réussi à s'intégrer correctement au sein du groupe. En effet, sa prestation vocale sur The Unnatractive Revolution, le précédent disque des suédois était bien mitigée, et trop peu naturelle pour être convainquante ... Le combo était donc à la recherche de sa nouvelle voix, trouvée en la personne de Simon Cruz (ex-Jailbait). Ce petit dernier se débrouille comme un petit diable, et a une voix très proche de celle de Dave Leppard, ce qui est loin de me déplaire.
Une fois ce petit cours d'histoire passé, parlons de l'album, car c'est ce qui nous intéresse vraiment. L'album débute donc sous les meilleurs auspices, et enchaîne les hymnes (l'excellent Armageddon, So Alive qui est le meilleur morceau de l'album, Save Her...). On se croirait presque retomber dans les années 80's tant ce savant mélange de Motley Crue et de Skid Row fait mouche... L'album continue sur cette lignée sans réelle interruption. Entre mids tempos ravageurs, ou morceaux plus enragés, le mot d'ordre est la mélodie ! Toutes les chansons qui composent cet album sont diablement efficaces et accrocheuses. Nul doute que cet album prendra toute son ampleur sur scène.
Martin Sweet le guitariste de la formation, s'en donne vraiment à coeur joie en nous offrant des riffs puissants et racés, et des solis efficaces.
Peter London (basse) et Eric Young (batterie) nous offre une prestation très classique pour le genre, mais parfaitement exécutée. De ce côté là, il n'y'a pas grand chose à dire, le sujet est maîtrisé.
L'album a été enregistré au RamPac Studio à Stockholm, et le mix a été confié à Tobias Lindell (Heed, Lost Horizon, Mustasch ...). Le professionalisme est de rigueur chez eux.
On se retrouve donc ici à un très bon album de Crashdïet, qui ne souffre d'aucun défauts majeurs, si ce n'est que le groupe ne sort pas réellement des sentiers battus ... Enfin vous me direz, c'est pas ce qui est recherché ici ! Amateur de musique énergique et qui se prend pas la tête, ou nostalgique du Hard Rock 80's laissez vous tenter, car on tient ici, un très bon album.
Ma note: 7,5/10
Axel
