Le groupe Zebarges pour la sortie de ‘Dirty Rotten Killers’

ZEBARGES... Derrière ce nom un brin parodique se cache un duo metal/punk Aubois plus sérieux et moins enclin à la déconne systématique qu'il n'y paraîtrait de prime abord... (!) Simplement, ils ne se prennent pas la tête et n'ambitionnent aucunement de devenir des 'rockstars', pas plus que de rentrer dans le rang ! Avant une rétrospective complète de leur disco (le groupe sillonne l'UG depuis bientôt 15 ans..), nous vous proposons une interview des deux gaillards, qui non seulement donne le "ton" mais vous permettra de mieux les découvrir. Attention,'no compromise' attitude! Aux doux relents de liberté comme on n'en fait plus.. Ô combien de salubrité publique, c'est par bonnes doses que ZEBARGES devrait être prescrit et remboursé par la Sécu !!!


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Uuuuuhdon ! Salut à vous, Pascal et JC les ‘Vlöbeurghhhiens’ !!! Nos lecteurs vont avoir l’occasion de vous découvrir par l’intermédiaire d’une petite rétrospective consacrée à votre discographie désormais très fournie (et à une ‘carrière’ déjà bien remplie !), mais vous alors, si vous deviez décrire en quelques mots ce qu’est ZEBARGES, quoi qu’est-ce que ce serait donc ? (on élimine d’entrée la question à la con, comme ça après vous êtes tranquilles...)

AC/JC (basse) : ZEBARGES c'est nous, nous c'est ZEBARGES, c'est comme une illusion qui meurt, un éclat de rire en plein coeur, une histoire de rien du tout comme il en existe beaucoup (hahaha, Hervé, où que tu sois, on pense a toi...).

PASKISS (voix) : C'est pas faux ! Mais ZEBARGES, c'est aussi une entité 'old-school' inventive (houla ! Va falloir réfléchir pour trouver un sens à cette définition).

Vous sortez aujourd’hui votre 4ème album, ‘Dirty Rotten Killers’. A quoi devons-nous nous attendre, niveau changements et nouveautés ? Pour ma part, je ressens comme une sorte de retour aux sources, avec des textes un peu moins personnels et ciblés, qui ratissent plus large comme à l’époque, peut-être plus légers aussi, quoique…

A : Je ne vais pas tout dévoiler et surtout à tes lecteurs, car il faut que ça reste une surprise. Il est vrai qu'il est moins technique que 'Stay Barges or Die', d'où le son plus massif. Je n'irais pas jusqu'à parler de retour aux sources, on va dire que les choses se sont faites naturellement. Putain, la réponse de dingue que je viens de faire, sans une seule connerie. J'aurais bien ajouté comme quoi l'album sonne 'catchy', 'sotchy' et autres 'chychy', ou bien qu'on ne voulait pas faire un 'Stay Barges' number two, mais là ça aurait été trop dur à faire.

P : Ah bon, moi je le ressens plus 'crunchy' ce nouvel album ! Pour les textes, ouais, c'est moins centré sur nos vies, c'est le contrecoup de 'Stay Barges or Die' le précédent album, où j'avais recentré le propos sur nous suite à un ras le bol des cons et autres sentiments négatifs récurrents (comme le produit vaisselle !)

Ah, et puis pour le coup JC nous a carrément sorti le banjo ! Pourquoi ce choix de reprise, d’ailleurs ? (on avait dit plus de questions cons…)

A : Meuuuhhhh non, ce n'est pas une question con. Si ça se trouve tu seras le seul à l'avoir remarqué ! Donc oui, banjo + reprise des Cramps (en fait de Charlie Feather) = délire de ZEBARGES. Les Cramps on adore, j'ai toujours trouvé ce morceau ("I Can't Hardly Stand It") intéressant à reprendre, et pourquoi pas au banjo me disais-je en moi-même, donc aussitôt dit aussitôt fait. Récemment, je me suis acheté d'autres instruments que j'essaye de maîtriser et que l'on verra un jour dans le futur de ZEBARGES au-delà des galaxies intersidérales .

P : Et puis c'est aussi un petit clin d'oeil personnel à tous les psychos qui me dévisageaient de la tête aux pieds au concert des Cramps à Paris vers 1998-1999.

Musicalement, il y a aussi comme un retour à l’esprit, sinon des démos, au moins celui du premier album 'Putain d’Métal', avec un côté métal et traditionnel justement plus prononcé, ne serait-ce qu’en début du disque, j’ai bon ou pas ?

A : Au début, au milieu et à la fin, ça sonne comme du ZEBARGES. Ce qui fout les jetons c'est que personne ne sait comment va sonner le prochain, même pas nous, c'est dire l'angoisse permanente dans laquelle nous vivons !

 

Zebarges, Paskiss, promo live pic

C’est déjà votre troisième album enregistré au studio PNF de Fred Rochette (Fifty One's, ...), comment se passe la collaboration avec lui ? Je dirais qu’aujourd’hui vous n’avez jamais eu un son aussi chaleureux et ronronnant ! La boîte à rythmes elle aussi n’a jamais sonné aussi … « humaine », étrangement… C’est quelque chose que vous avez bossé ensemble ou bien c’est venu au fil du temps?

A : Que dire de plus, à chacun son job, nous on joue, Fred touche les boutons et ça sonne d'enfer. Il cible direct les ambiances des morceaux, c'est un peu notre Martin Birch à nous, le 3ème membre de ZEBARGES .

P : Et Fred n'applique pas de recette en matière de son, chaque enregistrement est subtilement différent, c'est pourquoi le son évolue, en plus Fred est très à l'écoute de nos envies (à part qu'il ne nous réserve pas encore quelques putes aguicheuses dans son studio).

Avec ce son et ce retour à une approche bien ‘métal’, la basse sonne d’ailleurs pratiquement "Manowarienne" par instants, héhé… Bon, après je ne sais pas si AC/JC le prendra pour un compliment ou non !

A : Bon, soyons franc, clair et précis, je n'aime pas MANOWAR mais, car il y en a un, le bassiste est bon (d'ailleurs, ils le sont tous, RIP au guitariste... Ndlr: heu, en fait, c'était le batteur, JC! 😉 , et je dois avouer sans même me forcer que la reprise du 'Vol du Bourdon' sur l'album 'Kings of Metal' m'avait bien scotché. Donc, je résume, la comparaison ne me dérange aucunement mais j'aurais préféré Cliff Burton ou Lemmy.

On retrouve  donc de nouveau quelques clins d’œil envers vos idoles de jeunesse, entre une reprise de SCORPIONS (qui en fera hurler plus d’un au sacrilège !) et des bouts de riffs de BLACK SAB’ ou même SPINAL TAP sur "J’enrage", de SLAYER sur "La Nuit du Thrasher" etc. Alors, trouvez-vous qu’elles vieillissent bien aujourd’hui, toutes ces idoles ? (une pensée pour Jeff Hanneman, au passage…)

A : Pour les idoles en elles-même, qu'elles vieillissent bien ou mal je m'en fous. Ce qu'il faut voir, c'est l'héritage qu'elles nous ont laissé. C'est gravé pour la postérité. Et puis moi aussi je vieillis, donc qui suis-je pour les juger, hein ? Je te le demande, cher lecteur qui me lit en ce moment même.

P : Et puis si la reprise de SCORPIONS fait hurler au sacrilège, c'est tant mieux car il n' y a rien qui me débecte plus qu'une reprise à l'identique, même son, mêmes notes, où est l'hommage ? C'est du plagiat pur et simple.

Le fameux ‘Vlöbeurghhh’ par lequel tout a commencé (si vous pouvez d’ailleurs nous rappeler d’où ça sortait...) se voit enfin immortalisé sur disque !!! 

A : Conceptuellement, ça s'imposait, il fallait que l'on puisse exulter nos émotions pures et intenses pour atteindre le degré suprême de la sagesse. Donc voila, c'est fait.

P : Pour un rappel (anti-tétanos, aïe ça fait mal !), le 'vlöbeurghhh' est sorti de ma gorge un soir de cuite, il se décompose en 2 parties distinctes : le 'vlö' qui est la remontée de bile que tu penses pouvoir maitriser et le 'beurghhh' quand tu balances le trop-plein sur la porte des chiottes encore fermée ! Se munir d'une bonne serpillière et d'un bon désodorisant sont des étapes préalables à tout bon exercice de 'vlöbeurghhh'!

 

zebarges promo band pic

On note enfin (une tradition de longue date chez vous) le retour de titres ciblant la petite lucarne merdeuse qu’est la télévision, avec ce tordant "T Haine T" (très bon choix d’ailleurs, qui montre que plus on dit qu’on va changer les choses et moins elles changent, bien au contraire…). Mais j’aurais pensé que vous vous attaqueriez plus spécifiquement à ce phénomène débilitant en vogue depuis plus de 10 ans maintenant qu’est la 'télé-réalité' (niveau nivellement par le bas et stagnation, ça se pose là, quoi…). Qu’on la rebaptise « fêlée réalité » ou « très laide réalité » (si on regarde ce qui se passe en coulisses), il y aurait certainement de quoi faire, non ? Mais bon, pour ça il vous faudrait probablement regarder de telles daubes afin d’avoir de la « matière » (fécale, certainement), chose purement inenvisageable j'imagine…

P : Eh oui, la télé c'est un sujet inépuisable, je ne l'allume presque jamais, je préfère me faire un programme à la carte, DVDs a l'appui ! La télé n'est que le reflet de l'humanité débile, et pour les infos il faut faire le tri aussi (on met en valeur les infos qu'on veut bien te faire connaitre). Pour la télé-réalité, tellement c'est vide ça me fout le vertige, donc désolé c'est pas pour moi, même si je n'ai plus tous mes neurones, il m'en reste encore trop pour cette merde !

A : Et puis on n'a pas que ça à foutre que de se taper ces conneries pour trouver l'inspiration. Non mais tu nous a bien vus ??!!!

Etant allergiques aux modes de vie "mouton" des abrutis ‘con-sommateurs’ (et on vous comprend…), j’imagine que vous seriez en fait plus à même de parler des autres tendances récentes, genre tous ces ramollis du bulbe - comme d’ailleurs - qui passent leur vie scotchés au dernier téléphone ‘branchouille’ en date ou qui se recréent leur petite vie sur Internet… "La marche des zombies" (titre d’un de vos derniers morceaux) est en route, ça y est, « pas d’échappatoire » ? (là, je citais "Sublimental", héhé…)

P : Tu sais, les accros de la télé-réalité doivent être les mêmes personnes accros aux téléphones dernière génération ou que les blaireaux qui racontent les petits détails inintéressants de leur pauvre petite vie sur les réseaux sociaux. Ca existe dans la confrérie "métallique" : les 'true metal warriors' qui n'y connaissent que dalle et qui ont téléchargé 3000 albums, mais n'en ont aucun en version physique ! En règle générale, j'essaye de me tenir à l'écart de cette sous-humanité de bovidés !

Pour rester un peu dans le même genre de sujets (cette grande idée moderne du 'tout-et-n’importe-quoi-tout-de-suite-facilement-et-sans-se-fouler'), ce dernier album arbore sur sa tranche la mention « Le téléchargement tue » … Position courageuse (à moins qu’elle ne soit juste cynique et résignée), à l’heure où le ‘dowânlôwad’ et la culture gratuite pour tous (même sans l’envie !) sont rentrés dans les mœurs comme allant de soi, et surtout comme quelque chose d’irrémédiable aujourd’hui, donc avec lesquels il faut composer, s’adapter ou crever. Avec l’argument aussi comme quoi la crise, etc, etc... Toi Pascal, à la tête d’une petite distro je suppose que tu as un avis bien tranché sur la question, si tu veux nous parler un peu de cette activité en dehors de ZEBARGES, d’ailleurs ? Et tous les deux, je crois que votre sentiment sur ce sujet dépasse le simple cadre du comment on acquiert/on écoute la musique (même si les deux sont souvent bien révélateurs…), pour dénoncer l’attitude du public en général, qui préfère parfois miser uniquement sur des groupes déjà bien établis, qui cachetonnent pourtant plus cher que les petits groupes ‘underground’ - qu’on ne prend plus la peine de découvrir ou pour lesquels on va avoir bien moins d’indulgence…

P : Tu peux répéter la question!?! (rires) Haha !! Quand tu finis de lire l'énoncé, tu te demandes quel est l'âge du capitaine ! Bon, un peu de sérieux... C'est justement parce que le phénomène du download est irrémédiable que ça en devient beau de lutter contre ça : ZEBARGES, c'est un peu Don Quichotte et Sancho Panza luttant contre des moulins à vents ! Mais on s'en fout, c'est la beauté du geste qui importe ! Oui, j'en parlais avant, des 'branleurs métalliques' et j'ai souvent l'occasion d'en côtoyer avec la distro. J'ai monté 'Ortsid Latem Prod' pour distribuer les albums de ZEBARGES, les albums de potes ou des cassettes de petits groupes, etc .... Je ne bosse que par échange et je suis spécialisé dans le 'old-school' et l'underground. A mon avis, on peut copier des albums comme on le faisait à l'époque, et puis on l'achetait si ça plaisait. Mais je ne comprends pas le truc de ne pas avoir de copie physique, l'artwork des albums est facultatif ?! Il y aurait tant de choses à dire sur ça, mais bon cette connerie est tellement en dehors de mon système de pensée que je préfère ne plus développer, de peur de finir par être contaminé... fuck !!!

A : Il m'est arrivé de discuter avec des personnes non metal (en plastique donc), et de leur dire que j'achète des albums... Ô sacrilège, ils n'ont pas compris pourquoi (et ne comprendront jamais), et en écoutant leurs arguments j'ai pu y déceler le fait d'avoir plus de plaisir (raâahh, lovely!) à télécharger que de découvrir des groupes. En gros, pour résumer, eux se sentir rebelles car eux télécharger plein beaucoup et que c'est "bouh, pas bien" par la loi, et eux  pas écouter musique que eux télécharger car eux rien à foutre, et moi me dire que eux bande de cons. Voilà, ça ne fait pas avancer le débat mais c'est dit. Et n'oublions pas ces quelques mots du vieux sage : « erectum phallus in rectum »... Tout ce paragraphe pour sortir cette connerie, elle est pas belle la vie ?!!

P : Sur FR3 non, elle n'est pas belle la vie, en tout cas je n'en veux pas une comme ça !

Sinon, d’ailleurs, Pascal, en tant que fan de métal extrême notamment, et de black métal en particulier, qu’est-ce que tu aurais envie de dire à un jeune fan encore un peu ‘frais’ pour le convaincre qu’un THE END 666 ou un ZARACH’BAAL’THARAGH (pour rester dans les groupes de chez nous…) sont sûrement bien plus ‘extrêmes’ justement et authentiques que les frasques d’un DARK FU’ ou d’un WATAIN et consorts ?

P : La première chose que je lui dirais : laisse tomber, c'est pas pour toi ! (si tu veux qu'un jeune fasse un truc, dis-lui de ne pas le faire, c'est psychologique !...) Après, je lui dirais que c'est cru, c'est sauvage, peu produit pour garder l'urgence et le feeling moisi qui donne de l'âme au truc ! D'ailleurs, j'en profite pour passer le bonjour à Luc Mertz, un mec bien, sympa, la tête sur les épaules !

 

zebarges, paskiss 51, live pic

On va se le jouer (tiens, encore un bon groupe UG, que deviennent-ils d’ailleurs ??!) un peu « ancêtres »  (pas autant que vous mais bon … non, pas taper !!)  : j’ai pour ma part connu l’époque où votre public, notamment local, s’investissait beaucoup lors de vos concerts (ce fameux jet de PQ lors du titre "Vorasso Gogues" à 'La Grange', haha !). Aujourd’hui, est-ce que le public est toujours aussi ‘barge’ ? On vous réclame Josette des fois (Ndlr: entre autres pitreries, à lire dans la rétrospective...) ? Comment se sont passés vos derniers concerts en date ?

A : Comme tu l'as dit plus haut, c'est la crise, d'où cette pénurie de PQ pendant nos concerts (ça manque...), notre public préfèrant s'en servir pour l'utiliser sur eux-même (se torcher le cul, pour ceux qu'auraient  pas compris). Une honte, ça, Madame ! Tout fout le camp, mais bon c'est le jeu ma pauvre Lucette.

P : Pour avoir croisé le Vicomte de Neurasthénie (d'ANCETRES) dans un fest, je sais qu'il organise des fests régulièrement dans l'Oise ou la Somme, je ne sais plus. Je ne sais pas par contre si ANCETRES existe toujours...

Si l’on en revient aux origines, on voit qu’un de vos plus grands ‘tubes’ de l’époque, en plus de "Macho Disco", reste "Le Roi d’la Picole", issu de votre première démo. Allez-vous rejouer ces deux titres à  l’avenir, ou bien pensez-vous qu’avec une discographie aussi fournie maintenant, il est temps de mettre l’accent sur les morceaux les plus récents en priorité ? Pendant que j’y suis, auriez-vous quelques anecdotes d’époque à nous mettre sous la dent concernant l’écriture de ces deux hymnes ?!

A : La dernière fois que l'on a fait une setlist, on en a chié des ronds de chapeau ! Putain, on a plus de 80 titres, alors faire un choix, ouh la la, heureusement qu'on est que deux !... "Macho Disco" fait encore partie de la setlist, par contre on a viré "Le Roi de la Picole". Quant aux anecdotes, elles sont toutes en images sur notre DVD vendu 5 euros. Oui, un peu de pub ne fait pas de mal au porte-monnaie, du moment qu'on reste 'underground' on a le droit .

P : Les anecdotes tu peux t'asseoir dessus, je les garde pour notre futur éditeur quand il nous demandera d'écrire la biographie de ZEBARGES, qui sera par la suite au cinéma !!!

Retour à votre actualité du moment désormais… Il semblerait que vous ayez dû ralentir un peu l’activité ces temps-ci…

A : Il est toujours délicat de parler de ses problèmes d'hémorroïdes. Je ne préfèrerais ne rien dire à ce sujet, juste que quand je les aurai tous récupérés, je les ferai en vinaigrette et t'inviterai à la maison pour les manger.

Question à la con (décidément…) : qui est-ce qui choisit les ‘samples’ d’extraits de films et autres disséminés sur vos disques ? Y’en a un des deux qui est plus branché cinoche ou bien vous décidez de ça ensemble ?

A : Oui  Monsieur, j'avoue, c'est moi. J'essaye de trouver des extraits qui collent avec les paroles de Paskiss. Et vu qu'il est inspiré, moi ça m'inspire, donc je vais piocher dans Audiard, Coluche ou Desproges, source inépuisable de mots justes.

 

ac/jc zebarges, live pic

Avant de conclure, je vais, Pascal, te reposer la question que je t’avais posée à l’époque où je t’avais rencontré à un concert, il y a quinze bonnes années de cela je crois, dans ta vieille veste à patchs de ‘thrasheur’ : vraiment, est-ce que ça n’est donc dangereux des fois de porter un patch ‘SODOM’ dans le dos ??! Bon, t’es toujours pas obligé de répondre, hein, c’était juste pour le souvenir, héhé…

P : Bon alors, gars, ce n'est pas un 'patch' mais un dossard ! (rires) Haha !! Et puis bon, tant que je ne vais pas demander ma route dans une boite "gay", je pense qu'il n'y a aucun souci à craindre (et faudrait être bien ramolli du bulbe pour faire un truc comme ça...).

JC, quant à toi, on ne va pas déroger à la tradition, tu as peut-être une petite blagounette pour nous ?

A : Petit impatient, on ne t'a jamais appris qu'il ne fallait jamais réclamer auprès des personnes âgées ?! La blague, c'est à la fin de l'interview, un point c'est tout .

Je vous laisse ma place avant de terminer, s’il y  a une question que vous voudriez vous poser l’un à l’autre, même si vous vous connaissez sur le bout des doigts on se doute, mais sait-on jamais ?

P : Tu veux une bière ?

A : Oui, et toi ?

P : Heu, bin non, merci, je suis sous antibiotiques pendant une semaine.

A : Ca tombe bien, j'en ai pas.

P : Bon, bin alors un petit café ?

A : Ah ça j'en ai, hahaha, on passe une après-midi formidable !!!!

P : Si, si (l'impératrice)...

A et P  : Ha ha ha ha ha ha ha aha hahahhhahahahhahhahahahhahahahaha !

C'était les aventures de Paskiss et AC/JC qui répondent à une interview, hahahahahahahhhhhhhhhhhhh...

Allez, ça y est, le mot de la fin pour conclure… JC, si tu veux remplacer ça par une blague, encore une fois fais comme chez toi hein !!! Pis nous rappeler comment on se procure vos albums aussi ?

P : Merci à toi, gars, pour l'interview et pour avoir supporté nos conneries ! La bise aux lecteuses mignonnes ou pas et une poignée de mains aux lecteurs ! Vous pouvez trouver nos albums ici : ortsidlatemprod@gmail.com, ou là : aczebarges.dk@wanadoo.fr, ne cherchez pas à nous joindre sur Myspace, ça se décompose tout seul.

A : Bon, la voilà ta blague, petit garnement :
Un couple centenaire se rend chez un avocat...
« Bonjour Monsieur l'avocat, nous voudrions entamer une procédure de divorce, dit le pépère un peu gêné .
- Quoi, a votre âge ! répond l'avocat surpris, mais pourquoi avoir attendu autant de temps ?!
- Et bien, répondit le pépère, on attendait que les enfants soient morts. »

Merci à vous, Messieurs…

 

zebarges, old band live pic


Une petite photo "d'époque" ...

Contact (pour les durs de la feuille...) : 

aczebarges.dk@wanadoo.fr

ortsidlatemprod@gmail.com

'Stay barges!!!!!!!'

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L'état de votre serviteur après cet entretien...


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