Peu de temps après son élection, notre ancien président avait décidé de relancer la magie du nucléaire, mais comme ça représentait quelques risques, il a décidé d'aller faire ses essais chez les pauvres, dans l'hémisphère sud. Seulement les autochtones n'étaient pas d'accord alors ils ont crié "assez d'essais"... Mmmm, cette tentative relativement minable de jeu de mot aura pour effet d'évoquer une influence indéniable de Big Ball, groupe allemand qui nous gratifie d'un bon Hotter Than Hell.
Alors, au fil de ces 13 pistes de rock'n'roll teinté de glam, nous découvrons un groupe qui a indéniablement le style et l'attitude. Nos oreilles font alors défiler des images de grosses cylindrées et de blondes à forte p...ersonnalité. Pas de prise de tête donc.
Le son est carrément bon, puissant et propre... peut être même un peu trop propre, ça gâche un peu le tableau et, personnellement, je n'aurai pas craché sur une dose de gras supplémentaire. La rythmique est carrée et robuste, les guitares balancent bien et les soli sont sympas, à cheval entre tradition et modernité. Enfin la voix est classique de chez classique, collant parfaitement au reste de l'équipe.
Les morceaux ne manquent pas d'entrain, roulant toujours sur des tempi modérés et on trouve parfois, au coin d'un titre, quelques riffs qui font opiner du chef. Cependant, l'ensemble manque de caractère et de mordant. Les mecs se font certainement plaisir, mais ils sont restés sages, traditionnels et presque proprets. L'étincelle n'a pas vraiment fait partir la flamme, dommage.
Cette Big Ball balance, mais elle ne casse pas des briques. Hotter Than Hell reste très sympathique, pas indispensable mais sûrement très agréable pour accompagner son jack daniel's.
