Dimanche, 17h50 - Valley
Tous à poil !
C'est avec un wrap thai à la bouche et un verre de muscadet à la main que je décide de m'avancer sous la Valley pour assister au concert d'un groupe dont je n'avais jamais entendu parler jusque là. Faut dire que, vu le nom, ça donnait envie de se rendre compte si les promesses sont vraiment brisées sous la maison du doom/stoner...
House of Broken Promises donc, un fort joli patronyme, qui déroule son set depuis déjà quelques minutes lorsque je m'avance péniblement sur le côté droit de la grand tente sombre ; faut dire qu'il y a du monde et que la foule semble très réactive. On le serait à moins, le son semblant fort bon et la prestation des trois musiciens sur scène plutôt attrayante jusqu'à leur look très... poilu.
Fort d'un stoner metal très agréable, le groupe est en fait formé de deux membres d'Unida que nous retrouverons donc très certainement quelques heures plus tard aux côté de John Garcia lors d'un set qui se déroulera en même temps que celui de Black Sabbath. En guise d'apéro donc, Miguel Cancino (batterie), Arthur Seay (guitare / chant) et leur compère Joe Mora (basse / chant) électrisent la Valley avec un gros son huilé au méthanol qui décrasse bien les oreilles.
Grand moment que je vis donc sous la tente alors que je ne m'y attendais pas du tout, le gras qui pénètre mon oesophage est parfaitement accompagné par la musique des californiens qui n'ont à ce jour sorti qu'un seul album ouvert par l'intense "Blister" qui remportera un grand succès ce soir.
Une prestation pleine, saluée par un public assez sage mais survolté lorsqu'il le faut, on sent que la fatigue est là mais certains trouvent encore l'énergie de jumper torse nu au sein de cette étuve. Il y a fort à parier que le show de House of Broken Promises restera dans les mémoires de ceux qui ont squatté la Valley ce weekend.
La Folle Fougère
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