L’Ukraine, un pays où règne le pouvoir du black metal (Mouhahaha !). Nous avons ici le plaisir d’écouter le projet black pur de Drudkh, Blood of Kingu. Fort d’un album, le groupe nous dévoile ici son 2ème opus intitulé « Sun in the House of the Scorpion » sorti mi-2010 sous Candlelight Records.
L’intro indique tout de suite la couleur : un album axé sur des ambiances babyloniennes (Sans blague, rien qu’à voir le nom du groupe on l’a compris, ou alors on a pensé à Therion). Dans cet album, il n’y a pas beaucoup de chant, mais plutôt des genres d’énergumènes prononçant des psaumes (dont les paroles sont inaudibles) qui seront présents tout au long de l’album, ce qui me semble très agaçant et gâche la beauté de la musique. Par contre , l’album est mou, sans saveur, une chose qu’on ne sait pas apprécier à sa juste valeur… « Incantations of He Who Sleeps » est l’exemple même de l’ennui au summum , avec des riffs sans esprit…
Mais stop, je vous arrête tout de suite ! Cet album est du déjà vu, gardant des ambiances à la Drudkh, et ne sort donc pas du lot des albums black de l’année, loin de là. Il n’y a aucun morceau qui reste en tête, c’est linéaire, on pouvait quand même attendre mieux de la part du groupe quoi !
La prod est très bonne, un peu trop claire pour du black , les instruments sont bien sur le même piédestal et le chant black, aussi rare fut-il , est très bien géré. Et en parlant de ce dernier, presté par Roman Saenko, il est bougrement bon et c’est un plaisir pour les oreilles de l’entendre même si ce n’est pas souvent. Et c’est bien dommage de pas l’entendre beaucoup, il a une si belle voix !
Pour finir, cet opus est bon, même si linéaire, du déjà entendu et pas très entrainant. On attendait vraiment mieux de la part de Drudkh , un disque pas génial en tout cas, c’est mou, sans grand esprit… On aurait véritablement souhaité plus de chant black.
Note finale : 6,5/10
