Winterfylleth – The Divination of Antiquity


Winterfylleth sort son 4ème album The Divination of Antiquity le 7 Octobre chez Candlelight Records. L'actuel bassiste de Conan, Chris Fielding (Napalm Death, Primordial), s'est à nouveau chargé de le produire.

Comme d’habitude un album des anglais se reconnait à sa pochette, ses paysages paisibles, lieux solitaires où les balades bien longues et méritées doivent obligatoirement se terminer dans un petit village où un pub accueillant saura nous servir des pintes pendant l’Happy Hour.

Le Black Metal des anglais est toujours aussi singulier. Tel un mur infranchissable, batterie, basse, guitares et voix sculptent un environnement puissant, massif et régulier tel un bloque de granite gallois. « The Divination of Antiquity » est un titre à l’image de ce qui a fait la renommé de Winterfylleth avec toujours de petites mélodies bien placées afin d’alléger l’ensemble. L’implication de Simon Lucas derrière son kit est entière et structure l’ensemble dans une cavalcade féroce comme sur le lourd « Foundations Of Ash » sur lequel les accélérations montrent la forme du batteur.

Le boulot qu’il abat se ressent aussi sur « Pariah's Path » pendant que les guitares de Marc Wood et de Chris Naughton viennent cisailler tout ce qui dépasse comme un jardinier anglais fier de son jardin et qui ne peut admettre qu’une mauvaise herbe ait l’idée de tenter de survivre dans ce paradis.

 

Winterfylleth


On n’est pas surpris à l’écoute de l’album qui présente du Winterfylleth pur jus avec break, mélodie proche de l’esprit païen, voix gutturale et blast à profusion (« Whisper Of The Elements ») sans oublier des mélodies enchanteresses.

Le Black Metal des Saxons n’est pas à 100% sombre et nous laisse des plages de répits, de ciel bleu entre de gros passages nuageux bien noirs comme sur la pochette où parfois on se plairait à parcourir les landes lointaines en oubliant l’actualité et découvrir un passé pas si lointain.

Le côté ambiant/Folk n’a pas disparu, il suffit d’écouter l’intro de « A Careworn Heart » pour s’en convaincre, titre mélancolique et doté d’une rythmique plus lente mais bourrée de feeling ou encore celle du passéiste « The World Ahead » couplé à de valeureux chœurs masculins.

On sent que le groupe a muri, a réellement pris ses marques dans son univers musical à l’image de « Forsaken In Stone », titre solide, qui prouve à nouveau que les anglais ne vont pas partir de sitôt de notre constellation musicale.

Lionel / Born 666

 

NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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