Ce mercredi 17 novembre 2010, la diva finlandaise Tarja Turunen, ancienne chanteuse du groupe Nightwish, était à Paris pour une journée de promotion. Au menu, une discussion poussée sur son second album intitulé What Lies Beneath et désormais disponible en France. L'occasion également de parler de bien d'autres choses dans l'intimité (*tu parles*) d'un hotel parisien...
Ju de Melon : Bonjour Tarja et tout d'abord sois la bienvenue à Paris ! Comment te sens-tu en ce moment et quel est ton lien personnel avec la capitale française et la France ?
Tarja : Pour être honnête, j'aurais adoré faire plus de shows ici et j'aurais aimé que tous mes fans en France puissent se procurer le nouvel album plus tôt (rires)... Ce qui n'a pas été le cas avant le concert à Paris, et c'était bien dommage voire même triste pour moi en vue de ce show au Bataclan. J'ai appris cela le jour du concert seulement, vu que la date était bookée depuis longtemps. Donc aujourd'hui je suis très heureuse d'avoir trouvé des gens pour s'en occuper ici, les mêmes qui avaient sorti les 3 premiers Nightwish en France d'ailleurs. Je ne sais pas, peut-être que les gros labels préfèrent se concentrer sur les gros artistes américains ou britanniques et ne sont pas forcément au courant de ma musique. Bref, je suis ici et heureuse de pouvoir parler de mon album, j'en suis très satisfaite et je suis ravie de pouvoir l'offrir à mes merveilleux fans (rires) ! Je suis aussi très heureuse de pouvoir jouer à St Etienne dans deux jours (NDLR : le vendredi 19 novembre), ça va être sympa !
Ju de Melon : En effet, tu es en pleine tournée en ce moment... Pas trop de fatigue à l'horizon, toujours motivée à fond ?
Tarja : Notre dernier show était hier à Zurich, j'ai dû prendre un train très tôt ce matin et me lever vers 5h pour arriver ici. Mais ça valait la peine ! Longue tournée oui, d'ailleurs j'ai partagé quelques dates avec Alice Cooper... formidable ! Lui et toute son équipe nous ont traités de la meilleure des manières, c'était vraiment une belle opportunité pour moi. En tout les cas, c'est intéressant de constater que malgré leur statut, ils se sont intéressés à nous et à notre musique... Et de la part de Monsieur Cooper, ça veut dire beaucoup : cet homme est une légende et a un peu tout vécu dans le métier, aujourd'hui encore il continue ! Alors bien sûr... je suis fatiguée, mais c'est normal, à chaque tournée c'est un peu la même chose. Mais je suis là pour faire du rock ("I'm here to rock") et je ne compte pas m'arrêter ! J'aime ça (rires) !
Ju de Melon : Parlons un peu de ce deuxième album solo, What Lies Beneath... Pourquoi ce titre d'ailleurs, que se cache-t-il derrière ?
Tarja : J'ai eu l'idée du titre lorsque j'ai écrit la première chanson, qui à l'époque s'appelait aussi "What Lies Beneath" d'ailleurs. Aujourd'hui, elle s'intitule "Naiad", j'ai changé ce titre car j'ai compris que cet intitulé était plus qu'une chanson pour moi, c'était un peu comme un nouveau monde avec beaucoup d'inspiration. What Lies Beneath, c'est en quelque sorte une histoire fantastique pour un personnage imaginaire appelée donc Naiad. Je suis une rêveuse, je vis mes rêves d'une certaine manière aujourd'hui mais je sais aussi être une personne très réaliste. Du coup, sur cet album, il y a aussi des chansons plus terre à terre et qui pourraient en quelque sorte être considérées comme une réflexion de ma personne dans un miroir. C'est effrayant pour moi de te dire tout ça car c'est très personnel... Cependant, ce côté rêveur reste présent : cette personne qui recherche la beauté, l'obscurité et tout ce qui peut être mystique. Nous sommes tous un peu ainsi, il suffit de faire ressortir ce côté de notre personnalité ! En tout cas, voilà ce que que What Lies Beneath représente...
Ju de Melon : Tu explores toujours plus d'horizons tout en gardant cette approche symphonico-gothique d'un rock metal ambitieux, selon toi comment as-tu "évolué" avec cet album ?
Tarja : Pour moi il représente une grande étape, une marche en avant, par rapport à My Winter Storm - mon premier album solo. Les chansons sur ce nouvel album sont plus directes, mais aussi plus "claires", que ce soit au niveau des compositions que du message. Je voulais que mes fans et mes auditeurs comprennent vite où je voulais en venir. Après, je ne peux pas te dire que le prochain album sera ainsi, c'est une progression perpétuelle et personnelle que ce soit en tant que personne ou en tant que chanteuse. Je m'impose sans cesse des défis et cet album en était un... comme chaque album d'un artiste. En tant qu'artiste, je ne voulais pas que cet opus se résume à une chanson, je suis quelqu'un qui fait des disques et ce même si le business actuel est un peu en train de changer : il est en effet plus difficile de faire comprendre la valeur d'un CD complet aux gens. Mais je suis ce que je suis et je continuerai à faire des albums, c'est la seule façon pour moi de créer quelque chose ! Je ne crois pas qu'on puisse s'épanouir avec une seule chanson "connue", je trouverais cela un peu triste personnellement...
Ju de Melon : Comment s'est déroulé le processus d'écriture ? Je crois savoir que tu en as écrit toutes les paroles mais que tu as aussi beaucoup composé toi-même...
Tarja : Bien sûr, et ce même si je me sens encore comme une enfant au niveau de l'écriture de chansons, car je n'ai jamais vraiment écrit dans mon précédent groupe et je ne suis en solo que depuis 5 ans. Après deux albums, je me considère encore comme une débutante mais j'apprends et c'est quelque chose de fantastique car avec la musique il y a toujours quelque chose à apprendre. Il y aura toujours quelqu'un de meilleur que toi ou qui fait mieux que toi, mais si tu restes ouvert tu apprends vite. What Lies Beneath m'a pris deux ans de travail, surtout parce que je tournais pas mal et que j'ai du mal à écrire ou composer quand je suis sur la route. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour cela, je n'ai pas mon grand piano personnel qui reste à la maison donc je ne me sens pas inspirée comme je peux l'être tranquille chez moi. Tu sais, c'est un instrument très mélancolique, et un simple clavier ne peut pas remplacer l'inspiration qu'il peut procurer. Je préfère de toute façon me retrouver dans un environnement silencieux avec moi-même... Du coup, j'ai écrit de retour à la maison, et donc ça a pris pas mal de temps. Il y a aussi des chansons que j'ai co-écrites avec des personnes que j'ai choisies.
Ju de Melon : Tout s'est-il passé comme prévu au niveau de l'enregistrement ? Pas forcément le meilleur moment pour un artiste...
Tarja : Tu sais, j'ai aussi été la productrice de cet album, même si pour moi c'est un "grand mot". Mais finalement tout s'est fait plutôt naturellement avec l'expérience de My Winter Storm. Cependant, l'équipe autour de moi s'est vue renouvelée et il a été difficile parfois de me faire comprendre clairement dès le départ... 15 nouvelles personnes en tout ! Au niveau des musiciens, j'ai eu plus de chance car ça fait 3 ans que je tourne avec eux, on a donc eu le temps d'apprendre à se connaître. Ils sont très talentueux et ont mis toute leur passion aux services des chansons. Du coup l'enregistrement n'a pas du tout été difficile, on est resté ensemble pendant tout le processus. En ce qui concerne mon chant, les prises ont été faites dans mon salon, sans casque, dans des conditions live ! Juste avec un micro et un moniteur devant moi, avec des ingénieurs dans la même pièce. Globalement, tout a été enregistré en 4 ou 5 prises sur cet album... C'est comme ça que j'aime travailler, car chez moi je peux faire mon café et cuisiner moi-même, me reposer, et même renvoyer tout le monde à la maison si je sens que ce n'est pas le bon jour. Du genre "désolé, pas aujourd'hui, peut-être demain" (rires) ... C'est comme ça, j'adore travailler sans stress. La musique, c'est avant tout de l'émotion, et si d'autres problèmes comme le stress viennent s'en mêler, rien ne sort naturellement et ça me bloque un peu.
Ju de Melon : C'est pour cette raison que tu sembles plus "libre" que jamais sur cet album niveau voix...
Tarja : Oui, exactement ! Ma voix naturelle est un peu la clef ici. C'est pour ça que je n'aime pas avoir des écouteurs sur les oreilles, je veux entendre ma voix. En une fraction de seconde, ma voix peut se dérégler, ce n'est pas bon. J'ai appris à enregistrer de cette manière sur My Winter Storm, je suis plus à l'aise ainsi.
Ju de Melon : Plusieurs guests sont donc présents sur cet album, venus de divers horizons. Par exemple avoir Joe Satriani pour faire un solo sur une de tes chansons, cela doit être une fierté pour toi...
Tarja : Oh oui (rires), jamais je n'aurais pu y croire. Mais en fait mon bassiste Doug Wimbish est un ami de Joe ! Et je cherchais un solo de guitare à insérer, car j'adore ça et il en manquait clairement un sur cet album. Du coup j'ai réécouté les chansons et je me suis dit que "Falling Awake" serait le choix parfait. Ainsi, Doug m'a proposé Joe, et je lui ai dit "c'est ça, te moque pas de moi, jamais il n'acceptera (rires)" ! Mais finalement je suis allée le voir, car Doug et Joe ont déjà joué ensemble en Amérique... J'ai vu un de ses shows, je l'ai rencontré et je lui ai fait écouté la chanson. J'étais vraiment très nerveuse... mais il l'a adorée, et j'ai senti de l'honnêteté dans sa réaction ! Il m'a même dit "mais comment tu fais pour chanter ainsi, j'adore ça" ... et quelques jours plus tard, il est venu enregistrer le solo. Au final, parfois il suffit de demander gentiment et la magie opère !
Ju de Melon : Phil Labonte est un chanteur bien connu aux USA pour ses prestations avec All That Remains et anciennement Shadows Fall. Sur "Dark Star", il te permet l'élaboration d'un duo assez original... Est-ce que cela a demandé beaucoup de travail pour combiner vos styles assez différents à la base ?
Tarja : C'était exactement ce que je voulais, je désirais avoir à mes côtés un chanteur au style radicalement différent. Parce que, quoi que j'y fasse, je ne peux pas crier... Ma voix n'est faite que de pureté, de beauté, bien sûr j'ai une certaine puissance vocale mais l'entraînement que j'ai eu et que j'ai encore ne me permet pas de crier. Du coup, Phil nous a rejoint grâce à Johnny Andrews (qui a co-écrit la chanson) qui le connaissait de All That Remains, selon lui c'était exactement la personne qui nous fallait. Bien sûr, je connaissais ce groupe et je me demandais comment j'avais fait pour ne pas y penser avant (rires) ! Du coup, j'ai parlé à Phil sur Skype et je lui ai proposé... Je lui ai demandé de chanter la chanson à sa façon en lui disant un peu ce que j'espérais de lui, en lui donnant quelques exemples de chansons qu'il avait déjà interprétées. Il était content car je lui ai donné beaucoup de liberté et il avait du mal à y croire, et franchement au final j'ai beaucoup aimé ce qu'il m'a proposé. Il a amené "Dark Star" à un autre niveau, et notre duo colle parfaitement à l'histoire de la chanson.
Ju de Melon : Will Calhoun (Living Colour) est venu apporter son expérience à la batterie sur l'épique "Crimson Deep"... qu'a-t-il amené au morceau exactement ? A-t-il travaillé en collaboration avec Mike Terrana d'ailleurs ?
Tarja : "Crimson Deep" a été enregistrée en conditions live par les deux ensemble, et c'était vraiment une expérience forte pour moi et mon équipe de les voir évoluer ainsi. Deux très grands batteurs vraiment, impressionnants à voir à jammer ensemble, sachant qu'ils avaient travaillé un peu le morceau avant... bref c'était formidable ! Will a également enregistré la batterie sur "Naiad" et sur "The Archive of Lost Dreams", il a un jeu un peu différent de Mike qui lui est plus metal dans son style. Les deux ont un groove différent, je les ai vraiment associés avec une idée précise derrière la tête. Will est quelqu'un de vraiment très sympathique, Terrana était d'ailleurs comme un enfant parfois à le voir jouer dans le studio (rires) ! Il était si heureux !
Ju de Melon : Mike Terrana, parlons-en justemet, probablement des batteurs les plus puissants de la scène metal... Quel effet cela fait de l'avoir sur tes chansons depuis deux albums maintenant ainsi qu'en live ?
Tarja : C'est un batteur exceptionnel. Mais je l'ai vu aussi évoluer lors de ces trois dernières années passées à nos côtés, il n'a cessé de travailler pour le projet, et il a aussi "grandi" au niveau humain avec différentes expériences. Je pense aussi qu'il a beaucoup appris, et je sais qu'il ne me contrediras pas... Il a beaucoup arpenté le monde du metal avant de me rejoindre, et je pense qu'évoluer sur ma musique lui a fait connaître quelque chose de différent. En tout cas, je lui laisse beaucoup de liberté, et il aime ça. Plus qu'un batteur, Mike est devenu un ami, on garde toujours contact en dehors des shows ou de l'enregistrement, on se parle en dehors du "business". C'est une chance de l'avoir à mes côtés.
Ju de Melon : De toutes les chansons figurant sur cet album, quelles sont tes préférées et pour quelles raisons ? Rien parce que c'est toi, je vais être gentil et t'accorder trois choix...
Tarja : Wow, c'est très difficile ! Pour la première, je vais dire "Underneath". A chaque fois que je chante cette chanson, elle devient de plus en plus fragile et émotionnelle, encore plus qu'à l'époque de sa création. C'est une chanson très intime qui a une merveilleuse histoire : elle parle de ce qu'il y a en nous, ici de moi et de ma force intérieure. Ensuite, je dirais "Dark Star", car son obscurité et son côté éraillé montre la beauté sous son aspect le plus sombre, et j'adore ce côté "metal" avec un très bon riff. Une troisième... Probablement "Anteroom of Death", ma chanson folle et déjantée, qui a beaucoup choqué mes fans j'avoue ! Peu de gens pensaient que je pourrais faire un jour une chanson de ce style. Mais c'était le but (rires) !
Ju de Melon : Avec le groupe "a cappella metal" Van Canto en guest !
Tarja : Oui, et j'adore les arrangements qu'ils ont apportés. Cette chanson peut définitivement être rapprochée de "Bohemian Rhapsody" du groupe Queen, pour moi une des chansons les plus incroyables écrite dans l'histoire de la musique. En tout cas, "Anteroom of Death" représente la liberté d'expression que j'ai aujourd'hui, j'écris les chansons que je veux et qui me touchent émotionnellement. Je suis libre. Du coup vous ne pouvez plus savoir à quoi vous attendre désormais (rires) !
Ju de Melon : Après avoir repris "Poison" d'Alice Cooper, tu as choisi de revisiter un autre classique du hard rock avec la chanson "Still of the Night" de Whitesnake. Pourquoi ce choix ?
Tarja : C'est une super chanson que j'ai toujours aimé. Je l'ai même suggérée en cover quand j'étais dans Nightwish il y a plusieurs années, mais la réponse fut "non" (rires) ! Bref, plus sérieusement, le côté orchestral de cette chanson m'a toujours interpellé, et j'ai toujours voulu en faire une version avec plein d'arrangements orchestraux et choraux en improvisant quelques parties vocales. En écoutant et m'inspirant de ce qui peut être fait dans les bandes sons de films pour Hollywood, je me suis dit qu'il était temps ! Du coup je me suis lancée, j'en ai fait une version plus moderne et avec pas mal d'arrangements. C'est vraiment une grande chanson, je l'adore !
Ju de Melon : Quelles autres reprises aurais-tu envie de faire dans l'avenir ?
Tarja : Oh... Il y a une chanson qui... mais je ne sais pas si je dois t'en parler (rires) ! Bon allez, cette chanson personne n'imaginerait que je puisse la faire un jour : un titre de Paul McCartney sorti sur un de ses derniers albums, la chanson s'intitule "House of Wax". Allez donc l'écouter et imaginez-moi chanter sur ce morceau un peu fou... Ma version sera dark, différente et orchestrale probablement !
Ju de Melon : En concert, tu joues encore quelques chansons de l'ère Nightwish. Quel effet cela te procure de les interpréter devant un public peut-être en partie nostalgique ?
Tarja : C'est un moment très spécial oui... et avec ma nouvelle équipe, c'est un peu différent, et je suis contente de les interpréter ainsi ! Je suis très heureuse, la musique n'a jamais été le problème, je l'aime toujours tant elle a fait partie de moi pendant des années. Je sais que les gens adorent ça aussi et... c'est comme ça, ces chansons représentent une importante partie de ma carrière...
Ju de Melon : D'ailleurs, de ton côté, on ne va pas trop en parler longtemps je te promets mais... Vis-à-vis du passé, ressens-tu parfois quelques regrets ou un peu d'amertume ?
Tarja : Tu sais, j'ai vraiment refermé la porte derrière moi par rapport à ce qu'il a pu se passer. C'est terminé. Mais la musique que j'ai faite à cette époque restera toujours importante pour moi. C'est un grand groupe et je suis heureuse d'avoir vécu ce que j'ai vécu, je n'ai aucun regret.
Ju de Melon : As-tu eu quelques contacts récemment avec tes anciens partenaires de Nightwish ?
Tarja : Non...
Ju de Melon : Dernière question, comment as-tu vécue l'année 2010 en tant que passionnée de musique ? Quelques sorties qui t'ont marquées, des réactions sur les pertes importantes subies (Ronnie James Dio, Peter Steele...), ou autres...
Tarja : Oui... Dio était très important pour nous, une influence, c'était une terrible nouvelle quand nous l'avons apprise. Ca nous fait prendre conscience que rien ni personne n'est immortel... Puis cette année, en rapport à la sortie de mon nouvel album et de mes discussions avec différents labels, j'ai pu remarquer qu'il était de plus en plus difficile de sortir un album. C'est triste, mais il y a de moins en moins de magasins de CD, moins de ventes, et moi j'aime toujours acheter de nouveaux albums d'artistes que j'aime. Je me rends compte du temps que cela prend à préparer un CD, à en faire l'artwork, des photos ainsi que la promotion, mais moi j'adore ça car cela fait partie du processus de création. Tout est lié. C'est dommage de voir les enfants d'aujourd'hui ne pas se rendre compte du travail qu'il y a derrière, car ils peuvent en deux clics tout récupérer sur iTunes ou autre... Nous entrons dans une ère différente, et nous devons évoluer avec le temps avec de nouvelles techniques. Cependant, en contre partie, je suis heureuse de voir qu'il y a de plus en plus de shows, de plus en plus d'artistes qui jouent sur scène !
Ju de Melon : Merci beaucoup pour cette entrevue Tarja, as-tu quelques mots aux fans français pour terminer ?
Tarja : Je suis très impatiente de vous voir tous à St Etienne (NDLR : C'était ce vendredi...) et j'espère qu'avec le nouvel album, "I will rock you all" (rires) !
Une femme qui sait où elle va artistiquement et qui semble épanouie comme jamais, voici ce qui ressort de ce face à face d'une demi-heure environ. Nightwish faisant désormais parti du passé, place à une carrière solo riche en émotions pour Miss Tarja...