*Chronique Black Metal de l'ami Lionel/Born 666... Krieg ist metal?*
The Isolationist est le sixième album de Krieg (Guerre en Allemand). Il succède à Blue Miasma qui lui était sorti en 2006.
Les américains l’ont enregistré à Chicago avec Sanford Parker (Nachtmystium, Pelican). Désormais chez Candlelight Records, les musiciens du New Jersey nous montrent qu’ils savent aller très loin dans l’expression de leur Black Metal extrême.
Leur Black Metal est très lourd et ténébreux. C’est un mur de son qui s’écroule sur l’auditeur. On y retrouve le guitariste Joseph Van Fossen (Noctuary), le bassiste Wrest (Leviathan) et le batteur Chris Grigg (Woe) et la voix caverneuse de Lord Imperial.
L’album commence avec « No Future » (ne vous inquiétez pas, il n’y a rien de Punk dans la musique) qui donne le ton. Ils ne recherchent pas l’originalité mais seulement l’efficacité. On a même le droit à un break d’une noirceur ambiante.
Les intros sont bien travaillées pour nous emmener au cœur du mal. « Photographs From An Asylum », « Paths To God » et « Ambergeist » suivent et nous asphyxient littéralement par leur brutalité. On a quand même du mal à faire le tri parmi ces titres tant ils sont proches. Cela manque tout de même de relief et ce malgré des plages musicales au milieu de certains morceaux qui vous plongent dans des ambiances malsaines à souhait... donnant une dimension occulte à l’ensemble.
« Despakote » commence doucement pour vous emmener dans un délire insoutenable. On est vite abasourdi par tant de violence, de haine, et « Religion III » nous permet de reprendre notre souffle avant de replonger vers la fin de The Isolationist avec « Blue of Noon », « Inhalation of Decays », ...
La musique de Krieg est peut-être bien maîtrisée et créée un sentiment de peur à travers des atmosphères intenses et suffocantes mais l’ensemble reste un peu trop linéaire.
7/10
