Le 18 février 2011 sort chez Frontiers Records le premier album solo du chanteur allemand Ralf Scheepers. Un opus éponyme sobrement sorti sous le sobriquet de Scheepers qui a donc mené Ralf jusqu'à Paris pour une journée promo le 26 janvier dernier. Assis à la table d'un hôtel, nous fûmes les premiers à lui poser des questions au sujet de ce nouveau projet...
Ju de Melon : Bonjour Ralf et tout d'abord bienvenue à Paris. Question traditionnelle à tous ceux que j'interviewe ici en France, quel sont tes liens personnels et tes meilleurs souvenirs avec notre pays ?
Ralf Scheepers : C'est toujours un plaisir d'être ici, quelque soit la météo (rires). Ca fait plus de 20 ans que je viens régulièrement à Paris depuis que j'ai démarré avec Gamma Ray, j'ai toujours eu de bons moments en France et en particulier dans sa capitale puisque Paris est une grande ville pour les concerts mais également pour le tourisme. Dommage que je n'ai pas beaucoup de temps pour visiter aujourd'hui, mais bon je suis là en pour la promo alors démarraons l'interview (rires) !
Ju de Melon : Dans un mois sort ton premier album solo et éponyme... enfin, devrais-je dire, car il parait que ça fait 3 ans que tu es dessus ! Pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ?
Ralf Scheepers : En fait, ça fait quasiment 10 ans que je réunis plusieurs idées dans cette optique. Il y a aussi des chansons qui étaient à la base prévues pour Primal Fear mais qui n'ont pas pu avoir leur place sur un des albums, tout ceci parce que nous avons un système de décision très démocratique dans le groupe et des choix doivent donc être faits. Ce qui ne signifie pas qu'une chanson n'est pas bonne si elle ne figure pas sur l'album au final, parfois il y a une certaine ligne directrice à respecter. Puis bon, je suis toujours le gars qui s'occupe des ballades acoustiques dans le groupe, certaines d'entre elles n'ont jamais pu intégrer un Primal Fear. Pour ce premier album solo, nous avons composé des chansons en équipe, je n'ai pas tout écrit seul. 40% des idées sont de moi sur l'album, mais des personnes comme Mat Sinner, Magnus Karlsson ou encore Sander Gommans (ex-After Forever) sont venues me donner un coup de main. Alex Beyrodt (Silent Force, Voodoo Circle) m'a aidé pour un morceau... Bref, une vraie team ! Parfois, l'un d'entre eux avait une idée et j'enchainais derrière avec une mélodie et des paroles en à peine 30 minutes. Quelque fois c'est aussi simple que cela ! Voici comment nous avons travaillé sur ces 3 dernières années... et si ça a pris du temps, c'est avant tout parce que nous étions occupés avec Primal Fear, et ce groupe restera toujours ma priorité. Il a donc fallu être patient.
Ju de Melon : Comment as-tu abordé la création de cet album ? Comme une "récréation" avec l'envie de faire ce que t'avais envie ou un travail sérieux de réflexion personnelle et musicale ? Ou les deux à la fois ?
Ralf Scheepers : Exactement, c'est un peu des deux. L'idée de cet album est tout d'abord venue de cette envie que j'ai eu d'intégrer ces chansons écrites pour Primal Fear mais qui n'ont jamais abouti sur un album. Mais pas seulement ! Puisque nous avons créé ensemble d'autres morceaux, l'inspiration a été très forte et cela a donc motivé la sortie de ce premier Scheepers. Après tout, cet album ne m'a pas seulement impliqué moi, il est l'oeuvre d'une belle collaboration et met en valeur une belle variété de chansons. Certains de ces morceaux sont d'ailleurs trop "grandiloquents" niveau arrangements pour du Primal Fear, on sent bien la différence et donc la justification de cet album solo à part.
Ju de Melon : Tu as mis beaucoup de "toi même" dans cet album j'imagine...
Ralf Scheepers : Oui bien sûr, certaines paroles sont le reflet de ce qui se passe en moi. A chaque fois qu'on écrit une chanson, on met une part de nous dans son histoire, plus ou moins grande évidemment. Les premières idées de paroles sont donc directement inspirée par ton vécu, puis ensuite on ajoute un peu d'imagination et on transforme le tout tel un scénariste hollywoodien. Au final, chaque chanson peut être interprétée par différentes personnes et n'est pas concentrée uniquement sur ce que j'ai pu expérimenter. Il y a aussi beaucoup de "divertissement" dans certaines histoires racontées ici.
Ju de Melon : Plusieurs personnes vont malgré tout sûrement penser "ah c'est sûrement comme Primal Fear"... Que leur répondrais-tu afin de les convaincre que cet album est différent ? Puisqu'en effet certaines chansons n'ont rien à voir avec Primal Fear...
Ralf Scheepers : Je leur répondrais tout simplement que cet album renferme un peu plus de variété qu'un album traditionnel de Primal Fear, comme je l'ai déjà souligné plus tôt. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas ouverts musicalement avec Primal Fear, nous jouons toujours la musique que nous voulons jouer sans nous imposer de limites, mais toujours typée metal. Sur ce Scheepers, il y a quelques facettes différentes de ma personnalité musicale, je pense que personne ne m'a jamais entendu chanter comme je le fais sur "Doomsday" par exemple et beaucoup seront surpris par "Compassion" (le dernier morceau de l'album). Je leur dirais donc "Ecoutez quand même et dites ce que vous avez à dire une fois avoir tout entendu" (rires) !
Ju de Melon : Allons plus en détails sur les morceaux composant ce premier opus... Tu as par exemple choisi de reprendre une chanson peu connue de Judas Priest, la ballade "Before the Dawn" (sur l'album Killing Machine sorti en 1978). Pourquoi ce choix ? A-t-elle une importance particulière pour toi ?
Ralf Scheepers : cette chanson m'a toujours touché par sa vibration, son atmosphère. Ce côté mélodique acoustique a fait mouche dès la première écoute quand j'étais jeune, et c'est le genre de morceau que je peux faire à la guitare. D'ailleurs j'ai joué moi-même de cet instrument sur cette reprise. Ce côté mélancolique m'a toujours fasciné, cette chanson a toujours été "faite pour moi" en quelque sorte car j'ai appris à la jouer et à la chanter il y a très longtemps... Il fallait vraiment que je la fasse !
Ju de Melon : Le morceau "Cyberfreak" semble être une critique du monde d'Internet et au passage du téléchargement illégal, reflète-t-il pleinement ton point de vue sur le sujet ?
Ralf Scheepers : Plus ou moins, disons que je n'ai pas simplement voulu attaquer Internet avec cette chanson, ça va un peu plus loin niveau interprétation. C'est plutôt un message pour ces personnes qui aiment se cacher derrière une identité ou rester anonymes, et qui se permettent de raconter de la merde sur le travail de certains artistes sans respecter leur travail. Bien sûr que chacun peut avoir son opinion, je respecte cela, mais descendre gratuitement quelque chose que souvent ils n'ont même pas écouté... c'est un truc que je déteste vraiment. Or il est probable que certains aient cette attitude avec cet album, bien sûr. Et évidemment, en se cachant derrière tout ça, ils se sentent intouchables. Ensuite, pour rendre la chanson plus attractive et moins "donneuse de leçon", j'ai rajouté quelques paroles plus fun sur le téléchargement ou les rencontres en ligne sur Facebook ou je ne sais quoi. Attention, j'aime bien ces plateformes où on peut échanger avec les fans, je les utilise moi-même, mais beaucoup de gens surexploitent ce phénomène ou en oublient leur vie réelle. J'avais envie d'écrire un peu ce sujet polémique... (rires)
Ju de Melon : Quelques titres sont assez poignants sur cet album... Je retiendrais particulièrement "The Pain of the Accused". Quelle est son histoire ?
Ralf Scheepers : Cette chanson est probablement la plus personnelle, c'est véritablement mon histoire que je raconte ici. Evidemment c'est un thème qui parlera à beaucoup aux gens, certains se reconnaîtront dans les paroles... En fait, il y a 3 ans, quelque chose m'est arrivé et ceci a pas mal changé ma vie. Un truc très personnel. J'ai essayé d'en parler ici tout en restant le plus vague possible. Ce n'est pas une histoire d'amour qui a mal tourné ou un truc du genre, c'est quelque chose d'autre dont je ne préfère pas parler. J'ai été accusé pour quelque chose que j'ai fait, certes c'était une erreur mais je ne pensais pas que cela prendrait de telles proportions... Certains ont accepté mes excuses mais ont continué à m'en vouloir au fond d'eux. C'est quelque chose qui m'a fait souffrir. C'est sûrement la raison pour laquelle cette chanson a l'air si authentique, si touchante... si vraie.
Ju de Melon : Il y a quelques bons morceaux metal sur cet album, comme "Saints of the Rock" qui constitue un véritable petit hymne au refrain qui accroche direct... Sans oublier "Dynasty" et ses paroles fédératrices.
Ralf Scheepers : "Saints of the Rock" est en fait une chanson de mon premier groupe, Tyran' Pace, que j'ai reprise pour l'occasion et un peu modernisée. Elle date de 1986, je l'avais écrite seul à l'époque et je voulais lui redonner une seconde jeunesse. Elle n'a pas trop changé sinon, à part une façon de chanter un peu plus agressive. Quant à "Dynasty", c'est un morceau qu'on avait écrit pour Primal Fear avec Mat Sinner et Stefan Leibing (notre ancien guitariste). Une très bonne chanson qui ne devait pas tomber aux oubliettes, j'ai donc été heureux de l'incorporer à cet album.
Ju de Melon : Quel serait d'ailleurs ton titre préféré sur l'album si tu devais en choisir un seul ?
Ralf Scheepers : Très dur de te répondre, peut-être bien "The Pain of the Accused" en fin de compte avec ce très bon solo de l'ami Kai Hansen. En même temps, il est compliqué d'en choisir une quand tu as été présent à la "naissance du bébé" et que t'as supervisé tout ça du début à la fin... Je manque forcément de recul et de distance. C'est un peu comme choisir la partie du corps préférée de la femme que t'aimes (rires) ! Je vais quand même choisir "The Pain of the Accused"... pour l'instant. Sans oublier "Compassion"...
Ju de Melon : D'ailleurs sur "Compassion", on peut retrouver une partie jouée au banjo et à l'accordéon... Pas banal du tout !
Ralf Scheepers : Ca c'est une idée de Magnus Karlsson (rires). Vu qu'il joue de ces instruments, on s'est dit "pourquoi pas ?"... Et franchement j'aime ça, c'est une manière originale de conclure un album (rires) ! Une belle outro.
Ju de Melon : Y aura-t-il un bonus track sur une édition spéciale ?
Ralf Scheepers : Il me semble que ce sera "Before the Dawn" dans une version moins dépouillée, sans les arrangements claviers, plus typée acoustique et en version assez "directe".
Ju de Melon : Parlons rapidement des invités. Bien évidemment il y a les membres de Primal Fear que sont Mat Sinner (qui a produit l'album) et Magnus Karlsson, mais également d'autres personnes plus inattendues dont Kai Hansen (Gamma Ray, ex-Helloween)...
Ralf Scheepers : Beaucoup pensaient que Kai Hansen et moi étions en froid, c'est la meilleure façon de leur montrer que ceci n'est pas vrai du tout ! Tu sais, quand nous nous sommes séparés à l'époque de Gamma Ray, tout a été réglé "sans rancune" à peine 1 mois plus tard. Alors évidemment qu'il y a eu des soucis, évidemment que chacun a par la suite suivi sa route sans trop parler à l'autre, mais bon c'était juste une question de manque de temps et d'éloignement. Je vivais à Stuttgart, le groupe était basé à Hambourg, à l'époque il n'y avait pas Internet pour faire quelques compositions ou arrangements à distance... Ils voulaient que je déménage et je n'étais pas prêt pour cela, j'ai donc pris la décision de quitter le groupe. Ensuite, j'ai postulé pour Judas Priest et ils ont continué sans moi. Cependant, le respect n'a jamais cessé entre nous, Kai est quelqu'un de fantastique et il en est de même pour les autres membres de Gamma Ray. On a gardé contact et c'est une très bonne chose, depuis on se rend régulièrement visite dès qu'on passe dans nos villes respectives. On joue même parfois ensemble et on a quelques idées de chansons parfois pour le "fun", peut-être qu'un jour Kai viendra chanter sur du Primal Fear ou je serai à nouveau invité sur un titre de Gamma Ray, qui sait ?
Ju de Melon : C'est amusant car Michael Kiske (ex-Helloween) m'a en quelque sorte raconté la même histoire lors d'une interview récente...
Ralf Scheepers : Oui, tu sais nous sommes des adultes et de l'eau a coulé sous les ponts. Nous ne sommes plus des enfants ! Tant que le respect est là, il n'y a aucune raison qu'on ne se croise plus...
Ju de Melon : Et tous ces autres invités alors, plein d'amis à toi ?
Ralf Scheepers : Certains oui, en tout cas des musiciens ou chanteurs que j'ai pris plaisir à cotoyer tout au long de ces années. J'ai par exemple rencontré Tim Owens il y a 4 ans dans un festival, on a eu un très bon contact et nous avons énormément parlé de Judas Priest, de nos auditions respectives pour remplacer Rob Halford à l'époque. Nous sommes devenus de bons amis et avons gardé contact via Internet, il est même venu nous voir aux Etats-Unis quand nous y étions avec Primal Fear. Il n'est pas exclu que nous travaillions encore ensemble à l'avenir.
Ju de Melon : Là aussi c'est marrant car pas mal de gens pensaient que tu avais une certaine rancoeur envers Tim Owens, lui qui a été choisi comme nouveau chanteur de Judas Priest en te devançant de peu aux auditions...
Ralf Scheepers : Non mais soyons honnêtes, Tim est un merveilleux chanteur ! Il était fait pour ce rôle, alors évidemment quand la décision a été prise j'étais quelque peu déçu mais bon je ne me suis pas arrêté là. Et ça a au moins pu permettre la naissance de Primal Fear, un mal pour un bien !
Ju de Melon : Est-il prévu une petite tournée ou quelques dates live pour défendre ce projet solo sur scène ?
Ralf Scheepers : Nous n'avons jamais véritablement abordé ce sujet, pour nous c'est avant tout Primal Fear et encore plus au niveau des concerts. Il est fort probable que nous jouions une chanson ou deux de cet album solo avec le groupe, probablement que ce sera "Remission of Sin" et ce dès la prochaine tournée sud-américaine qui va démarrer en février. De toute façon, une tournée dépendrait vraiment du nombre de ventes, c'est donc encore trop tôt pour imaginer quelque chose à ce niveau d'autant plus qu'il serait difficile de combiner cela avec l'actualité Primal Fear... Il ne faut jamais dire jamais de toute façon.
Ju de Melon : Où êtes-vous avec Primal Fear justement ? Prochain album déjà en préparation ?
Ralf Scheepers : Oui, nous avons déjà composé 4 ou 5 chansons ensemble. Nous avons chacun quelques idées et nous allons à nouveau nous réunir très bientôt avant de repartir en tournée. On fonctionne bien ainsi : chacun réfléchit de son côté et après on met en commun, ce qui renforce l'alchémie de groupe car on décide de tout ensemble à l'unanimité. On prendra aussi notre temps pour l'enregistrement, car j'ai connu des périodes où je devais tout enregistrer en moins d'une semaine et franchement en tant que chanteur je trouve cela très compliqué. Depuis quelques années, j'enregistre toujours mon chant à la maison, un peu quand je me sens de le faire, quand tout va bien et que ma voix est au top. Ainsi il n'y a rien de forcé. C'est le bon côté d'avoir un home studio ! Pour la musique, le groupe joue ensemble et groupé, du moins nous sommes tous là pour superviser. C'est mieux ainsi. L'album sera sûrement finalisé après la tournée à venir et on devrait l'enregistrer en septembre après les festivals de cet été si tout va bien.
Ju de Melon : Quelques projets de concerts bientôt notamment en France ? On garde un bon souvenir de vous au Hellfest 2010...
Ralf Scheepers : Pourtant nous étions complètement crevés, en plein décalage horaire car on revenait à peine des Etats-Unis (rires) ! MOins de 3 jours après, on devait jouer sur la Mainstage... Mais finalement tout s'est bien passé, un très bon moment et les fans étaient heureux.
Ju de Melon : Après vous avez dû annuler un concert prévu à Paris il me semble...
Ralf Scheepers : Oui je sais, c'était vraiment triste. Un problème au niveau des promoteurs, le genre de truc qui me dépasse totalement. Je me faisais un plaisir de venir chanter à Paris mais bon, faut demander à Mat car c'est lui qui s'occupe de tout ça... (rire jaune)
Ju de Melon : Outre ce projet solo et Primal Fear, d'autres projets ou guest à venir pour toi en cette année 2011 ?
Ralf Scheepers : C'est possible, on ne sait jamais ce qui peut se passer et souvent des demandes me parviennent via Facebook ou Myspace. On me demande une participation et parfois, quand j'ai le temps, je dis oui. L'an passé j'ai fait ça pour Shadow Gallery par exemple, j'adore cette chanson d'ailleurs et je n'accepte que ce qui me plait pour ce genre de choses. Là pour l'instant il n'y a rien de prévu, le timing est assez serré...
Ju de Melon : Pourquoi pas une participation sur un album d'Avantasia un jour ou un autre "metal opera" du genre ?
Ralf Scheepers : J'ai déjà fait ça avec Ayreon il y a quelques années, c'était sympa car Arjen Lucassen a vraiment beaucoup de talent en plus d'être une personne très agréable. En ce qui concerne Avantasia, Tobias Sammet ne m'a jamais demandé (rires)... Je le connais bien, c'est un gars très cool, mais jusqu'à présent il n'a pas eu besoin de moi. Faut dire qu'il croule sous les propositions (rires) !
Ju de Melon : Quelle musique écoutes-tu le plus souvent aujourd'hui ? Essentiellement du metal ?
Ralf Scheepers : Il est très difficile de rester à jour lorsqu'on n'arrête pas d'écrire et d'enregistrer des chansons. Sans parler des live ! La dernière nouveauté que j'ai écouté c'est l'album Asylum de Disturbed, de la bonne musique bien directe. Pour le reste, j'aurais besoin de plus de temps... Ah, j'oubliais le nouvel album d'Accept, très bon avec un excellent nouveau chanteur !
Ju de Melon : Hormis ton actualité personnelle, qu'as-tu retenu dans le monde du metal en 2010 ?
Ralf Scheepers : Quelques tragédies avec la disparition de Ronnie James Dio mais également de Steve Lee, le chanteur de Gotthard. Nous avons connu pas mal de pertes l'an passé, c'est triste.
Ju de Melon : Tout comme l'annonce de la fin de la carrière du groupe Judas Priest...
Ralf Scheepers : Pas sûr, j'ai entendu quelques rumeurs comme quoi il y aurait peut-être quelque chose au-delà de cette dernière tournée annoncée. A suivre ! [NDLR : Et en effet, Judas Priest a récemment annoncé la production d'un nouvel album après cette dernière tournée mondiale]
Ju de Melon : Et à part la musique, des passions ?
Ralf Scheepers : Même pour ça il m'est difficile de trouver du temps (rires), disons que les périodes de repos tranquille à regarder un bon film à la TV restent des moments simples et agréables. Je suis également passionné par l'astronomie, mais je n'ai plus trop le temps aujourd'hui... Je reste tout de même fasciné par notre univers, l'espace, les étoiles.
Ju de Melon : Merci beaucoup Ralf pour ta disponibilité, quelques mots à rajouter pour les fans français ?
Ralf Scheepers : Premièrement je suis triste et désolé pour l'annulation du show que nous avions prévu ici il y a quelques semaines. Nous espérons revenir bientôt, vraiment ! La France est un pays qui aime le heavy metal, cela se sent. A très vite et j'espère que vous apprécierez mon album !
Après quelques plaisanteries sur la reproduction des castors en Alaska (!) ou autres photos, c'est dans la bonne humeur que nous quittons Ralf Scheepers avant de parler business avec Roger de Base Prod. Nul doute que cet album solo saura contenter les fans de heavy metal, une chronique vous sera d'ailleurs proposée d'ici quelques temps.
Line-up du projet solo Scheepers :
Tim "Ripper" Owens : Chant Lead sur "Remission Of Sin"
Magnus Karlsson : Guitares lead; guitares, banjo, accordéon; claviers
Sander Gommans : Guitare Lead, guitares
"Metal" Mike Chlasciak, Alex Beyrodt, Kai Hansen, Victor Smolski : Guitare Lead
Mat Sinner : basse, claviers
Snowy Shaw : Batterie
Primal Fear sur La Grosse Radio
Interview avec Mat Sinner de Primal Fear au Hellfest 2010
Live Report du show de Primal Fear au Hellfest 2010