Emerald Sun – Regeneration

Et hop me revoici avec un groupe de heavy power ! Quelle surprise n’est-ce pas ?

Cette fois-ci, nous avons droit aux grecs de Emerald Sun, encore toute jeune formation des années 2000. Avec à leur actif un seul album (Escape From Twilight), voici que le second point le bout de son nez, Regeneration est là.
Si le premier album se voulait symphonique, plein d’énergie et s’approcher d’un bon Rhapsody, quid de ce second effort ?

Vous me direz que les albums de power, t’en as entendu un, t’en as entendu dix. Pour le noob du genre, oui, mais vous amis métalleux, vous allez plus loin que ces premières ressemblances, et vous rappuyez sur la touche « play » plusieurs fois pour en extraire tout le jus musical (comme Joker extrait le meilleur de ses oranges…. Hein ? je m’égare ? ok !)

Donc, cet album des grecs est un vrai album de power heavy métal des familles, et pour cause : on part sur les chapeaux de roues avec "We Won’t Fall", une intro en escalade d’instruments, un refrain fédérateur et des solis précis, voilà une entrée en matière des plus sympathique.

On peut rajouter à la liste des morceaux entrant en tête la quasi-totalité de l’album, du très bon "Theater of Pain" au déjanté "Planet Metal" (où l’on croirait entendre un titre d’Edguy à la "Save Us Now"), vous retrouverez les deux guitares sur le front, appuyées en arrière par une batterie aux frappes chirurgicales.

Ils n’ont pas renié leur origine symphonique pour autant, puisqu’un clavier est bien présent pour alléger le tout aux moments les plus opportuns, notamment sur "Where Angels Fly" (et son refrain mes enfants je ne vous dit que çà), ou sur le titre éponyme uniquement instrumental. Ce titre "Regeneration" est très aérien, on croirait écouter du Jean-Michel Jarre par moments. Mais sur cette galette 100% power, un break en plein milieu est salutaire, et du plus bel effet.

On retrouvera cette ambiance aérienne sur la longue piste de l’opus, "Fantasmagoria", en intro, en break, mêlé de voix féminines, jouant la carte de la ballade, avant d’accélérer, de nous faire montre des prouesses de leurs guitaristes, d’enchaîner les couplets pour arriver au refrain Fantasmagoria ! Le morceau est épique et bien construit, et le chanteur nous mettra même quelques growls ci et là, dispensables mais intéressants.

Pour en venir au chanteur, il assure ses parties, monte haut et même parfois bas tout en restant juste, néanmoins sa voix peut rebuter certains allergiques de « criards ». Malgré tout elle ne dérange pas outre mesure, elle colle à ce style.
Un mot de la production, nette et précise, on différencie les guitares de la batterie, le chant est bien distinct et le clavier n’est pas noyé sous une mare de heavy !

En conclusion que dire, si ce n’est que c’est un solide album que nous ont pondu là les grecs d’Emerald Sun, heavy, power et mélodique, rappelant sans peine Edguy ou Helloween par moments. Mais son seul défaut sera peut être le fait qu’il lui manque un peu plus d’originalité sur le fond (bien que "Fantasmagoria" soit un bel effort), ça passe pour le second album, mais attention au troisième.

Il serait bon de les voir sur scène, ça doit envoyer du bois, et nous serons là pour vous conter leurs exploits : We Won’t Fall!!


Tib

Ma note : 8/10

Emerald Sun sur La Grosse Radio

NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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