*Notre ami Lionel/Born 666 a littéralement pété un câble à l'écoute du nouvel album de Whitesnake (prévu le 25 mars 2011 chez Frontiers Records). Ne lui en voulez pas, cela peut même arriver aux meilleurs... Précisons d'avance que chacun est libre de donner son opinion en commentaire de cet article, mais veuillez rester courtois même en cas de désaccord profond sur le fond et la forme !*
- Quoi ! non mais ce n’est pas possible !
- Si, si je vous l’assure, c’est moi qui étais en charge des cheveux de Monsieur Coverdale.
- David ? David Coverdale ?
- Oui, le chanteur de Whitesnake !
La scène se passe dans mon salon de coiffure avec ma coiffeuse Cindy qui tente de me faire un « tiré-roulé » afin d’allonger mes cheveux en vu d’être prêt pour le Hellfest...
- A l’époque je m’occupais de lui faire des implants spéciaux.
- Mais, que voulez-vous dire par « implants spéciaux » ?
- C’est simple, on importait des poils pubiens d’éléphantes albinos en provenance du Sri Lanka.
- Mais vous deviez en importer des tonnes ?
- Non car un poil mesure dans les 1 mètre. C’était une espèce d’éléphant angora.
- Je n’ai jamais entendu parler de ça, c’est incroyable.
- Ensuite, on les teignait dans des bains d’or, puis on les torsadait autour des pieds de micro afin qu’ils puissent rester bouclés...
Je l’interrompis un instant pour lui dire que je trouvais cela complètement absurde et que je n’avais jamais rien lu la dessus dans la presse de l’époque. Ensuite elle m’expliqua que ses albums préférés de Whitesnake étaient Ready an’ Willing et Saints & Sinners. Je lui répliquais que le meilleur album live était Live…in the heart of the City et que la paire Micky Moody/Bernie Marsden n’avait toujours pas été égalée jusqu’à présent. Ce côté bluesy, la bonne époque... et elle reprit la conversation tout en me regardant dans la glace.
- Mais vous ne savez pas ce qui est arrivé aux cheveux de Monsieur Meine.
- Vous parlez de Klaus ? Klaus Meine ?
Décidément elle en connaissait un rayon ma coiffeuse.
- Oui le chanteur de Scorpions.
« Bah non dis-je » d’un air stupide pour un mec spécialiste des années 80’ qui gère un blog...
- Et bien c’est une histoire incroyable. Le jour où je devais m’occuper de la coupe de Monsieur Meine, ma nourrice qui fait aussi le ménage à la maison est tombée malade.
- Oui mais alors là je n’arrive pas à suivre.
- Et bien comme Madame Da Silva ne pouvait pas venir, j’ai dû rester à la maison pour m’occuper des enfants (en bas âges à l’époque), du ménage et du repassage.
- Et Klaus la dedans ?
- Et bien c’était le jour où il devait jouer à Bercy.
- Oui j’y étais, je m’en souviens il y avait Mama’s Boys en première partie.
- Oui c’est cela, me répondit-elle. Le jour où il a eu son extinction de voix sur « Holiday » et que tout Bercy a repris la chanson en cœur pour l’aider à terminer la chanson. On peut encore l’écouter sur le live World Wide Live...
Alors là j’étais bluffé, j’avais affaire à une spécialiste, et elle rajouta :
- Après cet album, les dirigeants du FBI, de la CIA sous la direction du Gouvernement des Etats-Unis ont crée le World Wide Web. Le WWW du Web, quoi !
Alors là j’étais estomaqué. Comment les coiffeuses sont au courant de tout alors qu’elles ont à peine 2 neurones dans le cerveau ? Soit 1 de plus que les mouettes pour éviter de se chier sur les pieds...
- Bah oui mais pour Klaus, que lui est-il arrivé ?
- Il est venu chez moi en limousine car il lui fallait sa coiffeuse préférée, vous comprenez ?
« Bien-sûr », répondis-je.
- Il s’est assis dans ma salle à manger, il était assez pressé. Les gardes du corps autour de lui étaient très nerveux. Et alors dans la panique j’ai saisi le fer à repasser et je l’ai appliqué sur son crâne… et depuis il porte une casquette...
A ce moment-là un homme entre dans le salon. Ma coiffeuse prend sa voix la plus suave pour dire :
- Bonjour Monsieur Osbourne.
« Ozzy ici ? » lui demandais-je, complètement perdu. Je devenais fou, je ne comprenais plus rien. Tout en continuant à tirer sur mes cheveux, elle lui dit :
- Monsieur Kilmister vous attend dans la salle de remise à niveau des couleurs des Tatouages juste après le distributeur de bouteilles de Jack Daniels.
- Lemmy est aussi ici ? Mais c’est un salon Backstage de stars ici, je deviens taré...
- Mais oui Monsieur Jospin, me répondit-elle.
- Quoi mais je croyais que j’étais Ritchie, Lionel Ritchie ?...
Je me levai brusquement de mon canapé le iPod sur les oreilles, ce n’était qu’un rêve. Je m’étais seulement endormi sur la 2ème chanson du dernier album de Whitesnake, Forevermore... trop mou du genou et totalement soporiphique.
Note : 4/10
