Vendredi, Warzone - 13h35
Tout fan de hardcore qui se respecte au Hellfest va forcément passer une partie de son temps sur la Warzone. En ce tout début d’après-midi, ce sont les Américains de Twitching Tongues débarquant de Los Angeles qui viennent asséner pendant quarante minutes leur hardcore US des familles.
Comme très souvent au Hellfest, la Warzone bénéficie d’un son impeccable et équilibré entre les instruments de chacun permettant au hardcore mélodique de Twitching Tongues de faire mouche face à un public déjà fourni et prêt à en découdre dans le pit. Ca moshe de partout mais contrairement aux années précédentes, la pelouse permet d’éviter les tourbillons de poussière et cela est grandement appréciable pour tout le monde.
Emmené par Colin Young (chant) et son frère Taylor (guitare, chœurs), Twitching Tongues peut faire penser à un Stick To Your Guns moins mélodique avec l’alternance de chant crié et de chœurs puissants. Il y a pire qu’être comparé à STYG dans le monde du hardcore mélodique. Comment souvent dans le monde du hardcore, les interventions entre le groupe et le public sont nombreuses, d’autant plus que Colin Young fait l’effort d’aligner quelques mots en français.
Du côté de la setlist, celle-ci fait part belle aux deux derniers albums en date, Sleep Therapy et In Love There Is Now Law. Petite surprise puisque le combo nous offre un titre de son prochain opus Disharmony avec la chanson du même nom. Pas de surprise avec nouveau titre, la recette reste la même mais l’efficacité est au rendez-vous. Que demander de plus pour un concert de début de festival ?