Vendredi, 16h35 - Warzone
THIS IS WAR!
Note: Nos valeureux photographes n'ayant pu assister à ce concert, nous ne pouvons malheureusement donner à nos lecteurs un aperçu du cadre de cet excellent concert. Nos excuses.
On ne l'aura jamais dit assez: la journée de vendredi fut une ode au punk sur la Warzone avec des jeunes (Lion's Law), des vieux (Cock Sparrer) ou des délirants (Peter and the Test Tube Babies). Mais dans toute cette bonne humeur et cette douceur, il fallait bien un peu de Violence. Oui violence avec un grand V, car c'est bien cela que s'apprête à délivrer la brigade suédoise.
Cette claque bordel. On estloin des codes classiques du punk: pas de crêtes, bretelles et chemises à carreaux pour Wolfbrigade. Ici les gros tatouages, le cuir et les ceintures de balles prédominent. Au delà de l'apparence c'est aussi dans la musique que WB sort des sentiers battus. Du punk oui, mais du punk ultra bourrin et speed. On frise le thrash (dans ton froc) metal à certains moments.
La fosse est un bordel sans nom et le public, aussi éclectique soit-il, répond à l'énergie du groupe à coup de pogos, slams et circle pit. L'explosion a lieu à l'annonce de "Peace Of Mind", titre tutoyant le black n roll où le charismatique chanteur Mick vomit toutes ses trippes.
Mais Wolfbrigade c'est aussi des riffs ultra catchy, notamment dans la période où la bande s'appelait Wolfpack. On retrouve donc les sympathiques "Living Hell" et "Bastards" qui, encore une fois, enflamment une fosse tout bonnement increvable. Cette énergie est partagée sur la scène grâce à des musiciens impliqués (qui, au passage, on chacun des instruments de couleur blanche) et talentueux.
Pas la peine de tergiverser pendant cinq heures: Wolfbrigade a maitrisé son sujet de A à Z et on regrettera juste un certains manque de communication avec public. Mais face à cette déferlante de rage et de passion, les mots sont inutiles. Wolfbrigade vient de le prouver.