Neckbreakers Ball IV au Bataclan (8.11.2011)

Neckbreakers Ball IV au Bataclan le 8 Novembre 2011

Dark Tranquillity, Eluveitie, Mercenary, Varg, Gurd, Omnium Gatherum

Ce soir il y a du monde à Paris et c’est peut-être pour cela que le Bataclan n’est pas rempli. Alice Cooper au Zenith, Ice Earth à l’Alhambra.

Le mini festival commence à 16H15 !! En effet à Paris les concerts doivent se terminer à 22H30 afin de ne pas déranger les voisins Bobos exténués par une journée passé à pédaler sur leur Vélib’ sans selle. Merci Monsieur le Maire !

J’ai donc eu du mal à arriver à l’heure dite et ce malgré ma nouvelle acquisition de la maison Lamborghini, une Aventador noire et ses 700 chevaux sous le capot avec une petite pointe de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes seulement. Mais dans les embouteillages parisiens cela ne set pas à grand-chose. Après avoir roulé sur la voie de sécurité et sur les quais à 250 Km/h, grillé une dizaine de feux rouges et doublé sur la voie de bus pour un montant de 250 points en moins sur mon permis, j’arrive au Bataclan à 17H45 au moment où le public sort pour prendre une cigarette après le show de Gurd. J’aurais donc raté ce dernier ainsi qu’Omnium Gatherum, dommage j’adore leur album New World Shadows… ce sera pour la prochaine.
 

Varg


Bon je rentre dans la salle pour le début du show de Varg. Sur « Blutaar », le chanteur Philipp « Freki » Seiler demande au Bataclan de former un Wall of death puis un Circle Pit tout en tapant du poing sur son cœur pour nous dire combien il nous aime.

Les allemands sont maquillés comme Turisas (et pas Jeanne Mas) : en rouge et noir. Leur Viking Metal est fort sympathique et relativement bien joué comme sur « Wir Sind Die Wolfe » (nous sommes des loups) ou « Nagelfar » ou « Sehnsucht ».
 

Varg


Le nombre de gentillesses à notre égard est un peu lourd à la fin, « vous êtes les meilleurs », « vous êtes un super public », « Varg ça veut dire loup et vous en êtes des vrais », … à la longue s’est tout de même un peu pesant.

Ils reprennent « Links 2 3 4 » de Rammstein, ce qui instantanément fait réagir la salle et ce malgré un public un peu amorphe.

Pour ma part, ce n’est pas aux musiciens de demander un Circle Pit ou un Wall of Death. Si la musique déclenche l’envie d’en faire et que l’ambiance est bonne ça ce fait naturellement et c’est tant mieux.

Les bavarois finissent en fond sonore leur show par une version comique du générique de la Warner Bros.

Setlist Varg:

Intro
Viel Feind Viel Ehr
Blutaar
Wir Sind Die Wolfe
Schwertzeit
Nagelfar
Sehnsucht
Links 2 3 4 (Rammstein Cover)
Wolfskult
 

Mercenary


Le show de Mercenary est aussi passionnant que l’observation des yeux d’une génisse attendant l’insémination artificielle.

Il manque cruellement une certaine aura aux danois afin de nous faire partager leur musique. Ils font le boulot, montent sur scène, sourient, mais ne nous font pas bouger l’échine. Leur Power Trashisant Metal n’a strictement rien d’excitant. Et en plus que nous demandent-ils ? Bah, de faire des Walls of Death et des Circle Pit pardi !!!…
 

Mercenary


Setlist Mercenary:

In Bloodred Shades
In A River Of Madness
Through the Eyes of the Devil
The Black Brigade
On the Edge of Sanity
The Follower
The Endless Fall

Eluveitie joue pendant son show dans une certaine pénombre. Difficile de faire des clichés de la prestation. Tant pis on est là pour danser, faire la fête sur les rythmes entrainant sde leur Folk Metal. Rapidement les Suisses nous mettent à genoux par leur professionnalisme. Ils sont généreux et savent créer une ambiance conviviale.
 

Eluveitie


Les helvètes vont se baser à 60% sur leur dernier album Everything remains (as it never was) avec pas moins de 6 titres comme le titre éponyme, « Nil », « Quoth the Raven », « Slanias Song » où la délicieuse Anna (Murphy) vient pousser la chansonnette. Elle est magnifique en train de tourner sa vielle à roue (Hurdy-gurdy) en headbanguant comme une furie.

Meri Tadic n’est pas en reste pour nous faire danser au son du fiddle, le violon irlandais qui vous donne envie de vous enivrer dans un pub perdu dans les landes du Connemara.
 

Eluveitie


Chrigel Glanzmann n’est pas trop en voix ce soir. Certains instruments comme la flûte irlandaise, tin et low whistles ont du mal à se faire entendre face aux guitares et à la section rythmique.

Bine sûr « Inis Mona » fera bouger le public. (Morceau traditionnel breton, beaucoup plus connu sous le titre « Tri Martolod », que notre Alan Stivell national a si bien interprété ainsi que la comète Manau et leur rapisant « Tribu de Dana »). Un classique !
 

Eluveitie


Chrigel n’est pas avare en paroles entre les titres, il nous dit même que l’ambiance est froide alors il nous demande… de faire des Circle Pit ou Wall of Death.

Il nous explique être allé en studio et qu’ils sont contents de ce qu’ils ont fait . L'album qui sortira en 2012 sera excellent et bien sûr ils reviendront…

Setlist Eluveitie

Intro Otherworld (((Everything remains (as it never was)
Everything Remains As It Never Was
Nil
Inis Mona
Quoth the Raven
The Song of Life
Calling the Rain
Thousandfold
Kingdom Come Undone
(Do)Minion
Tarvos
Tegernakô 
Ontro The Liminal Passage

Dark tranquillity en tête d’affiche, c’est du lourd.

Mikael Stanne est une bête de scène. C’est simple le gars a tout pour lui : beau gosse, belle gueule, cheveux de feu, sourire communicatif, voix puissante, charisme, …

Il parle avec son public, s’offre à lui, se jette dans ses bras.
 

Dark Tranquillity


Afin de mettre la pression, Dark Tranquillity entame leur show avec « Terminus (Where Death Is Most Alive) » en mettant la barre très haut.

« The Wonders At Your Feet » réveille encore plus le public qui n’attendait que ça depuis l’ouverture des portes. Ce son de synthés bien entendu ici avec ce break admirable nous donne juste le temps de reprendre nos forces.
 

Dark Tranquillity


Le mid-tempo de « The Mundane And The Magic » nous permet de reprendre notre souffle. Il saute dans le pit aux photographes pour ensuite plonger dans le public pour une séance de surf crawling au dessus des têtes. A la fin il en ressort heureux et confiant, en effet son public le « soutient » au sens propre comme au sens figuré.

La main gauche dans le dos, la droite tenant le micro et se penchant vers le premier rang. Debout dans le pit, il serre les mains des fans agglutinés devant les barrières de sécurité. Visiblement il est très heureux de jouer à Paris, ne cachant pas son enthousiasme.
 

Dark Tranquillity


Daniel Antonsson a des problèmes avec sa basse,. Pas de souci, Mikael nous explique que pour nous il faut que le son soit parfait et que quelques secondes sont nécessaires pour parfaire les réglages.

Les lights sont très beaux, transcendant le Death mélodique des suédois. Le concert est magnifique, les projections derrière la scène illustrent les titres et donnent une couleur au thème des titres comme sur « Terminus (Where Death Is Most Alive) », « In My Absence », « Dream Oblivion » ou « The Fatalist ».

Le show est tout de même axé sur leurs 2 derniers albums We are the Void et Fiction avec pas moins de 4 titres extraits de Void et 5 de Fiction sur un total de 14 titres joués ce soir. On a même le droit à leur dernier titre « Zero Distance » que l’on retrouve sur la version limitée (Tour édition) de l’album Into the Void.

Ils en profitent pour projeter sur scène le vidéoclip. Pour vous dire le professionnalisme des suédois, c’est que la bande vidéo est totalement synchro avec les mouvements des lèvres de Mikael Stanne sur scène.
 

Dark Tranquillity


Avant les derniers titres, Mikael nous explique « On est au moment des rappels, alors on ne va pas sortir ! Vous, de votre côté, vous allez faire du bruit pour qu’on revienne et bien sûr nous on va revenir et on aura perdu du temps, alors on reste et on continue tout de suite » avec « Misery's Crown ».

Sur « Final Resistance » les refrains s’affichent sur scène, ce qui permet un échange encore plus puissant avec les fans.

Après un show pareil on rentre chez soi avec un sourire jusqu’aux oreilles comme Mikael pendant tout son show. Devant le bar juste à côté du Bataclan, les musiciens d'Eluveitie discutent avec des fans. Mais au fait où ai-je garé ma voiture?
 

Lionel / Born 666

Setlist Dark Tranquillity

Terminus (Where Death Is Most Alive)
In My Absence
The Treason Wall
Lost To Apathy
The Wonders At Your Feet
The Mundane And The Magic
Blind At Heart
The Sun Fired Blanks
Inside The Particle Storm
Zero Distance
Dream Oblivion
Final Resistance
Misery's Crown
The Fatalist

 



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