Je ne sais pas pour vous, mais moi l’hiver, ça m’a toujours mis un coup de blues. Ca doit être le manque de lumière, la nature qui s’endort, peut-être le spleen naturel qui ressort davantage en cette froide saison. Quoiqu’il en soit, c’est le moment idéal pour être nostalgique. Mais une nostalgie positive, une nostalgie d’avenir en quelque sorte. Une nostalgie porteuse d’espoir.
Et ça tombe bien, j’avais justement en stock chez moi un petit album sympathique qui n’attendait qu’à être écouté et réécouté.
Je vous propose donc de suivre avec moi le chemin du passé...
Les Clermontois de Redlights ont produit un album résolument nostalgique, au nom tout à fait adapté : « Road of the Past ».
Les références aux grands classiques des seventies comme Led Zeppelin et Deep Purple, voire plus récemment les Nashville Pussy, sont évidentes dès les premières secondes de l’écoute. « Inspiration » vous entraîne instantanément sur la route du passé.
Personnellement, j’ai beaucoup apprécié « In This Way », un morceau mélancolique, avec un riff très planant qui accompagne à merveille une voix rauque alternant avec une voix nasillarde mais néanmoins mélodieuse typique des effets « flanger » des années 70. C’est vraiment le morceau que l’on écoutera avec plaisir un verre dans une main serré contre une jeune fille avenante. Bon, ce n’était qu’une image qui m’est venu à l’esprit et vous pouvez aussi le déguster avec un jus d’orange tout seul dans votre cuisine ! Cela enlèvera un peu de charme à la situation, mais pas à la musique !
« Take Time » suit une ligne de basse particulièrement entraînante, dans le plus pure style heavy/blues et nous amène droit sur « Mexican Lips » et son rock sudiste qui vous donne envie de crier « yeahhhhhh rock’n’roll !!! ».
En ce qui me concerne, j’ai hâte de voir Redlights sur scène, car mon petit doigt me dit que cela vaut certainement la peine de se déplacer !
Tous les amateurs de motos, de cheveux au vent et de bonne bière devraient écouter cet album, tant il est fait pour eux.
Redlights existe depuis 2010, suite à la rencontre de quatre musiciens aguerris de la scène auvergnate (de Morphoss entre autre). Ce premier album a été autoproduit et je leur souhaite de trouver un label capable de les guider sur la route du futur, car ils ont certainement du potentiel.
En tout cas, vous l'avez compris, ce petit détour sur les routes du passé m'a beaucoup plu...
Thomas "Orlanth"
