Luc Lemay, leader de Gorguts

 "Inconsciemment on ne veut pas se répéter!"

Quelques heures avant une excellente prestation de Gorguts à l’Abordage à Evreux, la Grosse Radio a pu s’entretenir avec Luc Lemay, tête pensante du groupe québécois de death metal au cours d’une interview exclusive. Nous avons pu en apprendre plus sur Pleiades Dust, le nouvel EP du groupe, prévu pour mai prochain, mais également sur les influences actuelles de Luc Lemay ou encore le recrutement des musiciens de Dysrhythmia pour redonner une nouvelle jeunesse à Gorguts. Le musicien s’est révélé être quelqu’un de passionné par son art et d’une sincérité exemplaire, nous accordant cette interview sans compter son temps et la ponctuant de petites expressions typiquement québécoises. Entretien en toute simplicité avec un « cousin » d’Outre-Atlantique.

Bonjour Luc et merci de nous accorder cette interview pour La Grosse Radio. Gorguts est actuellement en tournée, et ce depuis quelques semaines. Comment cela se passe jusqu’à présent ?

Très bien. On prend beaucoup de plaisir à jouer le nouvel album (Pleiades Dust NDLR). La réponse des fans est super bonne et c’est une nouvelle expérience assez positive pour nous tous. Je parle pour moi, mais c’est sûr que nous partageons cela avec mes camarades du groupe. En jouant cet album, nous sommes dans un état d’esprit différent si l’on compare avec l’ancien matériel. C’est vraiment cool de jouer Pleiades Dust, il y a beaucoup de parties ambiantes, avec beaucoup de dynamiques. Pour l’ancien matériel, tout était fort et direct genre « Go on y va ! ». C’est cool aussi, mais ça me fait vraiment tripper de jouer avec tous ces passages plus progressifs. La camaraderie entre les groupes durant la tournée est vraiment bonne également. On se connaissait déjà tous un peu. On connaissait déjà David (Haley, batteur de Psycroptic NDLR), qui nous avait fait venir en Australie. Nos amis de Dysrhythmia aussi – bon il y en a deux de chez nous dans le groupe – (rires). Les gars de Nero di Marte avaient fait une tournée américaine avec nous aussi. Alors, c’est vraiment cool.

Tu parlais un peu de Pleiades Dust, qui s’apprête à sortir et que vous jouez en intégralité sur cette tournée. Peux-tu nous présenter le concept derrière cet EP ?

Le concept parle d’une bibliothèque qu’il y avait à Bagdad entre le VIIIè et le XIIIème siècle. Tout s’est terminé abruptement en 1258 avec l’invasion mongole. Ce qui est intéressant c’est qu’après la chute de Rome au Vè siècle, toute l’activité intellectuelle en Europe a cessé. Je parle du Savoir un peu comme d’une personne errante. Et mystérieusement, le Savoir ressurgit au Proche-Orient. Au milieu du VIIIème siècle, l’Empire Abbasside s’étendait du sud de l’Espagne jusqu’à peu près à la frontière de l’Inde. C’était la première fois dans l’Histoire qu’une personne du sud de l’Espagne pouvait avoir un échange avec quelqu’un proche de l’Inde, en raison d’un language commun. C’est sûr qu’il devait y avoir des dialectes mais grâce à l’Empire Abbasside, il y avait une base commune, propice aux échanges des idées sur un grand territoire. Bagdad était considérée comme le centre l’Empire et c’est là qu’a été fondé une bibliothèque par le calife Al-Ma’mûn. Il était très fervent de poésie, curieux intellectuellement. Il a sollicité un mouvement de traduction des écrits en envoyant des intellectuels le plus loin possible pour qu’ils collectent des textes, les traduisent, en gardent des copies et les étudient. Personnellement je trouve cela fascinant comme récit, surtout cette histoire de bibliothèque. J’aime les livres, je trouve que c’est un bel objet, j’en aime l’odeur. Quand j’ai découvert ce sujet-là, ça m’a vraiment allumé. Pour en revenir au concept, la bibliothèque a été appelée la Maison de la Sagesse. Il y avait plus de documents écrits que dans la bibliothèque d’Alexandrie. En 1258, l’invasion mongole en a entraîné la destruction par le biais d’autodafés, les livres ont été jetés dans le Tigre. Une légende dit que le nombre de livres détruits était tellement important que l’eau est devenue noire en raison de l’encre et du sang des victimes. C’est pour cela que dans l’artwork de l’album les textes sont en noirs et les titres en rouge. Visuellement je voulais donner un aspect papyrus. Tous les détails sont là pour quelque chose.

Je voulais également dénoncer le fait que plus les choses changent, plus c’est pareil. Tu sais des autodafés, il y en a eu pendant le Moyen Âge, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a une sorte de bêtise humaine où rien ne change. C’est pour cela que dans les textes, les deux premières phrases parlent du dogme et de la destruction des belles choses. Je termine également les deux dernières phrases avec cette thématique pour que cela fasse une boucle et donne cet aspect répétitif. Dans le milieu il y a cependant un aspect plus lumineux où est évoqué l’essor de la bibliothèque. Pour résumer, voila le concept ! (rires).

Revenons sur l’album précédent, Colored Sand, qui était sorti 12 ans après From Wisdom to Hate. Il a été très bien accueilli par les fans et par la critique. T’attendais-tu à un tel accueil ?

Pas vraiment non ! Mais écoute, je ne vais pas me plaindre non plus ! Je n'ai pas fait d’album pendant longtemps parce que je t’avoue que pendant une période je n’avais plus le goût de jouer. Et j'avais le sentiment que le groupe avait accompli ce qu’il avait à faire.  J’étais très en paix avec ça. Mais c’est Steeve Hurdle (ancien guitariste de Gorguts, aujourd’hui décédé NDLR) qui m’a reparlé de tout ça en me disant « Hé Luc, dans deux ans ça va être le vingtième anniversaire du groupe, ça vaudrait la peine que tu relances un nouvel album ». Je lui ai dit « hé bien, c’est une bonne idée, ça ! ». Donc on s’est remis à la guitare, on a ressorti la planche à dessin. J’ai toujours dit en entrevue que ce qui me pousse à écrire c’est que j’aime composer la musique que j’aime écouter. C’est pour cela que ça a été fait avec beaucoup de passion et avec la nouvelle collaboration de Colin (Marston, basse NDLR), Kevin (Hufnagel, guitare), John (Longstrenth batterie, Origin), maintenant Patrice (Hamelin, le nouveau batteur, ex-Martyr) pour le nouvel album. Il n’y avait rien de plus réjouissant pour moi que de jouer avec de nouveaux camarades. Je suis plus qu’enchanté de la réponse du public à l’album, c’est sûr !

Les albums de Gorguts semblent fonctionner par paires : Considered Dead et The Erosion of Sanity sont proches stylistiquement parlant, tout comme Obscura et From Wisdom to Hate le sont. Du peu que l’on a entendu de Pleiades Dust, il ressemble également à Colored Sands. Es-tu conscient de cela lorsque tu écris ?

Pour moi il n’y a pas de soucis à fonctionner comme cela en se disant qu’on est dans une certaine ligne conductrice. Mais sur Colored Sands ou Pleiades Dust, tous les ingrédients d’Obscura sont là. Il y a des scratchs, des picks de guitare, des noises, des clusters, beaucoup de cordes ouvertes, des blast beat…Il n’y a plus de rythmique thrash comme Erosion avait. Parce que justement, avant de composer Obscura, nous nous sommes mis d’accord pour bannir les riffs en picking rapides. The Erosion of Sanity, ce n’était que ça. Et puis, il y a Suffocation pour le faire et ils le font bien mieux que nous. Nous avons supprimé aussi les « Slayer beats ». On s’est dit qu’on ne voulait faire que des riffs lourds et pesants avec un côté grindcore dans les blasts. Si tu écoutes Colored Sands, c’est ça aussi. Il n’y a pas de riff, c’est dissonant. Pour en revenir à ta question, sur Obscura c’est comme si l’on apprenait un nouveau language, mais les ingrédients sont toujours là. Pour From Wisdom ça change un peu. Tous les ingrédients sont là, mais inconsciemment on ne veut pas se répéter non plus. Dans Colored Sands il y avait plus de dynamiques. Et sur le nouvel album on a encore plus de vocabulaire. Nous avons des ambiances plus complexes, plus pointues. Mais tu n’es pas le premier à me dire que ça fonctionne par paires, c’est logique, mais il n’y a pas cette intention à la base.

Alors justement quelles sont tes influences aujourd’hui sachant que ton style d’écriture évolue avec le temps ?

Lorsque j’ai écrit Colored Sands, j’ai découvert toute la discographie d’Opeth et Blackwater Park. Et "ça m’a vraiment rentré dedans là" ! Et puis j’écoutais beaucoup Porcupine Tree, leur album Deadwing. J’ai beaucoup aimé ça. Avec seulement une note et un delay il se passe beaucoup de choses. Ça m’a influencé car c’était les deux albums que j’écoutais le plus. Après cela, c’est sûr que mon album d’Opeth préféré c’est Watershed. Pareil pour The Incident (dernier album de Porcupine Tree NDLR). Il m’a inspiré pour Pleiades Dust, car je voulais faire un album qui était une grande phrase musicale. Je voulais une grande pièce également comme l’EP de Deathspell Omega ou les symphonies de Pendereski. C’était mes influences concernant la forme. J’ai répondu à ta question ? (rires) Parce que je pars dans tous les sens ! (rires)

Alors justement qu’est-ce qui influence tes paroles ? Car Colored Sands était inspiré du Tibet et du bouddhisme. Comment cela t’est venu à l’esprit ?

C’est assez cocasse pour Colored Sands. Un jour ma copine est allée voir une de ses amies qui avait un enfant. Elle lui a offert un poisson rouge en cadeau. Et pour la remercier, l’enfant lui a offert un dessin d’un mandala, issu d’un livre à colorier. Quand elle me l’a montré, j’ai accroché sur le mot "mandala". J’ai fait des recherches sur le bouddhisme et le mandala. En voyant des vidéos de moines tibétains agenouillés en train de dessiner avec du sable, j’ai su que je voulais parler de ça ! Ca a été le grain de sable qui a tout lancé! (rires). J’ai commencé à m’informer là-dessus. Puis j’ai trouvé que le concept était intéressant mais complexe à traiter. C’est un rituel qui est assez impressionnant. Il y a ce côté intemporel avec la destruction du mandala et le fait que le sable soit laissé à l’eau. Je trouvais ça beau comme image. En lisant des choses là-dessus, je suis également tombé sur le récit de la réincarnation du quatorzième Dalaï-Lama (« Ocean of Wisdom » parle de cela) et après j’y ai vu un fil conducteur. Sur le morceau « le Toit du Monde » je parle de la géographie du Tibet, j’amène l’auditeur dans ce monde. Après on a le Dalaï-Lama sur « Ocean of Wisdom ». Puis « Forgotten Arrow » parle du karma.

C’est le texte de Matthieu Ricard…

Oui c’est cela, c’est sûr que vous connaissez Matthieu Ricard vous autres ! (rires) Ce sont des beaux écrits. Puis à partir de « Battle of Chamdo », la pièce orchestrale qui divise l’album, on évoque l’invasion chinoise en 1950. A partir de là tout bascule et devient plus sombre et l’on évoque des sujets comme l’immolation des moines… « Absconders » parle d’un meurtre d’un alpiniste au Tibet. Et tout se termine sur la question de la non-violence avec « Reduced to Silence ».

Comment s’est passé le recrutement des musiciens de Dysrhythmia, Colin et Kevin, et celui de John puis Patrice ?

Chut, ne parle pas de Patrice il est là à côté, il nous écoute ! (rires). Colin, je l’avais déjà rencontré au lancement de l’album de Negativa à Montreal. Il m’avait donné un album de Behold the Arctopus, son projet. Ensuite, Steeve Hurdle m’avait proposé l’idée de refaire un album ensemble pour le vingtième anniversaire. Mais j’avais refusé en lui disant qu’on faisait déjà Negativa ensemble. Je voulais du sang neuf. Du coup, il m’a dit qu’il allait me montrer une vidéo d’un guitariste qui irait très bien avec le groupe. Il me montre un show de Dysrhythmia avec Kevin, et là j’ai dit "TA-BAR-NAK" ! J’ai su que c’était lui ! En plus avec Colin, ils ont un groupe ensemble, je me suis dit que c’était bien plus simple pour les questions logistiques ! Puis j’aimais mieux le son de Colin dans Dysrhythmia que dans Behold, qui ne correspondait pas à l’esthétique que je voulais pour Gorguts. Concernant John, il m’écrivait régulièrement en me disant qu’il était intéressé. Hurdle m’a fait écouter entre temps Knives of Ice de Dim Mak, dans lequel jouait John. J’étais "assommé" en découvrant ça ! "Tabarnak" ! C’est comme Ripping Corpse ! Du coup tout le monde m’a dit oui après que je les ai contactés via myspace. J’avais deux chansons de prêtes à ce moment-là, issues des sessions de Negativa. Mais elles n’étaient pas abouties. Puis j’ai écrit « Ocean of Wisdom », « Enemies of Compassion » et « Ember’s Voice ». Après avoir présenté les titres au groupe, tout s’est bien passé, il y avait une bonne alchimie. On a une bonne  complicité, la même vision des choses…

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Obscura a été réédité l’année dernière. Tu m’avais confié un jour que tu étais confronté à un souci pour rééditer tes albums puisque ta musique ne t’appartenait pas…

Elle ne m’appartient pas plus aujourd’hui. Quelques fois, des labels indépendants m’écrivent pour ressortir des albums mais je leur dis de contacter Roadrunner ou Century Media. Les soucis que j’ai eu c’était surtout pour quitter Century Media pour Season of Mist. Le processus légal était long. Mais pour Obscura, tant mieux qu’il soit réédité car tout le monde le veut. Si cela peut éviter aux gens de l’acheter sur ebay à "100 pièces"… Tant mieux !

De nouveaux groupes sont particulièrement influencés par Gorguts. Je songe notamment à Ad Nauseam ou Ulcerate. Es-tu conscient de l’influence que tu as sur la scène death actuelle ?

Je suis flatté ! C’est un beau compliment. Artistiquement, il y a une réponse à notre travail ! Puis en passant, ce sont des groupes que j’aime beaucoup. J’ai rencontré le guitariste de Ad Nauseam en Italie il y a deux ans. Il m’a donné l’album et j’ai été vraiment impressionné. J’ai fait le lien après car j’avais déjà vu des vidéos de lui sur internet. Ulcerate aussi est un super groupe. On s’écrit régulièrement avec Jamie (Saint-Merat, batteur d’Ulcerate NDLR). On a fait un show ensemble en Nouvelle-Zélande. Et quand ils viennent à Montréal je vais toujours les voir. La première fois que les ai vu jouer à Montréal ils m’ont impressionnés, "tabarnak" !
D’ailleurs, Destroyers of All (album d’Ulcerate NDLR), la première fois que je l’ai écouté, c’est John qui m’en avait parlé et je n’ai pas accroché tout de suite car c’était linéaire pour moi. Mais après avoir vu le groupe en concert, j’ai changé d’avis et j’ai beaucoup de respect pour eux.

Qu’est-ce que tu écoutes aujourd’hui ?

Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué, mais avant la tournée j’ai acheté six ou sept albums de Dream Theater. Je n’avais jamais aimé cela avant, puis j’ai regardé des vidéos de Petrucci. J’adore regarder des vidéos sur Youtube. Et là je regardais le gear de Petrucci car je suis également sur Mesa Boogie. J’avais acheté l’album éponyme de Dream Theater mais je ne l’avais pas écouté plus que cela. Puis peu de temps après, j’ai lu le livre de… (il hésite) Excuse-moi, j’ai un "blanc de mémoire"…le livre sur l’histoire du prog. Il y avait un chapitre sur Dream Theater et sur l’album Awake, Train of Thoughts…Je me suis dit que j’allais leur redonner une chance. Tu sais, j’aime aussi Rush par exemple, je n’ai pas de problème avec ce groupe…

C’est parce qu’ils sont Canadiens ? (rires)

(Rires) Non ! (rires). Peut-être ! Pour Rush je n’aime pas tous les albums mais Snakes and Arrow ça m’a fait comme un coup de poing ! Pour Dream Theater je m’y suis remis car je trouvais que je tournais un peu en rond avec ma musique. J’achète beaucoup de musique classique, j’ai acheté tous les Foo Fighters… J’aime bien quand c’est punk et direct. Mais Dream Theater quand je leur ai donné une autre chance, ça a "cliqué là mon gars" ! (rires). Je n’aime pas tout mais j’aime à  85%. Puis ça m’inspire. J’essaye d’être encore plus minutieux, comme ces gars-là qui sont super carrés. Du coup on entendra peut être des solo toutes les deux minutes sur le prochain Gorguts ! (rires). J’aime beaucoup aussi le dark ambiant, je découvre ce style.

Quels sont tes projets à venir ?

Et bien j’ai rencontré récemment un artiste canadien, Andrew MacDonald, qui a accepté de me coacher car je travaille sur une pièce pour orchestre. Comme l’album de Gorguts est fini, je n’ai pas le goût de composer tout de suite du metal, donc je fais une pause orchestrale. Ma plume orchestrale n’est pas trop rouillée. J’ai fait la "trame sonore" d’un film indépendant l’année passée. Il y avait un peu d’orchestral. Mais là je refais quelque chose d’académique comme lorsque j’étais au conservatoire. J’ai fait une demande de bourse auprès du Conseil des Arts Canadiens pour travailler sur ce projet. Ça va me mettre au défi et puis la relation maître/élève me manquait. Cela va me permettre de me questionner sur ce que je souhaite dire dans ma musique.

Tu parlais du matériel de John Petrucci. Toi-même, sur quel matériel joues-tu ?

Mes guitares sont faites par un camarade à moi, Marc Chicoine. Il les a toujours fabriquées, même si j’ai déjà eu des Ibanez par exemple. Il les fait sur mesure. Il en a fait deux nouveaux modèles et cet été il va m’en refaire un avec un corps type strat et un manche baryton et touche en érable. J’essaye d’avoir un matériel plus varié pour pouvoir avoir une palette de son plus large. Pour l’ampli je joue sur un Axe Effect II pour la tournée. Mais j’ai un second ampli à lampe Mesa Boogie. C’est la première tournée que je fais avec le Axe effect. C’est le même matériel que j’ai à la maison et du coup je suis familier avec. C’est mieux car pour jouer le nouveau matériel pour lequel il y a beaucoup d’effets, j’aime mieux être à l’aise, avec mes pantoufles ! (rires).

Tu as joué au Hellfest en 2014. Quel souvenir en gardes-tu ?

C’était super, j’ai rencontré l’équipe de Season of Mist, Gunnar par exemple (patron du label NDLR). C’était vraiment cool. Le show était super, il y avait du monde ! C’était plus gros que le Batofar (première date de Gorguts à Paris en 2012 NDLR) ! (rires). J’en garde un super souvenir.

Maintenant que Pleiades Dust s’apprête à sortir, penses-tu rejouer plus souvent en France ?

Je ne sais pas car nous allons planifier l’année à venir mais je ne peux rien te dire pour l’instant car Colin et Kevin sont très occupés au studio donc il faut qu’on organise tout cela.

Merci pour cette interview Luc. As-tu un dernier mot pour nos lecteurs ?

Et bien, merci à tout le monde. Tu sais moi j’aime rencontrer les fans. Tous les soirs je tiens le stand de merch car j’aime parler avec les gens. Et ils sont tellement généreux. S’ils n’étaient pas là, nous ne serions pas en train de faire cette entrevue, je serais encore dans ma chambre à jouer de la guitare seul. Merci, on ne vous le dira jamais assez !

Interview réalisée à Evreux le 31 mars 2016
Merci à Gunnar de Season of Mist et à Aurélien de l’Abordage
Photographie live : Watchmaker



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