Sortie prévue en France le 12 mars 2012
Chez Warner Music Group
Priorité au Rock'n'Roll !
Koritni est sans conteste un de mes combos préférés... Je ne vais donc pas me priver d'éloges en faveur de leur Heavy survitaminé aux forts accents AC/DC. Depuis 2006, le groupe n'a cessé de conquérir de nouveaux fans grâce à des albums toujours plus réussis, produits et mixés avec soin, notamment leur premier opus Lady Luck qui a été produit par Anton Hagop (Silverchair) et mixé par Mike Fraser (AC/DC, Aerosmith...). Depuis lors, Koritni envahit la France tel un volcan et se produit dans de nombreuses salles. Pour les promos de Game of Fools (2009) puis de No More Bets (2010), on peut les voir dans des évènements mythiques comme les 24h du Mans, le Hellfest 2009 (et ils remettent ça cette année !), ainsi que le Festival Motocultor de 2010 où ils ont cassé la baraque. A chacune de leurs prestations, ces Australiens savent comment enflammer un public car Koritni c'est avant tout des bêtes de scène ! De plus, le groupe aime la France et le lui fait savoir. Enfin, un argument supplémentaire pour ne pas passer à côté de groupe est justement ce nouveau bijou que Koritni sort le 12 mars chez Warner Music intitulé Welcome to the Crossroads dont ils viennent faire la promo ! Un album très attendu et sans conteste le meilleur et le plus abouti de leur carrière. Ca promet pour la suite !
Laissez moi d'abord vous présenter ce combo Australien sympathique dont les membres débordent de gentillesse avec tout d'abord le vocaliste Lex Koritni, un dandy collectionneur de vinyls des années 80 et influencé par des groupes comme Van Halen, Mötley Crue, ou encore les Guns N'Roses. C'est aussi lui qui écrit les chansons et virevolte sur scène à chacune de leurs prestations. Sa voix est tout simplement monumentale malgré un pitch assez élevé, ce qui laisse souvent la porte ouverte à des comparaisons avec Aerosmith ou AC/DC. Sans bien sûr égaler Iggy Pop sur scène, il est fait pour la scène et se donne à 200 % à chaque concert. Les autres foufous sont Matt Hunter à la basse, Luke Cuerden et Eddy Santacreu, un français expatrié en Australie aux guitares, qui s'époumonent souvent avec le chanteur en live et le batteur Chris Brown. Line up stable et bonne humeur ... Koritni sont sur l'autoroute du succès.
Luke Cuerden et Lex Koritni.
Photo : Metal-Ways
N'oubliez donc pas que Koritni sera de nouveau présent au Hellfest cette année et qu'il est en ce moment en tournée à travers toute la France !
23/03 Fontenay (Niort)
24/03 Rodez (Festival Lax'n Blues de Baraqueville)
25/03 Montpellier
27/03 Lyon (Marché Gare)
28/03 Paris (Divan du Monde)
01/04 Rennes (Ubu)
04/04 St François Longchamp
05/04 Colmar (Grillen)
06/04 Compiègne (Ziquodrome, avec les Crucified Barbaras)
07/04 Vauréal (Concert acoustique)
08/04 Chalons en Champagne (Delirium Fest)
02/06 Nancy (Zénith, première partie de Scorpions)
16/06 HELLFEST OPEN AIR
Welcome to the Crossroads se présente comme un album de consécration, puisque le combo n'a pas lésiné sur les moyens. Avec les participations de chanteurs et musiciens comme Jeff Scott Soto (ex-Talisman), Jeff Waters (Annihilator) et Rusty Brown (Electric Mary), l'album prend une toute autre ampleur et sa production soignée est toujours le fruit du travail de Mike Fraser à qui s'ajoute Dean Maher (Nickelback). Allez, on remet sa veste en jeans à patchs et le bandana parce que les douze titres qui vont suivre vous donneront une patate pas possible.
On démarre sur des sons de bécane et on laisse la voix de Jeff Scott Soto s'immiscer dans le Rock'n Roll de Koritni le temps d'une chanson. Ce titre, « Down at the Crossroads » nous rappelle immédiatement les Riffs d'AC/DC. Koritni n'a en effet pas la prétention de réinventer le genre. Cependant c'est dans les classiques que Koritni trouve son énergie pour composer des morceaux puissants et toujours surprenants.
Les structures des morceaux sont simples mais le travail réalisé est immense, notamment autour des guitares rythmiques qui nous en mettent plein la gueule, comme sur « Better Off Dead », « Sometimes » ou encore « Sidney in the Summertime », sans parler des solis de guitare toujours réussis et ne dénaturant pas le style. Omniprésents, ils viennent booster les morceaux dans la plus pure tradition du genre. Le solo de « Lost For Words » est un vrai classique et nous rappelle l'âge d'or des Guns ! Sans parler du solo de guitare sur le titre « Let's Go Crazy » qui se mêle tout naturellement aux choeurs. « Party's Over » jouit d'un refrain hyper entraînant et de breaks intéressants, et une vraie identité du groupe est assumée à travers ce morceau.
Mais c'est surtout la richesse de l'album qui est à noter : du Hard Rock d'AC/DC on passe sans transition à un Rock'N'Roll bien huilé, quelques notes de banjo sur le très agréable « Take it Like a Man » et un Heavy plus musclé comme sur le titre « Sidney in the Summertime » qu'on a envie de mettre à fond avant d'appuyer sur la pédale de sa décapotable ! Attention aux radars tout de même...
Toujours, la sauce passe toute seule, sans indigestion aucune. On ne peut que s'incliner devant un travail aussi digne. Les samples également sont assez présents et hyper bien mixés avec le reste, toujours au service de la musique, sans exagération. Le résultat est tout simplement phénoménal.
La voix de Lex est de plus en plus travaillée, parfois joviale qui nous met d'entrain, parfois abyssale, mais toujours vivante à en être écorchée, rappelant par moments celle d'Axl Rose surtout sur « Sometimes ». Pour ne parler que de « Sometimes », ce titre est une merveille de construction du haut de ses quasi-sept minutes, avec solis langoureux, passages progressifs avant une relance de la machine, prouvant une fois de plus que ce groupe est increvable !
« Hold On » est sans conteste la plus belle de leurs ballades, avec un refrain à la Guns'n Roses, qui n'en finit pas de nous emporter très loin jusque dans les dernières notes chantées par Lex. Une vraie épreuve pour les âmes sensibles et les amoureux transis dans l'attente d'un signe de celui ou celle qu'on aime...
Koritni a fourni un énorme travail de composition et de production pour donner naissance à une véritable bombe ! Un album riche, varié, mais dans lequel se dessine une identité, une authenticité, et une énergie sans nom. Sans exagérer, on peut dire que leurs compositions commencent sérieusement à rivaliser avec les maîtres du genre... Lequel d'entre vous osera dire qu'ils les dépassent ?
Katarz
PS : Nous aurons bientôt la joie de recevoir Lex Koritni en interview pour la Grosse Radio !