Loin d'être des inconnus, ce sont pourtant les Américains de We Came As Romans qui furent choisis pour lancer les hostilités en ce premier jour du Download Festival. Livrant un metalcore pur et efficace et armés de quatre albums studio solides, le groupe a posé ses valises sur la Mainstage du festival pour chauffer le public comme il se doit.
Premier groupe de la première édition du Download Festival en France, We Came As Romans rentre sur scène après dix minutes de retard. De suite, on est frappé par le manque de personnes présentes. La raison ? Un problème technique à l'entrée de l'hippodrome qui a empêché un bon nombre de personnes de rentrer à temps...
Les premières notes de "Regenerate" retentissent, le groupe ayant choisi ce titre catchy d'entrée de jeu. Choix intelligent et judicieux, et l'on voit déjà des mouvements bien perceptibles dans la fosse. On remarque que le batteur initial, Eric Choi, est absent, sans réel incidence sur le set des Américains cependant.
Une des véritables folies s'avère être "Ghosts". Issu de leur troisième album studio, Tracing Back Roots, on voit un véritable bordel se former dans la fosse. Le public joue le jeu en levant les bras en l'air comme demandé par les hommes sur scène, même si la plupart de l'auditoire ne connait pas le morceau.
Andy Glass s'impose comme le véritable showman du groupe, sa folie se transmettant sur scène mais également à travers les gestes qu'il exécute face au public pour le chauffer. Il est le principal relayeur de cette bonne ambiance qui prévaut en ce milieu d'après-midi.
Wall of death et circle pit sont visibles durant "Tracing Back Roots", le morceau le plus violent de la setlist présentée par les Américains.
Ce sont seulement des compositions des deux derniers albums qui sont présents dans le set déroulé par We Came As Romans. Sans doute aurions nous aimé entendre d'anciens tubes comme "Roads That Don't End And Views That Never Cease" ou "Mis//Understanding" -beaucoup plus brutales- si on leur avait offert la possibilité de jouer plus de trente minutes. Mais cela n'entache en rien la prestation des Américains qui ouvrent de la plus belle manière le Download Festival France avec une performance propre et sans accoup.
Photographies : © Marjorie Coulin 2016
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