The Treatment à  la Boule Noire (04.06.2016)


Ce fut un cruel dilemme pour mon rédacteur en chef bien-aimé et moi-même de prendre une décision sur la soirée concert de ce samedi soir. Nous avions le choix entre nous rendre au concert des 30 ans d’Elmer Food Beat. Vous connaissez ce vieux groupe nantais aux textes humoristiques et bien cochons qui se déroulait à la Cigale et vous en parler ou choisir en option un concert bien plus Rock de jeunes brulots the Treatment qui se passait juste à côté à la Boule Noire.

Au grand regret de notre ami Yann, le rédac' chef Rock (note du rédac' chef rock : lol) qui m'accompagnait aux photos ce soir, j’ai fait le choix de the Treatment plus en rapport avec nos goûts et notre ligne éditoriale mais au cas où mon chef me mettrait une pression terrible, nous pouvions donc changer d’avis vu qu’il y avait seulement 20 mètres qui séparent l’entrée de la Cigale et celle de la Boule Noire. 

 

J’en rajoute un peu certainement dans la manière d’amener le truc mais vous arriverez bien à lire entre les lignes je suppose. Enfin quand même, en raison de notre choix, on aura raté la chanson mythique "Daniela" et ce célèbre texte « Moi, ce que j'aime chez Daniela C'est que l'on peut y mettre les doigts Elle est toujours d'accord Pour me prêter son corps Moi ce que j'aime chez Daniela C'est que l'on peut s'y mettre à trois Elle est toujours d'accord pour battre des records»...

Plus sérieusement, nous sommes sur le boulevard de Rochechouart, il est bientôt 20h30 et nous rentrons dans cette petite salle qui contient 300 places et qui permet une proximité totale avec les artistes mais inconvénient tout de même, si la salle est blindée et qu’on est petit ou de taille moyenne, c’est chaud pour voir quelque chose si on n’est pas tout devant mais l'acoustique du lieu est bonne et le son sera très fort ce soir !
 

Ouf, ce soir, la salle n’est pas pleine et on respire donc bien tout en voyant parfaitement. Par contre, surprise, le concert vient tout juste de commencer et on a raté la première partie Wyld qui avait démarré à 19h30 pour 25 minutes seulement. On s’est donc fait piéger par le timing car nous ne pensions pas que le show pouvait commencer aussi tôt... Promis, on verra Wyld une prochaine fois !
 

Pour ceux qui ne connaissent pas The Treatment, c’est un jeune groupe de rock à la sauce Aerosmith, AC/DC ou encore Sex Pistols qui a tourné dans le monde entier en première partie de groupes mythiques Mötley Crüe, Alice Cooper et Thin Lizzy. C’est une formation qui tourne donc énormément et ils ont sorti trois albums This Might Hurt en 2011, Running With The Dogs en 2014 et le petit dernier Generation Me cette année.
 

Il est donc inutile de vous dire que la scène, ils connaissent et par leur musique, leur riche expérience du live, c’est un groupe fait pour le show. D’entrée, on en prend pleins les yeux et les oreilles tant le son est surpuissant, heureusement qu’on a des boules quiès et le groupe est à fond et c’est peu de le dire. Ils sont cinq sur scène avec les deux frères Grey aux guitares et sont remontés à bloc et donnent tout. Le concert ne baissera d’ailleurs jamais d’intensité.

On dirait qu’ils jouent dans un stade alors qu’on est 150 tout au plus dans la salle. C’est fort et admirable de donner autant à leur public, et en même temps, leur musique s’y prête parfaitement. L’ambiance est intense et les fans se donnent également sans compter. Les vieux et jeunes rockeurs mangent dans la main du groupe et tout le monde s’éclate en réalité.

On assiste à un vrai  show de rock’n’roll. Les morceaux sont plutôt efficaces et percutants et certains titres poussent le public à chanter en choeur. On est peu nombreux mais ceux qui sont présents ce soir sont chauds bouillants. On entendra pas mal de titres du dernier album et quelques vieux morceaux saignants. Musicalement, il faut reconnaitre que c’est du Hard Rock archi classique mais c’est très bon tout de même.
 

On se s’ennuie pas et le concert passe à la vitesse grand V. Le rappel arrive déjà et après 1h20 de show bien balancé et ultra-dynamique, The Treatment salue son public et nous quitte. Tout ce beau monde va se retrouver dans la foulée dans la salle afin d’échanger, de faire des dédicaces, des photos et même que notre rédac' chef ne pourra pas se refuser le plaisir de se faire prendre en photo par votre rédacteur Lebonair avec son nouveau copain bassiste punk à crête (hé oui, Yann a un faible pour les bassistes car c’est un grand bassiste devant l’éternel) et personnellement, je termine cette soirée avec cette belle image rock’n’roll.

Yann et Swoggle, bassistes à crètes, l'une sur le crâne, l'autre sous le menton


set list :
Let It Begin
Cry Tough
Running With The Dogs
The Devil
I Bleed Rock+Roll
We Are Beautiful ӬBloodsucker
Generation Me
The Doctor
Backseat Heartbeat
Drink, F**k, Fight
Emergency
Shake the Mountain
rappel
Get the Party On

 

Remerciements : Charles Provost, Him Media
Crédits photos : Yann Landry / La Tête de l'Artiste



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