Samedi, 18h35 - Warzone
Après Strife un peu plus tôt dans la journée, c'est un autre groupe d'anciens qui se retrouve devant le public de la Warzone cette fois-ci pour un moment punk : The Toy Dolls. Groupe culte des années 1980, le public ne s'est pas trompé en se pointant en masse devant la scène pour assister à la prestation des Britanniques.
Comme beaucoup de groupe punk, le terme de stabilité n'est pas celui qui sied le mieux à The Toy Dolls puisque pas moins de quatorze batteurs et douze bassistes ont joué dans le combo. Ainsi seul Michael « Olga » Algar (guitare/chant) est encore là depuis la formation du groupe en 1979. Pour le moment et depuis 2008, la basse est dévouée à Tom « Tommy Goober » Blyth et la batterie à Duncan « The Amazing Mr. Duncan » Redmonds.
Olga arbore une magnifique teinture rouge tandis que Tommy Goober – avec son faux air de Derek Whibley (chant, Sum 41) ayant vingt ans de plus - est lui plutôt du côté blond/blanc capillairement parlant. Chez The Toy Dolls, quasiment tout prête à sourire que ce soit les lunettes de soleil, les déguisements et bien entendu les titres de chansons. Que ce soit sur des covers ou des morceaux aux titres réarrangés pour la rigolade, on ne s’ennuie absolument pas sur la Warzone et cela fait du bien d'avoir une musique un peu moins sérieuse face à nous.
D'autant plus qu'hormis ce côté rigolade, on sait jouer chez les Britanniques avec notamment des solos de guitare plutôt bien sentis et assez inhabituels pour le punk. Le public en tout cas applaudit entre chaque titre et répond aux invectives d'Olga ainsi qu'à ses tentatives de parler en français avec cet accent britannique si reconnaissable.
The Toy Dolls aura offert un vent de légéreté bienvenue sur la Warzone avec son punk plus humoristique qu'engagé. On en aurait presque redemandé une rasade supplémentaire !
Photos : © 2016 NikolasE.
