Dimanche, 12h45 – Warzone
Après du hardcore français en début de journée, c'est du hardcore américain qui va nous décoller les cages à miel avec la présence de Backtrack. Actuellement en tournée européenne avec Turnstile (que l'on verra sur cette scène quelques minutes plus tard), le combo de Long Island fait un arrêt par Clisson.
Fer de lance de cette nouvelle génération du hardcore américain, et plus précisément du New York hardcore, Backtrack nous envoie sa musique sans concession aucune, ni fioriture. On est là pour mosher, pour balancer des riffs acérés et pour passer un bon moment. On sent dans l'attitude comme dans le son, une grosse part de thrash dans l'influence et ce n'est pas la manière de jouer, ni les longs cheveux bouclés du bassiste qui rappellent fortement un certain Cliff Burton.
James Vitalo (chant) arpente la scène de long en large, harangue la foule et délivre une belle prestation vocale avec sa voix un peu plus aiguë que ce dont on a l'habitude dans le monde du hardcore. Le public ne s'y trompe pas et la fosse s'active pour le plus grand bonheur des musiciens.
Avec des titres court, Backtrack peut se permettre de nous en jouer douze en trente minutes retraçant les deux premiers albums de sa carrière Darker Half et Lost In Life. On navigue donc entre "Erase The Rat" de Darker Half et "Their Rules" de Lost In Life.
Backtrack peut se retirer avec la sensation du devoir accompli devant une Warzone qui aura pour la majorité découvert les New Yorkais et qui aura pu apprécier la prestation.
Photographie : © NikolasE 2016 / Facebook : NikolasE.
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