Never Say Die! Tour au Trabendo, Paris (23.11.2016)

Ça ne plaisante pas ce mercredi 23 novembre au Trabendo. Il est à peine 17h quand les portes s’ouvrent pour accueillir LA messe deathcore/hardcore la plus attendue d’Europe : l’Impericon Never Say Die! tour. Pour cette septième édition parisienne, c’est un plateau des plus croustillants qui est chargé de nous démonter les cervicales : Polar, Make them Suffer, Fallujah, Obey the Brave, Carnifex, Thy Art is Murder et en tête d’affiche, les grands patrons de Whitechapel. Anglais, Américains, Canadiens, Australiens, ces artistes venus des quatre coins du monde sont tous là pour faire trembler les murs du Trabendo. Il est tôt et la salle se remplit lentement mais sûrement. A l’intérieur, un patchwork de chemises à carreaux, écarteurs et tatouages donne le ton. Entre les tables de merchandising des groupes, un stand de prévention au mal-être et au suicide apporte la note humanitaire propre aux rassemblements hardcore. Et en parlant hardcore, ce sont justement les Britanniques de Polar qui sont chargés d’ouvrir les hostilités…
 

POLAR


Après un passage à Paris en mai en première partie de The World Alive et le lendemain sur le Longlive Rockfest où nous étions, c'est avec plaisir que nous retrouvons les Anglais de Polar sur l'affiche du Never Say Die! Tour 2016. Seul groupe européen de l'affiche et officiant dans un style différent de la tendance deathcore, ils sont un peu les ovnis de la soirée mais auront réussi au final à se mettre dans la poche une grande partie des gens présents ce soir.

Bénéficiant d'un temps de jeu réduit de vingt-cinq minutes, le combo va nous asséner cinq titres ont quatre issus du petit dernier No Cure No Saviour (que nous avons été plusieurs à adorer dans la rédaction). On commence avec "Blood for Blood" qui nous révèle un son plutôt bon même si Adam Woodford (chant) se retrouve sous-mixé par rapport à ses camarades. Une situation qui s'améliorera dès le titre suivant 'Deus Ex Machina" normalement en duo avec Andrew Neufeld de Comeback Kid et dont Polar vient de délivrer un nouveau clip - visible à cette adresse. Les compositions du combo sont d'une efficacité remarquable et le metalcore du groupe se rapproche beaucoup plus du metal que du -core pour les riffs comme nous avions pu en parler avec eux à Lyon. Les fans présents s'en donnent à coeur joie et headbanguent de plus belle.

Après "King of Kings", Polar nous offre un détour sur son album précédent Shadowed by Vultures avec l'hymne "Black Days" qui verra le public du premier rang se précipiter vers Adam Woodford pour chanter le refrain "black days, empty hearts, bring back the old days" avec lui.

Ce set ultra court se terminera avec "Tidal Waves and Hurricanes" avant que Polar ne nous annonce son retour en tête d'affiche pour 2017 et à l'heure de ces lignes, c'est effectivement le cas puisque le combo jouera au Gibus Live en mars !

Setlist:
Blood for Blood
Deus Ex Machina
King of Kings
Black Days
Tidal Waves and Hurricanes


MAKE THEM SUFFER
 

L'obscurité se fait et des notes de piano mystérieuses retentissent ; la tension monte d’un cran… Soudain la voix explose : « Will you remember me ? » C’est par ce scream déchirant du mythique « Widower » que Make them Suffer entame son set. Les Australiens nous assènent un deathcore mélodique, tantôt envoûtant et mélancolique, tantôt puissant et enragé, à grands coups de breakdowns, de riffs djenteux et de double-pédale. Si le frontman, Sean Harmanis, est économe en paroles, il n’est pas avare en énergie vocale, entre screams écorchés et growls furieux.

Le line-up est au format allégé ce soir, avec un seul guitariste pour donner la réplique au nouveau bassiste du groupe, Jaya Jeffery. Derrière les claviers, il semble que ce ne soit pas Louisa Burton mais une remplaçante qui se charge du volet mélodique. Entre deux headbangs faisant tournoyer sa chevelure fuchsia, elle vient ponctuer la lourdeur du deathcore par ses notes légères et son chant clair délicat, contraste propre au son de Make them Suffer. Petite déception, le son se révèle largement perfectible, un peu écrasé par la batterie, tandis que les chœurs s’entendent parfois trop peu. Le jeu de piano est moins convaincant que d'habitude, dénotant un peu sur l’ensemble et faisant perdre au son du groupe un peu de sa subtilité. Et pourquoi laisser les samples se charger de certaines parties de clavier ?

Mais ce n’est qu’un détail dont le public aura tôt fait de faire abstraction, absorbé par une setlist très bien sentie : les fans se chauffent la voix sur le refrain de « Let me In » avant d’entamer un circle pit sur l’éponyme « Neverbloom » à la demande du chanteur. Sans surprise, les Australiens nous font le plaisir de jouer leur tout dernier single, la bien nommée « Ether » : ses choeurs aériens, ses riffs bouncy et son refrain sautillant sont d’une efficacité redoutable et nombreux sont ceux qui ne peuvent s’empêcher de remuer la tête en rythme. Mais les meilleures choses ont une fin et le dernier morceau est annoncé : c’est l’épique « Blood Moon », issu du dernier album Old Souls qui se charge de faire mosher le public une dernière fois avant la fin du set. Pour ceux qui l’ont manqué ou qui en redemandent, rendez-vous le 11 février au Petit Bain en première partie de Chelsea Grin.

Setlist
Widower
Let me in
Neverbloom
Ether
Blood Moon

FALLUJAH
 

Place au groupe de loin le plus technique de la soirée : Fallujah. Venus tout droit de San Francisco, les Américains n’avaient pas joué à Paris depuis fin 2015. C’est donc l’occasion rêvée pour eux de nous présenter leur dernier né, Dreamless, sorti en avril chez leur tout nouveau label Nuclear Blast. Etrangement, ce n’est pas cet opus qui ouvre le bal ce soir, mais « Sapphire », petit bijou issu de l’album précédent, The Flesh Prevails. Son ambiance douce et éthérée, nimbée dans des nappes de guitare envoûtantes, plonge nos oreilles dans une autre galaxie – spoiler alert : on n’en sortira pas avant la fin du set.

Fallujah nous démontre ce soir toute la magnificence de leur musique : un death technique flirtant avec le deathcore et le post-rock, un équilibre parfait entre violence et délicatesse, technicité et sensibilité, un OVNI inclassable mêlant des déferlantes de batterie et de riffs endiablés à des ambiances planantes venues d’ailleurs. Le son est désarmant de perfection, une vraie caresse pour les oreilles, mettant parfaitement en valeur chaque instrument. Une chose est sûre : chaque musicien fait preuve d’une technicité redoutable. Tandis que l’un des guitaristes shredde avec virtuosité, le deuxième fait sortir de ses cordes une mélodie aérienne et enivrante. La section basse/batterie est millimétrée : derrière les fûts, la maîtrise est digne d’une machine – ce batteur est-il vraiment humain ?!

Sur le devant de la scène, Alex Hofmann n’est pas en reste. Le chanteur est au top de sa forme et visiblement ravi d’être là. Il harangue le public parisien entre chaque morceau et même pendant (sans désactiver la réverbération de son micro, ce qui donne un effet un peu cocasse à ses interventions…). Il remercie Paris en français, trinque avec un verre de whisky et sollicite les fans avec ferveur. Il nous avoue aussi s’être levé avec la gorge douloureuse : devant la puissance et la profondeur de ses growls, le doute est permis.

Mais sa bonne humeur communicative ne nous trompe pas : la claque que nous assène Fallujah est bien sérieuse ce soir. Comme prévu, les américains mettent à l’honneur leur dernier album avec trois titres, dont le majestueux single « Scar Queen ». Plus surprenant, le groupe nous gratifie d’un titre de leur premier album The Harvest Wombs : « Cerebral Hybridization ». Sorti en 2011, cet album témoigne d’une époque où leurs compositions étaient tout aussi techniques mais peut-être plus violentes encore, ce qui n’est pas pour déplaire aux fans de la première heure.

C’est « The Void Alone » qui vient clore le set en beauté, avec ses jeux de lumière extra-terrestres et ses voix féminines ensorcelantes. Le public est sous le charme. Grandiose, subjuguant, le set est passé bien trop vite. Vivement un prochain voyage au paradis.

Setlist:
Sapphire
Scar Queen
Cerebral Hybridization
Amber Gaze
The Void Alone


OBEY THE BRAVE
 

Habitués à venir en France, les Canadiens d’Obey The Brave montent sur scène devant un public encore tiède. Lorsque Alex Erian scande « Don’t Lose Your Head », on comprend que si, on va bien la perdre notre tête. Car avec Obey The Brave, la fête et le fun sont toujours de la partie.

C’est surtout la batterie de Stevie Morotti qui prédomine, bien plus forte que ses camarades. Les riffs demeurent perceptibles mais sont quelques peu noyés. Alex Erian, rien qu’avec "Get Real", le titre d’entrée , reste un archétype du frontman de hardcore qui sait se mouvoir et donner de la voix. Le public bouge bien plus que pour les précédents groupes, et malgré une venue très régulière, on sent qu’Obey The Brave ne lasse pas l’auditoire français. Bien au contraire, celui-ci a l’air ravi de voir et d’entendre le groupe jouer, à l’image d’un Alex Erian qui est content de pouvoir s’exprimer dans la langue de Molière.

Les titres s’enchaînent, le groupe jouissant de titres courts et catchy. Les Canadiens font le job et livrent une performance à la hauteur de ce que peut proposer le son du Trabendo ce soir, sans fausses notes et avec énergie.

Le groupe ne possède que deux albums, on ne s’attendait donc pas réellement à de la variété. Pourtant, ce n’est pas moins de deux nouvelles chansons qu’Obey The Brave nous présente ce soir. Si la première ne semble pas changer radicalement par rapport à ce que le groupe proposait auparavant, le deuxième morceau s’avère bien plus intéressant musicalement. Si celle d’avant était très courte et rentre dedans, celle-ci a un format plus long. Le démarrage est rapide, emmené par un gros jeu de batterie. Le refrain se veut plus mélodique qu’à l’accoutumée, permettant aux guitaristes de prendre de l’ampleur ce soir, pendant l’alliance du chant d’Alex Erian avec celui du batteur.

La fin arrive déjà et c’est "Full Circle" qui sert de dernier titre. On aurait aimé entendre un "Garde La Tête Froide" ou "C’est La Vie", deux morceaux en français, mais l’on reste satisfait de la setlist proposée ce soir par les Canadiens, notamment grâce aux deux nouveautés. On a hâte de découvrir le nouvel album en avril prochain.


CARNIFEX 
 

Si l’on a pu apprécier des notes aériennes et mélodieuses chez les groupes précédents, Carnifex débarque de Californie avec la ferme intention de mettre fin à tout ça. Le saviez-vous ? En latin, « carnifex » veut dire « boucher ». Alors, oui, voici venue l’heure de la boucherie, et ce sort est non négociable pour tous les fans massés dans le pit. Car ce soir, le groupe monte sur scène avec une nouvelle pièce bien saignante : Slow Death, leur dernier opus sorti cet été chez Nuclear Blast. Et ils sont bien déterminés à briser des nuques à coup de breakdowns en acier trempé et de growls possédés.

C’est le sample menaçant de « Drown me in Blood » qui lance les hostilités, avant d’exploser en blast beats démentiels derrière un riff entêtant, digne des groupes de black metal les plus malfaisants. Car le deathcore de Carnifex est bien teinté de noir, peut-être plus encore dans leur dernière offrande. Le charismatique frontman, Scott Lewis, semble lui aussi possédé par le démon lorsqu’il crache ses growls caverneux et ses cris perçants. Les lights rajoutent à la férocité du show, avec des lumières crues et des stroboscopes frénétiques.

C’est le titre éponyme « Slow Death » qui prend la suite, et déjà le public est déchaîné. Seul répit dans la brutalité, le solo de guitare du morceau nous offre une parenthèse mélodieuse avec des harmonies envoûtantes à deux guitares : quelques secondes de calme où l’on peut sortir les briquets (ou les smartphones) et dodeliner de la tête… avant que la violence ne reparte de plus belle. Ce passage en slow surprenant nous rappelle qu’au fil des années, Carnifex a diversifié sa musique : d’un deathcore brut de décoffrage, le groupe est passé à des compositions moins monocordes, avec moins de breakdowns et plus de guitares lead, des solos bien placés et plus de mélodies. Et si par le passé le groupe a pu essuyer des critiques quant à la linéarité de ses sets, c’est tout le contraire que les Américains nous démontrent ce soir.

La setlist est parfaitement équilibrée, couvrant les deux derniers albums Slow Death et Die without Hope. Sans oublier deux incontournables : « Lie to my Face » et son légendaire « WHAT THE FUCK ?! » scandé en chœur par le public, et le mythique « Hell chose me », coup de hache final des bouchers qui n’ont décidément pas ménagé leurs fans. Car les parisiens sont à la hauteur de l’énergie déployée par le groupe : le pit tourbillonne, explose et moshe jusqu’à plus soif. On en ressort lessivé, fracassé, avec une certitude : Carnifex se bonifie au fil des ans.

Setlist:
Drown me in Blood
Slow Death
Hatred and Slaughter
Die without Hope
Lie to my Face
Hell chose me

THY ART IS MURDER
 

Troisième passage différents en France en 2016 pour Thy Art Is Murder à l'occasion de ce festival automnal. Nous avions pu voir les Australiens en ouverture de la tournée de Parkway Drive en février puis au Hellfest en juin et c'est donc avec plaisir que nous les retrouvons cette fois sur une marche plus élevée du podium afin de nous offrir des extraits notamment du petit dernier rejeton, Holy War.

C'est d'ailleurs sur le titre éponyme que les Australiens prennent possession de la scène du Trabendo et nous font la surprise d'avoir invité Aaron Matts du combo franco-anglais Betraying The Martyrs pour chanter avec eux. Le duo vocal est plutôt intéressant d'autant plus que les deux frontmen jouent dans des registres assez différents, on saluera donc l'initiative. Le son est d'une puissance et d'une justesse incroyable, bien meilleur que tout ce que nous avions pu avoir notamment à la Cigale et surtout au Hellfest. On peut entendre les descentes de toms de Lee Stanton à la perfection ainsi que les riffs si planant du duo Andy Marsh - Sean Delander, des éléments qui font la particularité et le succès de Thy Art Is Murder dans la scène. Très clairement, c'est une prestation dantesque qui s'offre à nous et le public semble avoir du mal à se rendre compte de ce qui est en train de se passer.

Remplaçant de CJ McMahon, Nick Arthur est tout aussi monstrueux - dans tous les sens du terme - que son prédécesseur et on espère qu'il saura relever le défi de l'écriture quand il sera venu le temps de parler du quatrième album.


Thy Art Is Murder nous offre un concentré de ses meilleurs tubes en provenance de Hate et Holy War avec un trio "Light Bearer" - "Absolute Genocide" - "Coffin Dragger" qui aura mutilé plus d'une cervicale ce soir. C'est d'ailleurs une setlist assez découpée à laquelle nous avons le droit avec une première partie comprenant les titres récents et une fin dédiée à Hate avec bien entendu le fameux "The Purest Strain of Hate" si mythique ou encore "Reign of Darkness" pour terminer ce set.

Bien plus convaincant qu'en début d'année, Thy Art Is Murder aura livré une prestation quasi parfaite et on espère revoir le combo très vite dans un environnement aussi propice et avec un temps de jeu plus important même.

Setlist:
Holy War (feat. Aaron Matts - Betraying The Martyrs)
Light Bearer
Absolute Genocide
Coffin Dragger
Emptiness
The Purest Strain of Hate
Shadow of Eternal Sin
Dead Sun
Reign of Darkness

WHITECHAPEL
 

Dans une atmosphère plus lourde et sombre, les Américains de Whitechapel font leur entrée. Difficile de passer après un Thy Art Is Murder digne d’être en tête d’affiche ce soir. Pourtant, la formation de deathcore ne prend pas en compte cette donnée et débute directement leur set par un "Mark Of The Blade" tiré de l’album du même nom. Ce morceau illustre de la voix et de la prestance d’un Phil Bozeman qui ne se laisse par marcher sur les pieds.

Basse percutante, guitares lourdes, le son se veut bien plus puissant qu’en studio sur "Elitist Ones". L’album, caractérisé par un changement assez radical de la part de Whitechapel, passe par l’épreuve du live. Un morceau comme "Elitist Ones" gagne quelque peu en puissance, aidé par un son un peu brouillon malgré peu de difficulté à déceler chaque instrument. Pour autant, un constat se fait ressentir à mesure du set de Whitechapel. Le public est peu réceptif, statique face à la prestation de la formation américaine. Si les anciens morceaux sont le théâtre d’une déferlante de la violence de la part des personnes présentes ce soir, les titres de Mark Of The Blade sont peu acclamés. On comprend alors que l’album a déplu à bon nombre de personnes, les fans de la première heure n’ayant pas adhéré à l’adoucissement opéré par le groupe sur son dernier opus.


La douche est froide pour Whitechapel, et l’on en vient même à se demander si le choix de les voir en tête d’affiche ce soir était le bon. Carnifex comme Thy Art Is Murder ont remporté une adhésion totale du public, contrairement aux natifs de Knoxville. Le point culminant de cette pensée est "Bring Me Home", sorte de ballade au chant clair concoctée par Whitechapel. Le public reste de marbre, pas une tête ne bouge, comme attendant que Phil Bozeman ait fini de chanter pour reprendre son scream habituel. On retient pourtant une voix claire bien agréable, telle que sur l’album, et sans doute que le chanteur – si les nouveaux choix du groupe venaient à se confirmer – continuera à s’améliorer vocalement.

Quelques soucis techniques viennent ralentir le tempo rapide donné par le groupe, qui se veut maigre en intervention, même si le chanteur a remercié bien évidemment le public français pour sa venue. La formation américaine finit sur les chapeaux de roues, avec uniquement des titres plus anciens. "End Of Flesh" permet au batteur Ben Harclerode de se défouler un bon coup tandis que les trois guitaristes de la formation se donnent à cœur joie. Et ce sentiment, on le ressent tout au long du set. Chaque guitariste donne une dimension bien plus technique vis-à-vis de leurs compatriotes œuvrant dans le milieu deathcore. Nouveaux comme anciens titres sont les témoins de ce plus que possède le groupe, permettant une technique bien plus élaborée que d’autres formations.

C’est "This Is Exile" qui conclut apparemment le set des Américains avant que, poussé par un public qui, malgré sa réticence, appelle le groupe à revenir, ces derniers remontent sur scène pour une dernière chanson. C’est bien entendu "The Saw Is The Law", l’un des gros tubes de Whitechapel, qui sert de fin. L’occasion pour le public comme pour le groupe de tout donner. La soirée se termine de la plus belle des façons, l’auditoire en communion avec un groupe quelque peu pénalisé par la tournure prise sur leur dernier opus. Pour autant, Whitechapel ne s’est pas laissé démonter et a su livrer une prestation à la hauteur de son nom. 

 

Galerie photo complète à cette adresse : JustinatorN7.



Partagez cet article sur vos réseaux sociaux :

Ces articles en relation peuvent aussi vous intéresser...

Ces artistes en relation peuvent aussi vous intéresser...