Freedom Call – Master of Light

Qui ici ne connaît pas encore Freedom Call? En effet, adorés ou détestés, les Allemands ne laissent pas indifférents. Leur happy power metal écume les scènes internationales depuis 1999 et leur Stairway to Fairyland. Depuis cet album, l'infatigable frontman Chris Bay mène le navire contre vents et marées. Et on ne peut lui reprocher cette incroyable énergie, car le line-up en a connu des changements. Mais depuis deux ans et le dernier opus en date, Beyond, il n'a pas bougé et c'est donc en terrain connu que nous arrivons avec ce Master of Light!

Freedom Call 2016

Nous sommes en présence d'un opus typiquement "Freedom Callien", avec douze pistes, pour douze hymnes, et autant de chansons nouvelles pour des futurs live de folie à n'en pas douter? Une question me vient à l'écoute tout de même : comment le groupe fait-il pour trouver encore de nouveaux titres et de nouvelles paroles avec un univers finalement déjà ultra-balayé? C'est un secret de Mister Bay mais autant vous dire que cela fonctionne à merveille sur cet album.

On commence avec une chanson fédératrice, "Metal is for Everyone", que le groupe a vraisemblablement voulu pour les fans, preuve en est avec le clip de cette chanson constitué de vidéos de fans se filmant sur les paroles de la chanson. On enchaîne avec le single révélé il y a plusieurs semaines, "Hammer of the Gods", qui sera un inratable en live à n'en pas douter.

La chronique de cet album est compliquée car les douze pistes sont toutes de bonne facture, et comme expliqué plus haut, nous avons affaire à un recueil d'hymnes pensés pour les concerts. Nous avons un foisonnement de riffs qui, s'ils ne bluffent pas par leur technicité, ont le mérite d'être directs et au service des morceaux. Ajoutez à cela la batterie énergique gonflée à la double pédale et vous ne pouvez empêcher votre tête de faire de frénétiques mouvements avant/arrière. Car oui, qu'il est bon d'écouter un "Emerald Skies", "A World Beyond" ou encore "High Up", chanson qui clôt l'album en fanfare! Évidemment, les choeurs, qu'ils soient en canons ou non, transcendent les refrains de chaque piste.

Nous avons donc pris beaucoup de plaisir à écouter cet album, et s'il est loin d'une originalité débordante, il a le mérite de faire ce qu'on attend de lui : sourire, se vider la tête, sauter partout, bref : vivre en rythme. Et par les temps qui courent, c'est important.

PS pour la pochette : une horreur, tout simplement. Je ne comprends pas ce choix immonde d'un moustachu qui a plus l'air échappé d'un clip des Village People qu'autre chose. Mais bref...
 

NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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