The Godfather...
15 mai 2012... Carmella et moi soufflons la 1ère bougie de notre fiston... La relève 'métalleuse' est assurée, du moins on croise les doigts pour. Petit pincement au cœur quoi qu'il en soit de devoir célébrer le lendemain un bien plus triste anniversaire... C'est en effet 2 ans plus tôt qu'un autre événement nous porta un coup d'une toute autre nature, également un de ceux après quoi les choses ne seraient plus tout à fait les mêmes mais pas pour les mêmes raisons : c'est ce 16 mai 2010 de triste mémoire que Monsieur Ronnie James Dio, le maestro chantant du heavy metal, la Voix incontestée du genre, succomba au cancer qu'on lui avait diagnostiqué quelques mois plus tôt au retour de sa tournée avec Heaven and Hell pour la sortie de l'album 'The Devil You Know'.
Ceux qui lisent régulièrement mes bafouilles sur LGRM doivent penser que Dio est pour moi une sorte de vieille connaissance, un ami d'enfance idolâtré, un peu comme pour le petit JB de Tenacious D dans le film 'The Pick of Destiny'... Ma foi, "j'eus aimé" que ce fût le cas!
Sauf que dans les années 90's, alors que mon adolescence s'éveille enfin à la 'vraie' musique, les cœurs et les ondes s'enflamment plutôt pour Guns n' Roses, Metallica, Aerosmith, Nirvana, The Offsprings et Green Day (qui tous deux n'ont plus rien à voir aujourd'hui avec ce qui fit leur succès à l'époque!...), ou encore Ugly Kid Joe et un peu AC/DC. Ceux qui voulaient creuser un peu plus dans cette voie en dehors de la bande FM pouvaient alors se rabattre aussi sur les dernières sorties (savoureuses) d'Iron Maiden, Megadeth, Paradise Lost (puis Pantera, Machine Head, Sepultura...) et sur les anthologies compilées de Black Sabbath.... avec Ozzy!
Car de leurs côtés, le gang de Iommi et son 'autre' frontman emblématique que je ne connais pas encore (pas encore non plus fait le lien avec la grenouille chantante de la pub 'Sironimo'...), et dont les chemins viennent à nouveau de se séparer, sont en plein creux de la vague : les premiers, perdant tour à tour des musiciens fondateurs d'exception et feignant de retrouver les pièces manquantes comme pour un vulgaire jouet rafistolé, en sont venus à dénaturer jusqu'à leur propre son. Quant à Dio, puisque c'est de lui qu'il s'agit, son propre combo peine alors à convaincre sur la longueur, la faute à un line-up qui a également du mal à se stabiliser, à de vaines tentatives de 'modernisation' et surtout à des albums de plus en plus anecdotiques qui ne s'illustrent que par une apparente volonté de sonner plus "pesant" encore que du Black Sabbath ayant dîné d'un pied de cochon ou d'une bonne tête de veau.
Mais cela, je le découvrirai bien plus tard. C'est en effet la décennie déjà bien trop avancée que je découvre -ce ne serait pas la première fois ni la dernière- par le biais d'une revue spécialisée et de son 'sampler' promotionnel (je ne peux dire que ses initiales magiques, H.R.M., car un autre homonyme subsiste encore aujourd'hui, pour lequel je n'ai pas spécialement envie de faire de publicité), la voix du Lutin magique qui sort alors, en 1998, son Dio's Inferno : The Last in Live, au titre heureusement doublement trompeur. Le titre du morceau inclus sur cette galette : "Rainbow in the Dark"...
"When there's lightning - you know it always brings me down
Cause it's free and I see that it's me
Who's lost and never found
I cry out for magic - I feel it dancing in the light
But it was cold - I lost my hold
To the shadows of the night
There's no sign of the morning coming
You've been left on your own
Like a rainbow in the dark..."
Et là... c'est la baffe! Mes oreilles qui commencent à s'aiguiser aux velléités aiguës et chantantes du heavy traditionnel et du power/'true'metal naissant n'avaient pourtant jamais entendu un tel "lyrisme", une telle puissance (comme je m'en rendrais vraiment bien compte plus tard sur le DVD 'live' Evil or Divine de 2003...), tout en ne sonnant ni trop guilleret / "femmelette" ni à l'inverse trop "bourrin" et braillard, comme à mon goût bon nombre de ses comparses de l'époque. « Un nouveau Freddie Mercury », me dis-je?! (en des termes certainement moins formels...)
Il y a aussi ces claviers risiblement 'kitsch' et qui pourtant confèrent à la chanson cette irrésistible patte fantasmagorique, optimiste et 'catchy' tout simplement.
Il y a surtout ce riff, simple et imparable, un classique du genre tout entier que l'on en soit à la première ou à la 150ème écoute, et ce solo tout 'viscéral' et livré dans une interprétation totalement débridée qui vient vous prendre aux tripes. Bref, des heures d'air-guitar en perspective (en attendant d'espérer un jour maîtriser la vraie...) pour une version dont je découvrirai plus tard qu'elle était en réalité le fait d'armes du plus médiocre et 'bruitiste' des guitaristes ayant transité dans les rangs du groupe du Maître, Tracy G. pour ne pas le nommer!
Reste qu'après ce coup de foudre immédiat allait surtout naître l'obsession qui va avec. Celle de me délecter encore et encore, sur un album entier si possible, de cette voix et de cette inspiration musicale si démesurées et si 'addictives'...
Le rayon métal du seul magasin de disques de ma bourgade originelle, s'il n'était pas aussi vide qu'ils le sont tous tristement aujourd'hui (illustrant bien le fait que cette enseigne n'a pas usurpé sa première lettre F..., collant très bien avec un autre "F-word" comme disent les Grands-Bretons...), affichait aux abonnés absents ce jour-là le fameux album 'live'. Restait par contre quelques exemplaires (à un 'Nice Price' bienvenu même si totalement indigne...) de ce Holy Diver de 1983 dont j'avais déjà entendu le plus grand bien dans les mensuels 'métal' et de la bouche de certains potes (rappelons qu'à l'époque Internet n'était pas encore vraiment dans les foyers, on ne l'aurait même pas imaginé ailleurs que dans des bureaux genre ceux de la NASA, pour la plupart!), le premier album studio qui recelait qui plus est le fameux titre que j'avais découvert sur le 'sampler'... dans une version d'origine avec des claviers qui s'avéreraient évidemment encore plus "datés", dont même Alice Cooper n'aurait pas voulu à l'époque, mais rehaussée d'un solo encore plus magistral, culminant sur des notes en harmoniques naturelles et un bend criant qui résonnent longtemps encore après la fin de l'écoute. Quelle fluidité et quel génie d'inspiration sur ce coup!
Qu'est-ce qui peut donc rendre pour le reste un album aussi "culte"?... Il est sûr que bon nombre de groupes aimeraient avoir la recette et rêveraient un jour de sortir un premier album (ou même un album tout court!) de la trempe de ce premier opus 'en solo' (pour le nom et le gros de la composition/production) mais très bien entouré de Sieur Ronnie James Dio.
Il y a d'abord ce sens de l'immédiateté qui peut parler à tous. Dès les premières secondes après avoir enfoncé la touche 'PLAY', on se prend avec ce "Stand up and Shout" de circonstance, véritable déclaration d'intention à lui tout seul, un condensé de pure énergie et de folle vigueur en pleine face, un peu du même registre que l'ennemi juré d'alors Ozzy Osbourne (que ceux qui trouveraient cette appellation exagérée remette la main sur des interviews d'époque!) sur ses deux premiers albums solo parus les deux années précédentes. Ici aussi, la guitare est reine et gouverne sans entrave au fil de solos brillantissimes et des riffs tournoyants à vous en donner le vertige d'un certain Vivian Campbell (aujourd'hui second guitariste chez Def Leppard, groupe dans lequel selon l'avis de Ronnie il y a quelques années .... « il ne sert à rien » !... ou est en tout cas bien plus sous-employé que sur ce véritable terrain de jeu guitaristique offert par Dio - le groupe ; ce qui ne l'empêchera pas par la suite de se moquer ouvertement de son premier Pygmalion -et du métal en général ?- , notamment de son fameux signe de la main cornue...).
Immédiateté disais-je, qui peut aussi se comprendre dans un sens d'intemporalité. Quel que ce soit votre âge, quel que soit le lieu ou le moment où vous choisirez d'écouter cet album - ou en tout cas ses pièces-maîtresses- jamais il ne vous viendra à l'esprit d'être en présence d'un vieil album moisissant du début des années 80 (décennie pendant laquelle bon nombre de groupes se sont pourtant vus dotés d'un son irrécupérable et bien souvent inécoutable aujourd'hui!.... ce même si la décennie 90's, pourtant plus proche de nous, a également fait pas mal dans son genre...).
A ce titre, au rang des premiers essais transformés avec brio, il est à mettre dans la même pile que le Appetite for Destruction des GN'R publié quatre ans plus tard, ou encore le Blizzard of Ozz déjà évoqué plus haut et sorti, lui, en début de décennie. Il faut dire qu'à l'instar d'Osbourne, Dio n'était alors au moment de la parution de son album en solitaire plus un débutant.
Chanteur autodidacte (!!) qui ne prit que des cours de trompette et de cor (peut-être pour cela qu'il touchait sa bille en matière de souffle, de coffre et de puissance!... sans doute cela aura-t-il aussi joué beaucoup sur sa manière de se poser 'en force' sur un ensemble...), il fut d'abord bassiste puis bassiste/chanteur dans diverses formations, avant de se faire remarquer dans Elf par un certain Ritchie Blackmore qui l'embarquerait, lui et ses musiciens, pour sublimer son nouveau groupe post-Deep Purple, le légendaire Rainbow. Après une triplette discographique magique (et des concerts et albums 'live' consécutifs qui le furent tout autant) et incontournable (comment résister à des "Stargazer", "The Temple of the King", "A Light in the Black", "Catch the Rainbow", "Kill the King" et autres "Man on the Silver Mountain"?!...) et alors qu'il atteignait la quarantaine, notre homme ne se laissera pas aller à la crise de milieu de vie après les divergences musicales qui le conduisirent à quitter l'Arc-en-Ciel... Au contraire, faisant tout autant rebondir sa carrière que celle d'un Black Sabbath moribond, les deux bords accoucheraient ensemble d'un Heaven and Hell référentiel que Ju de Melon vous a déjà conté dans le détail. N'ayant ensuite plus rien à prouver (après encore un album des plus solides du Sabbat Noir, auquel succèderait un autre bien plus tard puis un de Heaven and Hell -soit la Grand-Messe sombre et orgiaque remise sur pied en 2007- et tous les concerts qui entourèrent ces petits événements), il convaincra le batteur de Sabbath d'alors Vinnie Appice (dont la frappe de mastodonte sur les toms et les roulements de caisse claire allait apporter une valeur ajoutée non négligeable...) de se défaire des conflits de leur groupe commun afin d'aspirer à plus de liberté et de gratitude dans un projet qui porterait le nom de ... Dio, déjà porteur de tellement de choses.
Cette petite rétrospective est somme toute nécessaire pour comprendre toute la saveur de ce Holy Diver, premier méfait de cette collaboration, à laquelle se joindra l'ancien bassiste de ... Rainbow (vous suivez toujours?!...) Jimmy Bain, en plus du jeune et fougueux Vivian Campbell déjà évoqué.
Car Ronnie porte alors en son for intérieur cet héritage à lui tout seul mais aussi de nouvelles conceptions musicales à défendre, pour ainsi repartir comme de zéro sans pour autant pouvoir faire table rase du passé, et avec un esprit de vengeance et de conquête bien compréhensible.
"If your circle stays unbroken
Then you're a lucky man
Cause it never, never, never has for me
In the palace of the virgin
Lies the chalice of the soul
And it's likely you might
find the answer there..."
(Dio, "Invisible")
Après un "Stand up and Shout" pied au plancher et décapant d'affirmation, place donc à un morceau plus lourd et mid-tempo (le schéma ne vous rappelle-t-il pas un précédent album sur lequel notre artiste avait chanté, tiens?!...), ce fameux titre éponyme et l'un des plus grands de la gloire de Dio : "Holy Diver"... Et là, pas grand chose à redire d'un morceau à la fois d'une simplicité et d'une efficacité encore une fois telles qu'il ne peut être que l'œuvre de Ronnie James Dio himself, un Iommi lui-même n'arrivant même plus à en écrire de la sorte (la même année, Black Sabbath sortait un inégal, laborieux et poussif Born Again et renouait sans le savoir avec une période trouble...), un de ceux qu'a dû également se réécouter en boucle un Joey DeMaio de Manowar pour tenter de comprendre comment marche un tel hymne (lui qui à cette époque avait déjà été roadie et technicien pyrotechnie pour le gang d'Aston et qui déclarait : « il n'y a que deux seuls groupes de métal au monde : Black Sabbath ... et Manowar! »). Et que dire aussi de ce phrasé du Maître sur ce titre, qui ferait une leçon de phonétique et de prononciation parfaite pour les apprentis-anglophones en quête du "schwa" ultime sur les rimes en "-er" ?! Warf, sacré Ronnie!...
Mais on a tendance à occulter un peu pour le coup cette longue intro d'une minute, qui pourtant tourne la page de ces deux principales formations précédentes, tout en leur adressant un clin d'œil à peine déguisé: les tonalités inquiétantes et électroniques caractéristiques du Black Sabbath expérimental sur des instrus type "E5150" (l'anecdote sur ce titre vaut son pesant de cacahuètes d'ailleurs, pour les fans de chiffres romains...) se mêlent à des sonorités orientales et psychédéliques plus proches du Rainbow de "Gates of Babylon" ou de la première version hors-commerce de "Stargazer" (sans compter dans cette lignée les nombreuses impros 'live' au clavier de Tony Carey ou de David Stone...). A noter que dans ce registre de l'épique "orientalisant", Dio atteindrait vraiment des sommets l'année suivante avec "Egypt (The Chains Are On)" sur The Last in Line.
Des restants de Sabbath se ressentent aussi dans la lourdeur tranchante du "Shame on the Night" final, mêlés à du Deep Purple-like sur les phrasés de gratte plus calmes (et je ne parle même pas là du loup hurlant à la lune de l'introduction qui ne peut être qu'un clin d'oeil à celle de "Hush"!...). On en retrouve également disséminés tout au long de ce disque (les riffs de "Gypsy", "Straight through the Heart" ou "Invisible") mais dans une coloration différente et inédite pour le chanteur, entre hard mélodique US (quelques touches 'glam'??...) et un hard rock plus classique avec des réminiscences d'AC/DC ou des vieux Scorpions (si, si!...).
Le résultat de cette variété pour un disque pourtant très homogène et s'écoutant sans problème de manière linéaire, ce sont des titres efficaces et accrocheurs au possible, avec de nombreuses petites idées venant faire office d'aération au milieu de ce déluge électrique. Mention honorable au très 'commercial' (et donc surprenant!) "Caught in the Middle" qui remplit tout à fait honnêtement son rôle (on pourrait citer aussi l'intro de ce "Invisible" qui aurait fait un bon début de ballade pour Skid Row!). Et toujours cette voix de conquérant et d'homme de conviction qu'était le Maître...
Mais un tel disque ne serait rien sans ses titres "chefs d'œuvre"... Et si l'on cite toujours spontanément en premier le morceau-titre, la grande réussite de cet album n'est autre que la flamboyante "Don't Talk to Strangers", hymne épique par excellence dont l'entrain métallique a dû inspirer bon nombre de formations de power-metal, Hammerfall en tête. Commençant comme une ballade, sur un texte prêtant à sourire semblant à la fois se moquer des principes, préjugés et superstitions jusqu'à en inventer quelques-uns à prendre très à cœur, la rythmique se déchaîne ensuite pour culminer sur un solo renversant de Campbell aux allures de "Grand huit" sur lequel Ronnie vient joindre sa voix lumineuse et déchirante avant un final aux allures de marche victorieuse. GRAN-DIO-SE!
La thématique de cette chanson résume bien à elle seule celle de l'ensemble des albums (sans partir dans les épopées héroïques, les mondes imaginaires et la "chasse au Dragon") et la philosophie sous-jacente de Dio : ne jamais se fier aux apparences (lui-même le savait suffisamment bien...) et aux idées toutes faites sur le Bien et le Mal (à l'image de cette espiègle pochette d'album sur laquelle, contrairement à ce les censeurs eurent vite fait de démontrer, le prêtre pouvait tout autant avoir échappé au démon qu'avoir simplement été jeté à l'eau par lui - à moins que le supposé "démon" ne se soit effectivement débarrassé d'un Mal autrement plus néfaste que lui...). Longtemps 'emmerdé' par les moralisateurs puritains, légion dans son Amérique natale, qui ne lui pardonnaient pas son passage chez Sabbath, voulurent censurer ses disques après les attentats du 11 Septembre (comment ça, vous non plus vous ne voyez pas le rapport?!... Dio leur livra un cinglant "Rock n' Roll" en répartie sur son Killing the Dragon de 2002), et finirent même par un ultime coup d'éclat d'essayer de venir gâcher ses funérailles, Dio leur livra sans le savoir, via une intervention scénique frondeuse et volontairement provocatrice au cours du concert d'Heaven and Hell (et pendant ce même morceau-titre...) au Wacken 2009 - aujourd'hui immortalisé sur DVD - , la plus belle des réponses : « He looked down at me and said : come with me cause I know just what to do... but I said : FUCK OFF!! I will burn in hell, with you, and you, and you, and... » (désignant chacune des quelques dizaines de milliers de personnes dans le public venu assister à leur prestation!) ...
Va, deux ans maintenant, and so what?!... Je sais que quoi qu'il arrive demain à l'heure de son petit-déjeuner (soit peu de temps après l'heure symbolique où notre Maître chanteur délivra son dernier souffle...), je ferai sautiller mon fils dans mes bras devant la platine familiale sur laquelle tournera, comme c'est le cas régulièrement et ce n'est pas près de changer, le vinyle d'Holy Diver... Il ouvrira de nouveau des yeux tout ronds face à un père vieillissant mais toujours aussi 'headbanguant', peut-être commence-t-il même à percevoir ce que j'ai éprouvé presque 15 ans auparavant à l'écoute de ce joyau qui transforme et transporte toujours autant, et puisse-t-il ne jamais trouver cela ringard, comme il ne m'en viendrait jamais à l'esprit s'agissant des vieux Uriah Heep (de la paire Byron/Hensley), Queen, Led Zep, Deep Purple (avec Lord et Blackmore s'entend) et autres que je n'ai jamais connus de leur vivant, fût-ce uniquement sur scène, mais qui continuent à vivre ainsi leur postérité.
Alors, simplement, emmerdons tous les cancers du monde et célébrons encore aujourd'hui cette figure éternelle qui aura donné du fil à retordre à certaines autorités bien-pensantes (auto-proclamées dans les deux cas...) et aux autres une sacrée leçon d'humilité, d'intégrité, d'humanité, de talent, de persévérance et ... de métal tout simplement, à vous en botter le train!!
Hail Godfather (of metal...), R.I.P. Ronnie, tu peux être fier de ton héritage que nous n'avons pas fini de porter en nous.
LeBoucherSlave
15/05/2012
"Who cares what came before
We were only starlight
One day, then nevermore
Because we're whispers in the wind
(...)
This is your life
This is your time
What if the flame won't last forever
This is your here
This is your now
Let it be magical..."
(Dio, "This is your Life", 1996)
NB : au passage, les trois premiers albums stu-Dio semblent avoir enfin été remasterisés avec sérieux (cf l'extrait plus haut) en mars de cette année, disponibles donc aujourd'hui dans une édition 'Double-CD'... je ne vous ai rien dit, hein!...