Neosis, cela vous dit quelque chose ? Non ? Cela va changer, croyez moi ! En effet, ces petits suisses (jeu de mot vaseux, je l'avoue...) nous sortent leur premier album éponyme en avril 2012 via leurs propres moyens, et le moins que l'on puisse, c'est qu'ils sont pas là pour plaisanter.
Sous ce nom intriguant se cache le premier line-up de Etna (désormais connu sous le nom de Breach The Void, le groupe de l'ex batteur de Sybreed, Alex Anxionnaz), qui sont Greg Anxionnaz (oui oui, vous avez bien lu, c'est le frère d'Alex, l'ancienne brute de Sybreed) aux guitares, Didier Bender à la basse, Thomas Götz au chant, et donc Anthony Cohen à la batterie.
Neosis fait donc parti de cette nouvelle scène de groupe Modern/Cyber Metal, à l’instar de Sybreed et Breach The Void donc, puisant leur inspiration chez Fear Factory (pour ceux qui ne connaissent pas les groupes cités plus haut), Divine Heresy (l’autre groupe de Dino Cazares), Mnemic …
Le quartet propose donc une musique agressive, parfois chaotique, mais toujours mélodique, que ce soit par les vocaux mélodiques, ou encore par les samples éléctroniques. Et ce n’est pas « Everlasting Mind Collapse », le premier titre de ce premier effort qui va me contredire. Riffs saccadés, rythmiques puissantes, refrains du tonnerre, solo très Chuck Schuldiner dans l’âme … La messe est dite !
Débarque ensuite "Unwilling Fate", le premier titre a avoir été dévoilé par le groupe, qui montre le côté le plus agressif du groupe. Morceau très intense ! Et l’intensité ne baissera pas sur les 10 titres qui composent cet album. "Worship Mindset" déboule ensuite, montrant encore toutes les caractéristiques du combo.
On repart sur l’excellent « The Desconstruction Of Humanity », avec son refrain à tomber, son break mélodique très bien senti, et son final en apothéose …
Et c’est alors que vient « Neo-Euhemerism », qui, à l’origine était un morceau composé pour Etna et était connu sous le nom de « Customized Genotype », est sorti sur l’album de Breach The Void, et finalement se retrouve ici totalement retravaillé pour coller à l’ambiance de cet album éponyme.
La production très synthétique est l'oeuvre de Greg himself, et colle à merveille à l'ambiance futuriste et apocalyptique délivrée par le combo suisse.
L’artwork lui, fût réalisé par Laurent Lemoigne, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il soit à l’image du combo.
Une bonne surprise que ce premier album, qui est à conseiller à tous les amateurs des groupes cités dans cette chronique. Un groupe à suivre.
Axel