Plus d'un an après leur passage marquant à Paris, le groupe TesseracT avait la lourde tâche d'ouvrir cette dernière journée de festival. La foule n'est pas venue en masse pour écouter la formation britannique, et c'est donc dans ce contexte qu'elle rentre sur la mainstage 2 à 13h30.
C'est avec "Dystopia", extrait de Polaris, que TesseracT débute son set. Avec ses accords de basse appréciables signés Amos Williams et les riffs intelligemment exécutés des guitaristes, ce titre groove et fait mouche.
Malgré un public peu garni et pas réellement connaisseur, les présents peuvent savourer les différentes variantes effectuées par les guitaristes, notamment sur "Concealing Fate, Part 2: Deception".
Pour autant, Daniel Tompkins parait peiner vocalement. Si le chanteur ne perd pas de sa superbe, sa voix étant toujours d'une merveille incontestée, on remarque qu'il force sur certaines notes, comme on a pu le constater sur "Concealing Fate, Part Three: The Impossible".
La setlist de TesseracT se veut hétéroclite en piochant des morceaux dans les trois albums du groupe. Avec un très bon Polaris, on aurait peut-être trouvé cela plus judicieux de remplacer un titre plus calme comme "Of Matter - Proxy" par le très bon "Phoenix" par exemple. Mais par ce choix, TesseracT peut montrer toute la diversité de sa discographie, tout en gardant une patte bien propre au groupe.
Déjà l'un des meilleurs morceaux du groupe, "Survival" est en live une réussite où on décèle encore le talent des membres des natifs de Milton Keynes.
TesseracT conclut par l'un de ses titres les plus emblématiques, "Of Mind - Nocturne", dont les "Wake Me Up" sont repris par le public.
C'est assez satisfait de la performance des musiciens, impeccables techniquement, et du son sur la mainstage 2 que l'on ressort de ce premier concert de la journée.
Photographies : © Marjorie Coulin 2017
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