Samedi – 10h30 – Altar
Seconde matinée du festival et un premier constat rapide, il y a beaucoup moins de monde que le premier jour pour les premiers concerts. A vue d’œil, une grosse centaine de personnes prend ses aises sous l'Altar pour accueillir les Français de Vortex of End, et leur death metal rapide et sanguinolent.
Ne vous fiez pas à l'absence totale de décor sur la scène, l'essentiel est ailleurs comme souvent dans le bon death qui tâche, et cette fois, les tâches, on les voit plutôt bien. Barbouillés de sang (mais bien coiffés, comme quoi...), torses nus, de grosses chaînes en guise de sangle de guitare, les membres de Vortex of End en imposent sans avoir joué une seule note. Et lorsque on monte le son, c'est un death metal teinté de death rapide et violent qui arrive en pleine poire de la petite audience présente, après une courte introduction narrée en français.
Blast de batterie et chant saturé sont les maîtres mots de l’œuvre de Vortex of End, mais pas que ! Le quatuor aime poser des ambiances en ralentissant le tempo avec des riffs plus passe-partout, de longs passages instrumentaux, et en alternant entre les trois chanteurs aux tessitures bien distinctes. Bien moins linéaire qu'on aurait pu le croire, à l'image de leur dernier bébé Fvlgvr Lvx Terror, le très court set de nos compatriotes passe à grande vitesse, le tout servi par un son plus que correct.
Sans avoir l'importance d'une tête d'affiche, Vortex of End a régalé le public présent avec un set efficace et assez varié pour leur style, avec un vrai univers et une présentation soignée. Il n'en fallait pas beaucoup plus en ce samedi matin pour se mettre en jambe, avec le choix de continuer avec les Français de Monolithe sur la Temple voisine...
Crédit photo: Thomas Orlanth & Draksmoon - Julie Warnier
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