Samedi - Altar - 14h20
Et si on se prenait un peu une mandale dans la face en ce début d'après-midi du Hellfest sous l'Altar ? Et bien c'est exactement ce qui nous attend avec la prestation des Américains de Nails grâce à leur powerviolence dévastateur par excellence. Quarante minutes qui vont passer à une vitesse éclair, on en aurait bien repris une petite couche tellement c'était bon !
Le Hellfest est la seule date européenne de l'été pour Nails, c'est-à-dire que le combo a fait un aller-retour Los Angeles - Clisson juste pour venir jouer quarante minutes devant le public du festival. C'est pour ça qu'on aime le Hellfest, pour cette capacité à faire venir des groupes de l'autre côté du monde seulement pour une date, chapeau bas.
Depuis son dernier passage sur le sol français en mars 2015, Nails a mis au monde son troisième opus You Will Never Be One Us une mandale de dix titres et vingt et une minutes. C'est donc avec une setlist assez orientée sur ce nouvel opus que le quartet déboulonne sur l'Altar du Hellfest devant un public déjà conquis et acquis à la cause du combo alors même que le concert n'a pas commencé. Avec des chansons aussi courtes et un set conséquent de quarante minutes, Nails va réussir à proposer une setlist à rallonge qui ne peut que contenter tout le monde.
Exit Phil Sgrosso (As I Lay Dying, Wovenwar ou encore Slipknot) à la guitare, Nails accueille depuis l'an dernier en tant que membre officiel à la guitare Leon Del Muerte qui complémente à merveille scéniquement et musicalement Todd Jones. Ce dernier sera d'ailleurs dans une forme olympique vocalement, bien aidé par un son d'une puissance et d'une lourdeur assourdissante.
Encore un concert durant lequel nos tympans ne nous remercieront pas mais pour le reste quel panard, quelle violence ! Nails peut retourner tranquillement aux USA après avoir produit une prestation auquel on s'attendait mais qui aura surpassé nos attentes au final. A quand un nouveau passage en tant que tête d'affiche dans notre contrée, est la question que l'on se pose maintenant.
Photographies : © Thomas Orlanth - 2017
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