Samedi - 13h35 - Warzone
Comme un bon concert de punk hardcore ne fait jamais de mal, surtout en cette matinée très poussiéreuse sur la Warzone du Hellfest, quoi de mieux que d’accueillir les Néerlandais de No Turning Back. La preuve vivante que le bon hardcore s’est propagé à travers le monde tout en gardant l’essence new-yorkaise du style.
Court mais intense. Une phrase que l’on entend régulièrement mais qui se vérifie parfaitement avec ce concert de No Turning Back, qui ne font clairement pas dans la dentelle. Est-il encore nécessaire de dire que la Warzone est une scène propice aux luxations d’épaules et brisures de côtes en tout genre ? En tout cas sur le hardcore agressif et puissant des Néerlandais, les mosh pits vont de bon train.
Il n’est pas toujours évident de voir ce qui se passe sur scène tant les nuages de poussière provoqués par le chahut dans le pit sont imposants et persistants. Le son est quant à lui excellent. On arrive bien à percevoir toutes les influences thrash et punk dans la musique du quartet. Bien que le punk hardcore soit une musique particulièrement agréable à écouter sur CD, elle se prête encore mieux au jeu du live. Là ou on peut se défouler réellement, au même rythme que les deux Joel du combo.
Pendant qu’on y est, Joël (batterie) et Joel (basse) n’ont pas un travail très amusant sur la musique du groupe puisqu’ils ont simplement à suivre l’allure des morceaux. Mais la puissance dégagée de leurs instruments prouve bien qu’une rythmique même très simple est essentielle pour donner de l’ampleur aux chansons.
Derniers mosh pits pour terminer ce concert d’une grande intensité que l’on oubliera pas avant un bon moment. Chaque concert se déroulant sur la Warzone est une vraie claque et No Turning Back ne fait pas exception, puisqu’il fait partie de cet excellent cru 2017.
Photos : Thomas Orlanth 2017
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