Dimanche - Mainstage 1 – 12h15
Petite audience en ce dernier jour pour les américains de The Devil Wears Prada, le public se préparant certainement à affronter la journée la plus chaude du week-end. Peu importe, le groupe déboule enfin au festival qu'ils considèrent ''légendaire'' pour trente minutes de leur metalcore énergique.
Troisième date en France de cette tournée avec leurs potes de Of Mice And Men, le Hellfest est une belle occasion de développer encore l'audience du combo qui explose littéralement aux U.S.A.. Mené par un Mike Hranica au mieux de sa forme, le noyau dur du groupe est toujours accompagné de deux musiciens de sessions après le départ de leur batteur Daniel Williams et l'absence de claviériste depuis 2012. C'est donc Giuseppe Capolupo qui s'occupe de la batterie, et Jonathan Gering pour la partie claviers et samples, bien exploités dans la musique du combo.
Car TDWP présente un metalcore moderne et mélodique, aux influences chrétiennes (ça change un peu), renforcé par des samples électros avec l'effet ''drop the bass'' bien connu dans la musique électronique et metalcore (le grand vide qui fait monter la pression, avant d'éclater) et qui rend plutôt bien en live. Le chant est partagé entre Mike et le guitariste Kyle Sipress, et même si les tentatives d'harmonies se révèlent hasardeuses, l'ensemble est cohérent avec des parties en chant clair qui donnent un bon relief aux morceaux.
Les gros riffs appuyés et l'énergie déployée par le combo font mouche devant la foule grandissante. Des titres comme ''To The Key Of Evergreen'' et son refrain planant agitent les têtes, le retour sur les couplets dévastateurs et le pont calme (''I'm not tired''...) apportant un relief bienvenu. Mais si la prestation est convaincante, on est encore loin du niveau proposé par Of Mice And Men un peu plus tard dans l'après-midi (voir report ici).
Il manque un petit quelque chose pour rendre le set de The Devil Wears Prada vraiment incontournable, conclusion évidente après la tornade Of Mice And Men, bien plus originale, puissante et charismatique au final. Mais le créneau n'aidant pas, c'est tout de même un bon souvenir que d'avoir croisé la bande de Dayton au Hellfest 2017, en attendant bien meilleure place...
Crédit photo: Nidhal Marzouk,
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