The Dillinger Escape Plan au Hellfest 2017

Dimanche - 01h05 - Warzone


A part si vous viviez dans une grotte ces derniers mois, vous savez sûrement que ce concert du Hellfest 2017 est partie intégrante de la tournée d'adieu de The Dillinger Escape Plan qui a décidé de baisser rideau après vingt ans et six albums studio. Une véritable tristesse tant TDEP est un groupe emblématique, un groupe qui est et restera une source d'inspiration sans commune mesure pour beaucoup de groupes. Retour ensemble sur ce concert dantesque au possible !

La Warzone est blindée pour ce dernier concert du Hellfest alors qu'en même temps Slayer et Perturbator jouent respectivement sur la Mainstage 2 et la Temple, signe que le public attend de pied ferme la prestation de The Dillinger Escape Plan. Le quintet fait son entrée sur un "welcome motherfuckers" de Greg Puciato (chant) et entame directement avec son grand classique : "Prancer". 

Comme d'habitude avec les Américains la folie est présente sous plusieurs facettes : musicale avec un metalcore qui lorgne fortement sur le mathcore ; scénique avec un groupe qui ne tient en place une seconde, lance ses instruments en l'air ou juste avec la sangle, saute depuis la batterie, les amplis, etc ; et enfin dans le public avec une fosse qui n'a pas assez avalé de poussière dans la journée et qui en redemande.

En ce qui concerne la setlist, The Dillinger Escape Plan a décidé de faire plaisir au public en piochant dans chacun de ses albums pour en extraire le meilleur et les tubes qui vont retourner la fosse du Hellfest. Pas grand chose à dire sur ce point là tant au final les titres choisis importent peu, le combo pouvant jouer ce qu'il veut nous serions sous le charme quoi qu'il arrive.

Chaque morceau qui passe nous rapproche de la fin du set et donc de la dernière fois que nous verrons TDEP en concert (à moins que certains aient eu la force d'aller au Trabendo le lendemain). Plus de "Prancer", de "43% Burnt", plus de Greg Puciato et de Ben Weiman faisant absolument n'importe quoi  sur scène. C'est un grand groupe que nous perdons en 2017 et c'est bien dommage.

Néanmoins loin de jouer sur le côté triste de l'événement, les Américains ne sont là que pour faire bouger le public et délivrer leurs morceaux les uns après les autres. Alors on se délectera du fabuleux "Farewell, Mona Lisa", du morceau éponyme de One of Us is the Killer et bien entendu pour terminer "43% Burnt", le morceau sur lequel avait auditionné Greg Puciato en 2001. Farewell, TDEP, farewell!

Setlist:
Prancer
When I Lost My Bet
Panasonic Youth
Black Bubblegum
Symptom of Terminal Illness
Milk Lizard
Surrogate
Happiness Is a Smile
One of Us Is the Killer
Farewell, Mona Lisa
Sunshine the Werewolf
Limerent Death
43% Burnt

Photos : Thomas Orlanth 2017
Toute reproduction interdite sans l'accord du photographe.



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